Attentat : Pourquoi ont-ils interrompu l’action des gendarmes ?
Un an après les attentats du 13 novembre, des gendarmes de Reims mis à l’honneur
Les gendarmes de l’escadron mobile de Reims intervenus le 13 novembre aux abords du Bataclan sont cités – à leur avantage – dans un article du pourtant satirique « Canard enchaîné ». C’est en revanche la police parisienne qui en prend pour son grade, sur fond de rivalité entre services.
L’intervention des 26 gendarmes mobiles de Reims, décorés le 13 octobre, fut passée sous silence à l’époque des attentats de Paris.
Se retrouver dans le Canard enchaîné n’est généralement pas bon signe pour tous ceux qui chaussent des brodequins. Bidasses, policiers, gendarmes… Le Palmipède aime bien caqueter sur leur dos.
On pouvait donc craindre pour les gendarmes mobiles de l’escadron 31/7 de Reims auxquels l’hebdomadaire satirique consacre un article paru dans son édition de mercredi. Sueurs froides, lecture… et soulagement sous les képis. L’article les met à l’honneur ! C’est au contraire la maison d’en face – plus précisément le préfet de police de Paris – qui en prend pour son grade…
Note de la rédaction de Profession-Gendarme :
Mentionnons que le 17 octobre 2016 le journal l’Union avait déjà titré un article concernant l’intervention de vingt-six gendarmes mobiles de Reims qui ont été décorés pour leur courage le soir du 13 novembre à Paris. :
Publié le Lundi 17 Octobre 2016 à
Des gendarmes rémois au cœur des attaques du 13 novembre à Paris
Un mois avant la date anniversaire des attentats du 13 novembre, vingt-six gendarmes mobiles de Reims ont été décorés pour leur intervention ce soir-là à Paris.
Le 13 novembre 2015, une série d’attaques terroristes contre des terrasses et dans le Bataclan à Paris ainsi que devant le stade de France à Saint-Denis fait 130 morts.
Un escadron de gendarmerie mobile de Reims, en faction sur plusieurs points sensibles dans la capitale, est intervenu dans les rues de Paris.
Ces militaires ont reçu en fin de semaine la médaille de la sécurité intérieure, promotion «Attentat novembre 2015».
Source : L’Union
La page Facebook de GENDARM’ANIA rappelle également les faits :
ESCADRON 31/7 de REIMS ! (Courage et Abnégation)
Un an après les attentats du 13 novembre, des gendarmes de Reims mis à l’honneur ! (grâce, indirectement, au « Canard Enchainé » !)
L’intervention des 26 gendarmes mobiles de Reims, décorés le 13 octobre, fut passée sous silence à l’époque des attentats de Paris.
http://www.lunion.fr/…/un-an-apres-les-attentats-du-13-nove…
Profession Gendarme s’étonne qu’il ait fallu un an pour révéler ces évènements et que ce soit un article du « Canard Enchainé » qui ait permis de mettre sur le devant de la scène l’action courageuse des militaires de l’Escadron de Gendarmerie de Reims.
Comme beaucoup de lecteurs et comme le « Canard Enchainé » nous nous posons la question de savoir combien de vie auraient pu être épargnées au Bataclan si l’action des militaires de cet escadron n’avait pas été interrompue « sur ordre » de l’autorité civile.
L’action courageuse d’un Commissaire et de son chauffeur ayant permis d’interrompre provisoirement le carnage, ces derniers à eux seuls ayant éliminé un premier terroriste, l’action de cet escadron de gendarmerie n’aurait pas du être interrompue mais au contraire encouragée.
Ces révélations nous laissent un gout amer et amène à de multiples questions ;
– Combien de morts à couté l’égocentrisme de certains ?
– N’était-il pas plus raisonnable de laisser agir dans l’urgence ces militaires de la Gendarmerie aguerris à ce genre d’intervention ?
– Pourquoi avoir caché l’intervention des ces courageux gendarmes ?
Le 13 novembre 2016 Profession Gendarme s’est déjà exprimé sur le sujet et tout comme Le Canard Enchainé pose la question sur la publication suivante : « Qui a ordonné aux gendarmes présents de stopper l’assaut ? »
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