Beuzeville : il frappe son ex-compagne et menace de tuer les gendarmes

La gendarmerie a dû déployer de gros moyens pour venir à bout d’un homme particulièrement agressif et violent, ce dimanche 14 décembre à Beuzeville (Eure). Armé de deux couteaux de cuisine, l’individu voulait en découdre avec les forces de l’ordre. Il a été placé en détention provisoire.

Plusieurs unités de gendarmerie dont le PSIG ont été mobilisées (Photo d'illustration)
Plusieurs unités de gendarmerie dont le PSIG ont été mobilisées (Photo d’illustration)
Tout commence dans le courant de la nuit de samedi à dimanche dernier, peu avant 2 heures du matin. Le centre opérationnel de renseignement de la gendarmerie (CORG) qui centralise, à Evreux, tous les appels reçus sur le 17, est sollicité pour intervenir au domicile d’une femme, victime de violences conjugales.

Il menace de tuer les gendarmes

Le gendarme qui reçoit l’appel de détresse comprend que l’ex-conjoint violent est toujours présent aux côtés de la victime. Ce dernier manifeste d’ailleurs clairement, au téléphone, son intention d’en découdre fermement avec les forces de l’ordre. De fait, il décide alors d’attendre l’arrivée des gendarmes dans la rue principale de Beuzeville, armé de deux couteaux de cuisine.

Deux patrouilles de la communauté de brigades de Pont-Audemer sont engagées. Dès leur arrivée sur les lieux, elles sont accueillies par des insultes : l’individu va jusqu’à « menacer les gendarmes de les tuer », relate un offcier de la gendarmerie. Commence alors une confrontation entre les militaires et l’homme qui va durer plus de 20 minutes, « durant lesquelles il tentera de nombreuses fois de porter des coups aux gendarmes présents ».

Plaqué au sol et menotté

Devant la tournure des événements, du renfort est appelé à la rescoussse.  Deux patrouilles du Peloton de surveillance et d’intervention (PSIG) de Pont-Audemer est nécessaire, et l’individu, dans un état d’excitation extrême, continue de tenter de s’en prendre physiquement aux gendarmes. L’agresseur est finalement maîtrisé, plaqué au sol et menotté, « grâce à des moyens de force intermédiaire, sans usage d’armes à feu », indique la gendarmerie.

Mis en examen et placé en détention

Interpellé, il a été placé en garde à vue dans les locaux de la brigade de recherches de Pont-Audemer. Une information judiciaire a été ouverte par le parquet d’Evreux. Présenté devant un juge d’instruction le mis en cause a été mis en examen pour « violences avec arme sur personnes dépositaires de l’autorité publique » . Présenté devant le juge des libertés et de la détention (JLD), il a été placé en détention provisoire conformément aux réquisitions du magistrat du parquet.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *