Brest. L’auteur du tag « Sblurg » confondu par la gendarmerie
L’onomatopée taguée sur la « Maison bleue », qui jouxte la prison de Brest, a fait l’objet d’une enquête : son auteur comparaîtra bientôt.
Le grand « Sblurg » sur le pont Albert-Louppe, ce serait lui. Le même mot étrange étalé en dimension XXL sur la maison bleue devant l’Hermitage, la maison d’arrêt de la Cité du Ponant, ce serait encore lui. Et bien d’autres encore.
Mais la carrière de tagueur mystérieux de ce Brestois âgé d’une trentaine d’années vient de prendre un sérieux coup d’arrêt. Au terme d’une enquête de police scientifique et technique de plusieurs mois, il a été confondu et recevra bientôt une convocation au tribunal de grande instance pour répondre de ces élans graphiques – et de la signification de « Sblurg » ? – légalement prohibés, dès lors qu’ils s’appliquent sans autorisation à des murs publics comme privés.
Un premier « Sblurg » à Irvillac en 2015
La première (grosse) trace de son activité remonte à septembre 2015 : un « Sblurg » à la peinture blanche de 33 mètres de long et de 3 mètres de haut sur un hangar agricole d’Irvillac en bord de voie express. D’où l’audition de l’auteur présumé dans les locaux de la brigade de gendarmerie de Daoulas, dont dépend la commune d’Irvillac, en mars dernier. La procédure d’investigation (avant transmission au parquet de Brest) s’est poursuivie jusqu’à ce mois de juillet, le temps de remonter jusqu’à chacune des victimes de graphe.
20.000 € de nettoyage
Les militaires ont recensé treize inscriptions, principalement à Brest et dans ses environs. Le préjudice financier s’avère important : plus de 20.000 euros de frais de nettoyage.
Source : Le Télégramme
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