Bazas Gendarmerie : un nouveau commandant pour la brigade
Olivier Schneider encadre la brigade de gendarmerie de Bazas sous les ordres du commandant Benoît Garrigue.
Après plus d’un an de vacance de poste, l’adjudant-chef Olivier Schneider a été nommé le 1er août 2016 commandant de la brigade de proximité de Bazas. « Un soutien bienvenu » pour le lieutenant Benoît Garrigue, commandant de la COB Bazas- Grignols-Captieux, d’autant plus que son adjoint direct a une grande expérience de ce poste, l’ayant précédemment exercé dans les Ardennes.
Âgé de 48 ans, l’adjudant-chef Olivier Schneider, pourtant originaire de Reims, est ravi de revenir dans le Sud. À la sortie de l’école de l’école de gendarmerie de Montluçon et après une première affectation d’ans l’Ain, c’est en région Midi-Pyrénées que s’est déroulé l’essentiel de sa carrière. Cet amateur de nature et de patrimoine historique a été tout de suite séduit par le Bazadais.
On vient à la gendarmerie quand on ne sait pas où s’adresser
Son rôle premier est l’encadrement de la brigade de Bazas et ce n’est pas toujours facile de jongler avec les effectifs (6 en théorie et 4 en fait) pour assurer toutes les missions confiées à une brigade de proximité, en particulier l’ouverture au public tous les jours, y compris le dimanche. La gendarmerie est la première administration de proximité et les demandes sont nombreuses, pas forcément en relation avec la sécurité publique : « On vient à la gendarmerie quand on ne sait pas exactement où s’adresser ».
Le problème des effectifs reste récurrent sur tout le territoire. Une solution est espérée avec l’augmentation du nombre des réservistes, 40.000 annoncés d’ici 2019. Aujourd’hui ils sont 1.500 par jour pour un objectif de 4.000 annoncé à déployer sur le territoire. Par ailleurs, pour permettre une meilleure organisation du service, un regroupement des gendarmes de la COB sur Bazas est à l’étude.
Sur le terrain, la prévention et la formation à la sécurité publique restent le grand enjeu : dans ce cadre, le lieutenant Benoit Garrigue et ses hommes ont visité tous les établissements scolaires du secteur pour un diagnostic de sécurité : détecter les points faibles et pouvoir donner l’alerte en cas d’intrusion.
Source : Le Républicain
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