Bataclan : vont-ils oser empêcher de plaider librement mon avocat ?
1 juin 2022 Patrick Jardin COUP DE GUEULE
La mascarade continue. Abdeslam et ses petits copains ont décidé de ne pas comparaître, car un d’entre eux a un problème à l’œil. On aura tout vu, ce sont eux qui dirigent le procès, c’est incroyable !
Lundi matin, coup de fil de mon avocat : Monsieur Jardin bonjour. Je vous appelle pour vous signaler que je plaiderai jeudi après-midi pour Nathalie Jardin, votre fille. Réponse : très bien, Maître, je serai là ! Oui mais je dois vous signaler que je n’aurai qu’une minute de temps de parole. Silence assourdissant de ma part. Il faut que j’encaisse le coup, puis là je pars dans une colère noire. Ma fille a été assassinée par des monstres, avec la complicité des politiques, que ce Président de pacotille a tout simplement refusé d’entendre, et vous n’avez qu’une seule minute pour plaider, alors que je me suis payé des heures et des heures à écouter des soi-disant experts, qui, par exemple, ont saisi les téléphones des djihadistes, et n’ont pas jugé utile de les faire analyser ; ou des experts belges qui à chaque fois qu’on leur posait une question, faisaient exprès de répondre à côté. Et je me prends la tête avec mon avocat, le pauvre, il n’y est pour rien, mais quand même ! Il est la courroie de transmission entre moi et cette parodie de justice. Bref j’ai tellement gueulé qu’il m’a rappelé ce matin, m’indiquant qu’il plaiderait bien jeudi, en milieu d’après-midi, qu’il avait dû négocier jusqu’à hier soir 22 heures. Il fallait que je lui envoie un mail indiquant ce que je voulais qu’il dise, ce que je me suis empressé de faire, et je vous en donne la primeur. Seul Dieu sait si demain il aura le culot de dire à la cour ce que je pense de leur « mascarade ». Nous verrons bien. En tous cas une chose est certaine, je ne vais pas en rester là, d’autant que désormais deux anciens officiers de gendarmerie disent exactement la même chose que moi, et nous sommes trois à lutter pour l’obtention de la vérité sur ces affreux attentats. Alors qu’on essaie par tous les moyens de nous empêcher de parler ! Mais c’est très mal me connaître. Les quatre baltringues que sont Hollande,Valls, Cazeneuve et Le Drian devront un jour s’expliquer sur les manquements, voire la complicité qu’ils ont développés lors de ce 13 novembre 2015 !
Ce procès et ses magistrats sont complètement passés, volontairement ou involontairement, à côté des raisons pour lesquelles ces horribles attentats ont eu lieu. Le président Péries et l’ensemble des magistrats porteront éternellement la responsabilité de cette mascarade. L’histoire s’en souviendra, car effectivement les djihadistes présents dans le box devront sûrement effectuer des peines de prison pour complicité d’assassinat mais, comme tous ceux qui ont tué sont morts, il ne faut pas s’attendre à de lourdes peines !
Comme d’habitude les politiques qui ont le sang des victimes sur les mains s’en sortiront SANS AUCUNE PEINE, et là le président Péries, en cherchant à masquer leur dénonciation, en porte seul l’énorme responsabilité. CETTE AFFAIRE EST UNE VÉRITABLE AFFAIRE D’ÉTAT QUE JE NE LAISSERAI PAS PASSER ET POUR LAQUELLE JE ME BATTRAI JUSQU’AU BOUT !
La différence c’est qu’avant j’étais seul à me battre, désormais nous sommes trois. En effet, deux officiers gendarmes, désormais à la retraite, ont décidé de se battre à mes côtés, avec la même hargne afin de dénoncer les véritables coupables de ces meurtres !
J’espère que le temps passant, de plus en plus de personnes ayant vécu de près ou de loin les attentats seront à la retraite et pourront désormais parler, n’étant plus liées par la loi du silence. J’exhorte ces personnes à parler pour leur honneur. Je sais que pour les militaires, l’honneur a encore une signification, donc je les appelle à dénoncer les faits qui sont cachés par l’État, car il est impensable de laisser les choses en l’état, même si cela vous met très mal à l’aise, M. Le Président, comme le révèle votre entêtement à nier les exactions qui ont été commises, et que désormais les gens de la BI qui sont entrés dans le Bataclan, délivrés de leur devoir de réserve, n’hésitent plus à dénoncer !
Moi et mon fils ressentons une énorme injustice, car on a simplement feint de nous écouter, car vraiment on ne pouvait pas faire autrement. Ce procès qui aurait dû faire la lumière sur ces horribles attentats n’aura servi à rien, par votre faute, Monsieur le Président. En refusant de nous laisser poser les bonnes questions à Hollande, et en refusant de convoquer Valls et Le Drian, qui comme Hollande et Cazeneuve, portent toute la responsabilité sur l’exécution de ces attentats, bien que j’aie essayé lors de mon passage devant votre cour de vous faire comprendre qu’il ne s’agit pas de faire ici un procès politique, mais de bien ouvrir les yeux des citoyens sur la responsabilité de chacun lors de ces horribles attentats. J’ai bien compris depuis mon passage devant votre cour que ce procès dit « procès du siècle » était un procès complètement truqué comme l’a été en son temps celui du sang contaminé. C’est-à-dire que les politiques sont « responsables mais pas coupables ». J’ai déclaré devant la cour que j’avais confiance en la justice de mon pays. J’ai depuis bien évolué. La justice actuelle répond aux critères : « selon que vous serez puissant ou misérable… »
Je regrette sincèrement d’avoir perdu 9 mois à suivre cette mascarade qui donne bonne conscience à une certaine couche de la société. C’est-à-dire que l’on va sûrement condamner à des peines plus ou moins importantes les 16 personnes dans le box, alors qu’en fait ceux-ci n’ont finalement tué personne, mais on ne saura jamais les dessous de cette affaire, parce qu’il ne faut pas qu’on le sache. Cela risquerait de mettre à mal d’anciens dirigeants au plus haut niveau de l’État. D’ailleurs M. Le Président, lorsqu’aussi bien Hollande que Cazeneuve ont déclaré « qu’ils savaient mais n’ont rien fait », cela n’a attiré aucune réflexion de votre part, ce qui est pour le moins surprenant. Mais vous voyez, pour le père que je suis, j’ai été scandalisé par ces propos. Je ne sais si vous êtes papa vous-même mais j’aimerais qu’un seul instant vous vous mettiez à ma place si cela vous est possible.
Patrick Jardin
Source : Riposte Laïque
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