Bretagne. Les gendarmes s’équipent de drones
Le dernier modèle de drone qui équipera la section aérienne de la gendarmerie de Rennes. | Ouest-France
La section aérienne de gendarmerie de Rennes va recevoir deux engins volants en fin d’année, en complément des hélicoptères.
Avoir recours à un hélicoptère, cela a un coût. Combien ? « Tout dépend de l’appareil. Une turbine consomme trois litres de carburant à la minute. C’est donc assez cher », indique le lieutenant-colonel Henri de Rosnay, chef du groupement des forces aériennes de la gendarmerie Ouest. Après deux heures de vol (l’autonomie moyenne d’un appareil), un ravitaillement au sol est nécessaire.
Le drone volant s’impose donc comme une alternative moins coûteuse et moins contraignante. C’est aussi plus discret. Deux engins arriveront à la section aérienne de Rennes d’ici la fin 2017. « Les drones ne vont pas remplacer les hélicoptères, précise l’officier. Ils viennent en complément pour remplir des missions à un moindre coût. » Ils pourront, par exemple, survoler un rassemblement, rechercher une personne dans une zone restreinte ou difficile d’accès ou encore surveiller un secteur sensible.
800 grammes
« Trente drones seront déployés sur l’ensemble du territoire. Les personnels ont suivi une formation », précise le colonel Emmanuel Sillon, patron des forces aériennes de la gendarmerie. Les premiers engins ont été utilisés aux Antilles après le passage de l’ouragan Irma. Le drone volant, à 30 000 € le modèle, a été conçu spécialement pour les forces aériennes.
D’un poids de 800 grammes, l’engin est un concentré de technologies. Il est dirigé par un télé-pilote de la gendarmerie depuis un véhicule resté au sol. Les images captées par le drone sont retransmises en direct sur une tablette.
Source : Ouest-France
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