Béarn : ivre, il enchaîne course-poursuite, feux rouges grillés et outrages à agents

Un conducteur a été condamné lundi à deux mois de prison ferme et quatre mois avec sursis pour une folle série d’infractions alors qu’il avait 1,82 gramme d’alcool dans le sang

Béarn : ivre, il enchaîne course-poursuite, feux rouges grillés et outrages à agents
Les gendarmes ont fait face à un individu récalcitrant © Photo
archives SO
Tout penaud, Sébastien L., un peintre en bâtiment bigourdan de 28 ans reconnaît l’ensemble des faits dont il a du mal à expliquer l’ampleur. « C’est une bonne grosse connerie. C’est la première mais elle n’est pas mal… »Ce lundi, le jeune homme sans histoire est jugé en comparution immédiate pour un incroyable enchaînement d’infractions, commises samedi soir à Pau et Buros, au volant de sa voiture, puis à l’extérieur de celle-ci une fois extirpé par les gendarmes du peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG).

Samedi soir, vers 2 heures du matin, Sébastien L. quitte une soirée de crémaillère qui l’ennuie passablement, non sans avoir bu une quantité non négligeable de verres. Il sera contrôlé avec 1,82 g d’alcool dans le sang.

Marche arrière et il repart

Le jeune homme a l’intention de rentrer chez lui par l’autoroute et fonce dans les rues de Pau pour atteindre l’A 64. Il croise la route d’une équipe du PSIG qui le prend alors en chasse et parvient même à le bloquer en un premier point de la ville. Il fait alors marche arrière et reprend sa course à vive allure en passant par le boulevard du corps franc Pommiès, le rond-point des allées de Morlaàs et l’avenue de Buros.

Dans son long rodéo, il grille cinq feux rouges avant d’arriver à Buros. Là, il est à nouveau bloqué par les gendarmes et tente encore une marche arrière, cette fois sans succès. Les militaires brisent les vitres avant de son véhicule et l’extirpent finalement de la voiture. Sébastien L. ne se laisse pas faire et les arrose d’insultes fleuries, dont une fait référence aux attentats de Paris. L’état d’ivresse manifeste et les excuses du prévenu expliquent que l’apologie de terrorisme n’ait pas été visée.

« C’est la première fois que cela m’arrive, je m’en veux », a lancé le Bigourdan à l’alcool festif. « Vous reculez, vous repartez, vous outragez […] C’est de la folie ! », tance le procureur, qui réclame de la prison ferme avec mandat de dépôt. Le tribunal le suit et condamne Sébastien L. à six mois de prison dont deux ferme. Son permis est annulé et il a interdiction de le repasser pendant six mois.

Source : Sud-Ouest

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