Baguenauderies helvético-ferroviaires

La Suisse, paradis préservé de l’UE…

… ou repaire des pires canailles mondialistes ?

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Lundi 27 juillet 2020, par Lionel Labosse

15 juillet 2024, je pars enfin en voyage pour tenter de prendre du large avec ma passion pour notre immense Fürhoncle Emmanuel Macron et la haulte science brigittologique. Hélas, alors que je suis encore en France, j’apprends la suppression de ma chaîne YouTube CoccyxGrue, histoire de me plomber le moral. J’ai pris de l’altitude, mais sans lâcher d’une seconde cette stupéfaction devant l’œuvre immortelle de ce présiroi qui j’espère aura une destinée aussi glorieuse que la sainte transgenre Jeanne d’Arc. Le Fürhoncle profite de chaque été pour accélérer son œuvre de destruction de la France, ne nous laissant aucun répit. Aller en Suisse, c’était à la fois visiter un paradis préservé de l’UE, mais aussi le repaire des pires canailles mondialistes dont le nid est à Davos ou à Genève, en même temps que des plus illustres complotistes (Alain Soral, Jean-Dominique Michel, Chloé Frammery, Slobodan Despot, Jacques Baud…) Bien que j’eusse vraiment apprécié le voyage et que je ne fusse pas stressé, j’ai très mal dormi à cause de l’excitation du moment historique que nous vivons (nous ne sommes pas loin de toucher le fond de la piscine !).
Il peut sembler étonnant que j’aie attendu si longtemps après tant de voyages lointains pour visiter ce pays limitrophe si familier. Le coût de la vie compte bien sûr, et le fait que les agences de voyage proposent peu ce pays. Mais vu le rouleau compresseur du fascisme de l’UE qui veut nous piquer nos éconocroques, je me suis décidé à planquer mes lingots en Suisse… Bizarrement c’est un voyage au Japon qui a suscité en moi l’envie de visiter la Suisse. J’avais parcouru la New Transit Yurikamome, une ligne de métro automatique qui a la particularité d’effectuer un virage de trois quarts de tour sur un pont en spirale. Du coup je m’étais renseigné sur la boucle hélicoïdale ferroviaire, et l’emblématique viaduc hélicoïdal de Brusio, et j’ai sauté sur l’occasion d’un voyage organisé qui permettait de parcourir la Suisse non pas des grandes villes, mais des trains les plus pittoresques.
Avertissement : cet article contient des idées, avec lesquelles vous pourriez ne pas être d’accord. Au lieu d’aller me dénoncer à la makrommandantur, si vous avez peur d’être offusqué, vous feriez mieux de renoncer ici.

Plan de l’article
Aspects politiques
Zermatt
Autres sommets
Lente, altius, fortius

Un pays clé pour comprendre les menées mondialistes

La Suisse est sans doute le pays clé pour comprendre les intrigues des mondialistes contre les peuples. Il se trouve que lors de ce séjour j’ai écouté en direct cette émission de Jean-Dominique Michel dans laquelle d’ailleurs il me cite : « Pourquoi l’affaire Brigitte est-elle capitale ?! ». Celui que ses admirateurs surnomment « Chaussée aux moines », se base sur le cas clinique du Brigittegate pour exposer le principe de l’ingénierie sociale, qui consiste à mettre un éléphant dans le salon (c’est mon interprétation de ses propos) en manipulant l’esprit des gens pour les empêcher de le voir. Premièrement, c’est à Davos, sur une des voies secondaires du Glacier Express que je n’ai pas explorée, que se réunissent une fois par an les cloportes mondialistes du WEF (Forum économique mondial, dont le siège est dans le canton de Genève) qui dirigent en sous main le monde sous la direction du fameux Klaus Schwab. Or ces comploteurs ne se cachent pas de vouloir nous spolier ; au contraire, ils le proclament (« Vous ne posséderez plus rien et vous serez heureux »), moyennant quoi on devrait les appeler « factieux » plutôt que « comploteurs ». Deuxièmement, l’OMS, dont le siège est également à Genève, ne cache pas qu’elle souhaite formater les enfants à une éducation à la sexualité que certains lanceurs d’alerte (voir le travail récent de Thibault Kerlirzin) accusent d’être une légitimation de la pédophilie.
Troisièmement, ces mondialistes ont dispensé une leçon de satanisme pédophile en mondovision avec la cérémonie d’ouverture des JO, sur laquelle vous trouverez mon analyse ici. Quatrièmement, cela semble être allé trop loin, et même si c’est trop tôt pour en juger, Candace Owens avec son message sur X a dessillé les yeux de nombreux commentateurs par le monde : « Toute personne surprise par la cérémonie d’ouverture avec des drag queens devrait peut-être regarder cet épisode que j’ai fait ci-dessous sur le fait que Brigitte Macron est en fait un homme travesti », vite suivie par l’archevêque Carlo Maria Vigano : « Ce n’est pas un hasard si le commanditaire de ce carnaval répugnant est un émissaire du Forum économique mondial, Emmanuel Macron, qui fait passer impunément un travesti pour sa propre femme, tout comme Barack Obama est accompagné d’un homme musclé en perruque » (28 juillet 2024).
Cela fait deux ans et demi que je suis l’un des principaux dessilleurs d’yeux, et je ne vous lâcherai pas. Je vous encourage à vous poser et à poser et reposer autour de vous la question jusqu’à ce que les gens distinguent enfin le bout de la trompe de l’éléphant dans le salon : « Trouvez-vous normal que l’individu que l’on nous impose à grands frais comme « première dame » ait détourné un enfant de 14 ans ? Si c’était votre propre enfant qui était détourné par un enseignant de 40 ans, comment réagiriez-vous ? ».
Cinquièmement, la Suisse est l’un des pays d’Europe, et donc du monde, les plus prospères. Quels sont les trois premiers pays du monde dans la Liste des pays par IDH ? Réponse simple, les trois pays que j’ai visités lors des trois derniers étés, 1. Suisse ; 2. Norvège ; 3. Islande. Est-ce que ces trois pays font partie de l’UE ? Réponse : non. Alors ouvrez les yeux : l’UE fait-elle notre bonheur ou notre malheur ? L’UE concourt-elle à « l’Europe de la paix » et à notre prospérité économique ? La réponse est non : l’UE prône, répand & finance à nos frais et en notre nom la guerre et la mort. L’UE a été créée par la CIA dans le but d’affaiblir l’Europe. L’union fait-elle la force comme le croient les gogos imbéciles qui votent pour l’agent Glucksmann ? Non, l’union ne fait pas la force, et la Suisse, comme la Norvège et l’Islande, en sont la preuve flagrante autant qu’incontestable. Une preuve qui trône devant nos yeux comme un éléphant dans le salon, mais nous sommes tellement manipulés que nous ne voulons pas la voir. Nous sommes des esclaves qui lèchent les pompes de notre propriétaire.
Sixième & dernièrement, la Suisse est, comme la Norvège, l’Islande et le Groenland, la preuve irréfutable que l’histoire du réchauffement climatique anthropique est la plus grande arnaque de tous les temps. C’est un peu « too big to fail », car le mougeon moyen, malgré le covidisme qu’il a fini par identifier vaguement comme une arnaque mais sans approfondir parce qu’il a trop honte de s’être fait arnaquer, est incapable de comprendre une fois pour toutes que si les milliardaires ont acheté ou dominent TOUS les médias, c’est pour cacher leurs manigances et nous voler. Mettez-vous ça dans le crâne une bonne fois pour toutes, amis mougeons et autres moutruches : les médias nous MENTENT parce qu’ils sont aux mains des milliardaires, soit directement, soit par l’intermédiaire des marionnettes qu’ils ont mises au pouvoir, comme le teckel de David de Rothschild, Bernard Arnault et Henry Kravis qui tyrannise actuellement la France, flanqué de son séducteur pédophile. Mais je vais vous expliquer tout cela avec notre première étape, ci-dessous.

Zermatt

J’ai pris le TGV à gare de Lyon, qui en 3 h et quelques nous amène à Genève avec deux arrêts intermédiaires seulement. Dès l’arrivée à la gare, on se rend compte du coup de bambou budgétaire sur le prix des sandwiches, comme si Genève était ville olympique ! Puis nous avons repris le train, longé le Léman (on ne dit pas « lac Léman » qui constitue un pléonasme, car « Léman » veut déjà dire « lac ») vers Lausanne, puis Montreux. On a donc fugacement traversé les deux cantons, de Genève et de Vaud. J’ai raté de peu un nageur fou qui a battu le record de traversée du lac en longueur ! Pour le récompenser, Annie Dingo devrait l’inviter à traverser tout Paris par la Seine ! À Montreux commence le « Grand train tour of Switzerland » dont nous avons exploré plusieurs lignes durant ces 9 jours, à commencer par le Matterhorn Gotthard Bahn, entre Montreux & Zermatt via Visp, avec un tronçon en car pour une raison fort simple : le 21 juin 2024, Zermatt avait été le théâtre de spectaculaires inondations qui ont détruit certaines portions de voies. On est en train de reconstruire, mais une portion doit être parcourue en car, et cela se fait à la Suisse, avec une organisation au cordeau !
Notre première étape fut donc Zermatt, charmante station cossue du Canton du Valais, l’un des 26 cantons de la Suisse, francophone à l’ouest et germanophone à l’est. Pour reprendre mon propos ci-dessus, je résume le discours du directeur du musée du Cervin de Zarmatt : si la vallée encaissée de Zarmatt s’est peuplée à l’époque romaine, c’est pour une bonne et simple raison : l’optimum climatique romain, cette « période de climat inhabituellement chaud en Europe et dans l’Atlantique nord, qui court d’environ 250 av. J.-C. à 400 apr. J.-C. », qui a permis aux colons romains de franchir à pied les cols séparant le nord de l’actuelle Italie de la Suisse, grâce à la récession des glaciers. Je cite cet article d’Alain Préat (Université Libre de Bruxelles) à lire absolument : « Le glacier du Theodull à côté du Cervin dans les Alpes n’existait plus et le col qu’il recouvrait servait de passage pour les échanges commerciaux avec l’Italie ». Information confirmée par ce petit article de 2022 qui malheureusement n’approfondit pas la découverte d’un ancien sentier de randonnée vieux de 2000 ans sous des glaciers qui ont fondu.
Certains lecteurs vont tomber de leur siège et lancer la fameuse réplique inoxydable « c’est pas la même chose ». Lançons-leur le coup de grâce avec cette animation sur l’évolution de la couverture glaciaire alpine des 120 000 dernières années. Bien entendu, les scientifiques subventionnés par les escrocs mondialistes ont réponse à tout : « Il est évident que les cycles passés, causés par les variations orbitales de la terre, n’ont rien de comparable avec ce qui se passe actuellement, où les gaz à effet de serre jouent une part active dans la fonte des glaces ». Ben voyons ! Ils confondent dans la formule trompeuse « les cycles passés », les époques très lointaines et les deux derniers millénaires ! Mais lisez le livre de Gérondeau pour en savoir plus sur cette escrologie au profit des milliardaires qui dirigent l’Occident.
Rassurez-vous, s’il est vital pour vous de continuer à gober l’arnaque escrologiste du « réchauffement anthropique » : à l’époque romaine déjà c’était à cause du diesel si le climat s’est réchauffé et les glaciers ont reculé ! Il est urgent d’avoir des bouchons solidaires des bouteilles en plastique. Sauvons la planète ! J’ai réalisé un petit film sur place :

Zermatt & Mont Cervin : vive l’optimum climatique romain !
par Lionel Labosse

Les tarifs sont stupéfiants : 132 CHF (1 CHF = 1,04 €) l’aller-retour pour le Chemin de fer du Gornergrat (mis en service en 1898) permettant de contempler le Cervin. Aussi cher qu’une amende macroniste ! C’est le tarif réel des transports sans subventions. Vous pouvez aussi marcher entre deux stations (ou skier en hiver !) et déguster votre sandwich en contemplant les bouquetins (si vous venez en Suisse en vacances, pensez à apporter quelques bouquetins !) Comme nous étions dans ce voyage organisé bien nourris le soir, de raclette, de fondue ou autres, je me suis contenté le midi de frugaux mais délicieux sandwiches ou salades accompagnés de bière ou de vins locaux qui se vendent pour finalement des prix très corrects dans les épiceries.
J’ai photographié une amusante Taïwanaise qui posait avec le drapeau de son pays, vêtue en Heidi. J’ai aussi photographié et flouté d’autres Asiatiques moins extraverties, dont deux portaient encore le bâillon covidiste dans un des endroits du monde où l’air est le plus pur… Je préfère la Liberté au bâillon !

Une Taïwanaise au Gornergrat. © Lionel Labosse

Sur les sommets de Suisse on peut admirer la flore alpine. Dans le genre Gentiane, on trouve deux fleurs qui n’ont rien à voir apparemment : la petite fleur bleue et la grande fleur jaune, celle qui ne Suze que si l’on Sancerre ! Vous avez aussi des renoncules, qui ne s’usent que si l’on s’en… Quant à l’edelweiss, je ne l’ai vue qu’en pots dans les villages d’altitude.
Dans les boutiques sont proposés à côté de boissons au cannabis, des peluches de bouviers bernois, chien emblématique du pays. Cela me rappelle l’inoubliable Royce, le chien que j’avais pour compagnon partagé avec ma famille quand j’étais ado. Mon père a conservé jusqu’à sa mort sa photo comme icône de ses profils internet. Dans les rues du village on voyait les traces des ravages des inondations. Je me suis amusé à photographier un engin de chantier dont les roues étaient à cheval sur les rives d’un ruisseau ! Les greniers typiques sont photogéniques, avec leurs pilotis en pierre qui supportent le bâtiment en bois. Ils s’appellent « raccards » ; voici un article instructif.
L’ascension du Cervin (3100 m) a été plus tardive que celles des 29 sommets de plus de 4000 m de la vallée. Elle est mythique à cause de la chute mortelle de 5 personnes lors de la descente, qui a laissé planer pendant quelque temps des soupçons sur les deux vainqueurs du sommet, les Peter Taugwalder père & fils. Une plaque dorée leur rend hommage sur le pavage de la rue principale. Gustave Doré a immortalisé ce moment dont la date est symbolique (14 juillet 1865) par deux lithographies, dont j’ai retrouvé celle-ci sur Gallica.

Ascension du mont Cervin, 14 juillet 1865, La Chute. Lithographie de Gustave Doré, 1865.

© Gallica

Les cimetières locaux très photogéniques rendent hommage aux nombreux alpinistes qui ont suivi leur passion jusqu’à la mort (mais portons un masque, faisons-vous injecter et respectons les confinements prônés par les escrocs de Davos !) Les hélicoptères tournent de l’aube au crépuscule pour sauver les alpinistes en perdition. « Entre 1865 et la fin de la saison d’été 2011, on estime à 500 le nombre d’alpinistes ayant perdu la vie sur le Cervin. Chaque année, entre 300 et 400 personnes partent à la conquête de la cime du Cervin, accompagnées d’un guide de montagne. Sur ce nombre, 20 personnes environ n’atteignent jamais le sommet. De plus, quelque 3 500 personnes tentent chaque année de gravir la montagne sans l’aide d’un guide, mais 65 % d’entre elles abandonnent ». Arte leur a consacré un reportage : « Les sauveteurs de Zermatt ». Ajoutons que bien évidemment ces ascensions sont concentrées sur deux mois d’été (au lieu d’une semaine pour les 8000m du Népal).

Autres sommets

Après deux nuits apéritives à Zermatt, nous sommes repartis par le Glacier express jusqu’à Fiesch, puis avons pris deux téléphériques successifs pour rejoindre l’Eggishorn d’où l’on contemple le glacier d’Aletsch. L’article de Wikipédia (dont le financement réel est on ne peut plus opaque) sur ce glacier vous fournira autant de propagande climatiste que les milliardaires souhaitent que vous en gobiez : « Les Alpes pourraient perdre 80 % de leurs glaciers si aucun changement ne survient dans l’émission des gaz à effet de serre ». Petit rappel issu de l’article cité ci-dessus : le CO2 constitue 0,04 % de l’atmosphère, et il est indispensable pour la vie des plantes. Moins de CO2, et la végétation disparaîtrait. Mais la fortune des milliardaires qui possèdent les médias croît quand les gogos croient à la menace bidon du CO2… Pour les amoureux friqués, le Cube Aletsch permet de passer la nuit au sommet et au chaud pour la modique somme de 455 CHF. Le détail qui tue, c’est qu’il y a un réfrigérateur à l’intérieur de la chambre chauffée, ce qui évite de tendre la main à l’extérieur ! Les alpinistes escaladent les dents rocheuses qui précèdent le sommet. Nous avons passé la nuit au village intermédiaire, après avoir admiré les vaches et les marmottes. À propos des vaches, entends-tu leurs clochettes tintinnabuler ?

Entends-tu les clochettes tintinnabuler ?
par Lionel Labosse

Puisqu’il est question de ces immondes mammifères qui par leurs pets méthaniques détruisent notre atmosphère, écoutons l’immortel « Ranz des vaches », sur lequel je vous renvoie à mon cours.

le ranz des vaches bastian baker
par Lainna72

J’ai regretté de ne pas avoir eu l’occasion lors de ce voyage de voir des cors des Alpes. J’ai photographié dans ce lieu improbable un « memorial bench » comme il y en a des truellées à Londres. Dans les hauteurs on voit des pare-neige (Barrière à neige), photogéniques sur du vert en été.
Le lendemain nous reprenons le mythique Glacier express, cette fois-ci avec la prestation premium, déjeuner à bord servi à la table sous les baies panoramiques d’où l’on contemple le paysage. Impossible de savoir en partant si nous faisons le détour par Davos ou si ce sont des trains spéciaux. Finalement non, nous évitons Davos mais faisons un aller-retour vers Coire (Chur), en admirant au passage le hameau de Reichenau, à la confluence du Rhin antérieur et du Rhin postérieur qui créent le fleuve Rhin, où Louis-Philippe Ier lors de son exil enseigna les mathématiques.
Je ne suis pas parvenu à identifier sur le trajet les quatre boucles hélicoïdales en tunnel (tunnel hélicoïdal) qui constituent une prouesse technique de cette ligne, au nord de la boucle de Brusio. En fait, la partie orientale du Glacier Express, avec le Bernina Express sont inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco sous le nom de Chemin de fer rhétique dans les paysages de l’Albula et de la Bernina.
Nous arrivons à Saint-Moritz (Maurice), petite ville appréciée des richards, dans le canton des Grisons, connu des gastronomes pour sa viande séchée. Les sous-terrains de la gare sont ornés de mosaïques grises et rouges à la gloire de la construction du train et de ses héros ouvriers, chose appréciable en terre de richards. La petite ville, entre les hôtels et boutiques de luxe (mais nous n’avons rencontré aucune star dans les rues), propose une petite tour penchée, des façades décorées, la modeste église catholique Saint-Charles (ou Saint-Maurice ?), et la « Chesa futura » (maison du futur), bâtiment de Norman Foster, du début des années 2000, garnie de milliers de bardeaux en mélèze qui forment comme un gros cocon, d’où l’on imagine que cet édifice va un jour surgir en papillon !
Nous logeons dans un bon hôtel-restaurant italien qui propose une collection de grappas de prestige. Je n’ai pas cassé ma tirelire pour en siroter, mais je me suis tapé des spritz, hip ! Nous avons emprunté l’impressionnant funiculaire de Muottas Muragl, qui monte 700 m en 2200 m, avec une pente jusqu’à 54 %, le tout en 7 minutes, pour admirer la vallée de l’Engadine, et parcourir un « sentier des philosophes » où le nom d’Erich Kästner que je connaissais plutôt pour son roman jeunesse Le 35 mai que je faisais lire quand j’enseignais en collège, côtoie Nietzsche.
Pour les anglophones qui s’essaient au français, « Funny culère » être quand te faire enkiouler par les politiques et toi trouver ça funny ! Spécial dédicace to the beavers ! Au sommet du funiculaire, j’ai pu admirer des parapentistes. Ça a l’air tout simple, mais ce n’est pas pour moi ! Nous avons visité trois villages pittoresques de la Basse-Engadine, sous-région orientale des Grisons qui s’étend autour des débuts de l’Inn (que j’ai vu couler jadis en Autriche à Innsbruck). À Scuol, le paysage est grandiose, avec la rive escarpée de l’Inn, surmontée d’une élégante passerelle et d’un pont couvert pittoresques. L’église est entourée de tombes coquettes où il doit faire bon reposer j’imagine, comme au modeste cimetière pas marin de Sète selon Brassens. Les fontaines et les maisons ornées en sgraffite contribuent au pittoresque.
Ironie mise à part, il existe en Suisse, de façon variée selon les cantons, une fiscalité immobilière qui incite à entretenir sa ou ses propriétés. Voyez ce document ; je regrette de ne pas avoir trouvé un article synthétique. Dans les contrées certes touristiques que j’ai parcourues, j’ai constaté le bon état général des maisons, qui jouissent souvent d’un vaste terrain, bien que la densité de population soit élevée.
Sous la pluie, nous avons aussi parcouru deux autres villages, Ardez, avec ses maisons aux façades décorées, et Zuoz, dont l’église San Luzi, est connue par ses vitraux d’Augusto Giacometti, lointain cousin de l’illustre Alberto. En fait ils étaient trop sombres à mon goût et j’ai préféré un vitrail sobre d’un certain Gian Casty représentant sans doute les rois mages. J’ai photographié dans cette charmante bourgade une grappe de castors, ou plutôt de mougeons qui, après avoir républicaniquement fait barrage au Rassemblement national, attendent docilement la nomination d’un Premier ministre de gôche !

Mougeons attendant docilement la nomination d’un Premier ministre de gôche ! © Lionel Labosse

C’est dans cette région que se pratique la langue romanche, parlée selon Wikipédia par 60 000 personnes, soit moins de 0,7 % de la population. J’ai photographié un panneau d’information de la Rhätische Bahn (Chemins de fer rhétiques) en 4 langues, dont le français est exclu au profit de l’anglais, ce qui doit signifier un relatif rejet de la langue de Rousseau que pratique pourtant l’immense Klaus Schwab, ce qu’ignorait l’immense Julien Pain quand il réalisa cette entrevue mythique de la presse servile.

Lente, altius, fortius

Le lendemain c’était le grand jour pour moi, car nous allions emprunter le fameux Bernina express, qui passe le viaduc hélicoïdal de Brusio, graine de mon envie de faire ce voyage. Mais d’abord nous nous arrêtâmes à La Diavolezza pour prendre un téléphérique sponsorisé par Gucci et admirer le Glacier Morteratsch, mais aussi des pistes de ski dont la neige épaisse est emballée façon Christo dans d’immenses bâches blanches, à cause du réchauffisme climatiste !
Pour le viaduc de Brusio, c’est comme si vous y étiez avec cette vidéo dans laquelle j’ai filmé le parcours entre la gare de Brusio et le franchissement du viaduc, dans le sens de la descente.


Le Bernina express passe le viaduc hélicoïdal de Brusio
par Lionel Labosse

Cela me rappelle cette page magnifique du livre VI des Confessions de Jean-Jacques Rousseau : « On m’avait dit d’aller voir le Pont du Gard ; je n’y manquai pas. Après un déjeuner d’excellentes figues, je pris un guide, et j’allai voir le Pont du Gard. C’était le premier ouvrage des Romains que j’eusse vu. Je m’attendais à voir un monument digne des mains qui l’avaient construit. Pour le coup l’objet passa mon attente ; et ce fut la seule fois en ma vie. Il n’appartenait qu’aux Romains de produire cet effet. L’aspect de ce simple et noble ouvrage me frappa d’autant plus qu’il est au milieu d’un désert où le silence et la solitude rendent l’objet plus frappant et l’admiration plus vive, car ce prétendu pont n’était qu’un aqueduc. On se demande quelle force a transporté ces pierres énormes si loin de toute carrière, et a réuni les bras de tant de milliers d’hommes dans un lieu où il n’en habite aucun. Je parcourus les trois étages de ce superbe édifice, que le respect m’empêchait presque d’oser fouler sous mes pieds. Le retentissement de mes pas sous ces immenses voûtes me faisait croire entendre la forte voix de ceux qui les avaient bâties. Je me perdais comme un insecte dans cette immensité. Je sentais, tout en me faisant petit, je ne sais quoi qui m’élevait l’âme, et je me disais en soupirant : Que ne suis-je né Romain ! »
Que ne suis-je né Suisse !
En prime, voici le train qui rase les maisons à Tirano, le terminus de la ligne en Italie, devant une église lombarde. D’ailleurs, que ce soit à Genève ou à Tirano, ni même dans les hôtels, aucun document d’identité ne nous fut demandé pendant ce voyage. Message personnel aux gaucho-macronistes résidents des bords de Seine qui ne peuvent pas promener leur chien sans le QR code du nazisme de l’extrême centre qu’ils adorent comme le veau d’or.

Le Bernina express traverse la ville de Tirano
par Lionel Labosse

Le lendemain, nous abandonnions nos sacs de voyage pour n’emporter qu’un baluchon en prévision de la nuit en altitude à 2350 m par un train touristique à vapeur et à crémaillère ! Mais nous avons d’abord repris le Glacier express vers le nord, où je n’ai pas plus réussi qu’à l’aller à ressentir les tunnels en boucle hélicoïdale. Nous avons fait halte à Coire (Chur), engourdie dans un dimanche d’été. J’ai photographié quelques fontaines et statues, dont une un peu bizarre. La messe empêchait de visiter l’église Saint-Martin, ornée d’une statue en bas-relief du saint, et la cathédrale. À chaque fois que nous prenions le train, nous avions en tant que groupe des places ou un demi-wagon réservé, et les contrôleurs nous attendaient de pied ferme.
Au départ de Coire, nous eûmes droit à un wagon spécial décoré de dessins pour les enfants ; charmant. Nous avons encore changé de ligne pour le Gotthard Panorama Express, puis avons fait une 2e brève halte à Lucerne, la 7e ville de Suisse, connue pour son « Kapellbrücke », pont couvert construit en 1333, et reconstruit en 1994 après un incendie. Nouvel exemple de bateau de Thésée après le Pavillon d’Or. Je crois que seules les peintures de la partie non incendiée sont originales. Ils n’ont pas refait les peintures détruites.
Nous avons alors pris le Luzern–Interlaken Express, qui nous a déposés juste au pied du Brienz Rothorn Bahn, cadencé avec le train. Il s’agit d’un antique train à crémaillère et à vapeur, qui monte en une heure chrono à 2350 m, au Brienzer Rothorn. Nous sommes donc passés au canton de Lucerne et au canton de Berne. C’est encore un scandale écologique, car une affichette que j’ai photographiée annonce une consommation de 350 kg de charbon et de 2000 l d’eau par trajet. Rendez-vous compte : l’eau est si rare en Suisse ! Non, vraiment, il faut interdire les voyages en présentiel et se contenter des voyages virtuels, qui n’enrichissent que les milliardaires, nib pour les habitants !
Bref, le petit train serpente le long des pentes raides, salue les vaches et les bouquetins pas farouches, traverse de petits tunnels, et arrive à la plate-forme sommitale, que rejoignent de l’autre côté un téléphérique, et un télé-siège en hiver. J’ignore s’il existe encore ailleurs dans le monde, en dehors des occasions festives, un train à vapeur en fonctionnement régulier ; mais ce fut une expérience charmante. Tout fonctionne à la perfection, crémaillère et leviers d’aiguillage qui permettent les croisements. Ah oui, c’est une chose que j’ai oublié de dire : sur toutes les lignes il n’y a qu’une voie, et ce n’est qu’aux stations que les trains peuvent se croiser, d’où une obligation de ponctualité qui est la marque de fabrique de nos amis les Suisses ! J’ai passé la pire nuit de mon séjour en termes de sommeil dans l’endroit pourtant le plus propice au sommeil. Le matin j’ai bénéficié d’une vue magique depuis ma chambre au sommet, un peu comme l’état du monde occidental : de la brume et encore de la brume ; tout était blanc ! Je signale pour les curieux l’existence de la ligne de train Pilatus, vers Lucerne, que nous n’avons pas parcourue, dont la pente est la plus raide du monde.
La journée fut encore un rallye de lignes de train puis de téléphérique au retour, en direction de la Gare du Jungfraujoch, en contrebas du col du même nom, un métro à 3454 m, surnommé « Top of Europe », la gare la plus haute d’Europe, qui termine le Chemin de fer de la Jungfrau (train à voie métrique à crémaillère). C’est un véritable parc d’attraction. La claque, c’est que dans ce lieu sans doute le plus onéreux de mon séjour, le public est constitué de 5 % d’Occidentaux dont très peu d’Américains, et 95 % d’Asiatiques dont 45 % d’Indiens, avec le comportement que les Européens pouvaient avoir en Afrique ou en Asie il y a 50 ans. Il y a un couloir de glace symbolique de notre vieille Europe face à l’Asie, avec des sculptures de glace, un pianiste, des pingouins, etc. Il y a aussi une tyrolienne qui descend vers le glacier. Je n’en reviens pas d’apprendre que cette ligne a été creusée dans la montagne entre 1896 et 1912 pour sa partie la plus haute ! J’y ai photographié ces deux philosophes conversant phénoménologiquement de l’avenir de l’Occident désindustrialisé devenu parc d’attraction pour les vacanciers de l’Asie industrieuse.
Eh oui, il y a un siècle, la France, la Suisse, l’Europe éclairaient le monde de leurs prouesses technologiques mais aussi artistiques. Et en 70 ans, l’UE à la solde des États-Unis a tout détruit en faisant croire les gogos à « l’Europe de la prospérité et de la paix ». Nous ne sommes plus capables de creuser des tunnels et de construire des ponts qui éblouissent le monde, mais seulement de choquer le monde entier avec des spectacles décadents avec des fausses femmes à bite et à barbe qui rampent au sol. Les Chinois et les Indiens, qui désormais construisent le monde, dépensent ce que nous leur payons pour admirer notre ancienne splendeur, comme il y a 50 ans nous payions pour contempler dans la Chine communiste ce qu’il restait des anciennes dynasties.

Helvétius et Merleau-Poteau, phénoménologues en conférence au Jungfraujoch. © Lionel Labosse

Nous sommes redescendus en train puis téléphérique puis train sur Interlaken, ville qui ne fut qu’une étape. Dans la gare du téléphérique, j’ai remarqué un distributeur automatique de bouchons d’oreilles ; une bonne idée pour les lieux de travail bruyants, comme les écoles ! À Interlaken, j’ai remarqué un public touristique très différent du sommet de la Jungfrau, car composé de nombreux Arabes. Un terrible virus nouveau attaquait d’ailleurs à cet endroit. Seules certaines femmes musulmanes voilées (une sur vingt disons) étaient touchées et portaient un masque chirurgical sous leur voile, cachant le reste du visage. Leurs enfants et maris, en revanche étaient tous indemnes et n’avaient nul besoin de masque, pas plus que de voile !
Le lendemain, c’était la journée du retour, avec des trains et encore des trains, sans pause touristique. Le GoldenPass Express est un train magnifique qui réalise une première mondiale avec un bogie à écartement variable qui permet de zapper entre les voies métriques et normales.

Swiss variable gauge train switches from 1 000 mm to 1 435 mm gauge
par Railway Gazette International

Dans une gare, justement, j’ai trouvé un article de 20 minutes Genève : Le fisc lorgne les pourboires. Eh oui, même dans ce pays prospère, les ultra-riches de l’extrême centre ont besoin que les pauvres qui votent pour les « z’extrêmes » soient encore moins riches…
Je me rends compte que je n’ai pas parlé des Helvètes. Eh bien, disons que l’eau pure et l’herbe verte ne font pas des chiens !

Lionel Labosse


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Source : Altersexualité

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