Avec son maître, Ixor a tout du héros

L’équipe cynophile a reçu les félicitations, hier, pour une opération de recherche d’une personne disparue couronnée de succès.

Avec son maître, Ixor a tout du héros

Les trois membres de la seule équipe cynophile du département honorés hier matin. ©
photo thierry-daniel vidal

A l’heure de la levée des couleurs, hier matin à la caserne Valence, trois militaires sont sortis du rang : l’adjudant-chef Laurent Tourenne, maître-chien commandant le Psig d’Agen, son suppléant le gendarme adjoint Thomas Floch et… Ixor. Le jeune berger belge Malinois, âgé de deux ans et demi, n’a que six mois de service et déjà un joli fait d’armes lui valant comme à ses collègues bipèdes de recevoir une lettre de félicitations des mains du lieutenant-colonel Guittard, commandant par suppléance le groupement de gendarmerie de Lot-et-Garonne.

La raison de cette distinction trouve son origine à la fin du mois de juillet, dans la campagne de Saint-Avit. Ce 26 juillet, le trio est dépêché sur une mission de recherche de personne dont la disparition est jugée particulièrement inquiétante en raison de ses penchants dépressifs et suicidaires. Après seulement deux heures d’enquête, la femme est retrouvée couchée au beau milieu d’un champ de tournesols, prostrée et affaiblie. Mais vivante : « Pour nous c’est le summum, la plus belle récompense de notre travail. C’est beaucoup plus fort que de retrouver un malfaiteur », admet l’adjudant-chef Tourenne.

La recrue sur la bonne piste

Dans le champ, immédiatement après la découverte, il a « explosé » de joie et joyeusement félicité son animal : « Ça doit être difficile à comprendre pour la personne mais on doit le faire pour récompenser le chien, pour qui tout cela ne représente qu’un jeu. C’est mon suppléant qui s’est occupé de la prendre en charge. Nous sommes complémentaires. »

Hier matin, après la petite cérémonie, le trio est reparti à l’entraînement. Si Ixor est aussi un chien de défense, « apte à mordre sur commandement », son apprentissage à la recherche, la première de ses missions, n’est pas prêt d’être terminé. Lui qui travaille à partir d’une « odeur de référence, idéalement des sous-vêtements ou des chaussettes d’une personne recherchée », il doit pourvoir le faire dans n’importe quel environnement.

La succession de Baroc, berger allemand qui a pris sa retraite à l’âge de 9 ans et loge désormais chez le maître-chien, semble en tout cas relevée.

Source : Sud Ouest

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