Ardennes : un inconnu tire au fusil sur une maison
Une maison a été la cible de coups de feu dans la nuit de vendredi à samedi. La gendarmerie enquête.
C’est dans ce quartier tranquille de Pure qu’une maison a été prise pour cible.
« H abituellement, les comptes se règlent autrement. C’est la première fois que cela arrive à Pure, cela a été la surprise ce matin en apprenant ça. » Yves Mozet, le maire de Pure, avait bien du mal, samedi matin, à expliquer la nuit agitée qu’a connue sa commune.
Vendredi, peu après 23 heures, les gendarmes ont été alertés par l’habitant d’un pavillon situé rue de Messempré, sur la route menant à Muno, en Belgique. La maison de cet homme âgé d’une cinquantaine d’années venait d’essuyer des coups de feu. À leur arrivée, les militaires ont constaté que des plombs avaient effectivement atteint la façade arrière de l’habitation, brisant également une fenêtre. Entre-temps, le ou les auteurs du tir avaient disparu dans la nature. La brigade territoriale de Carignan a ouvert une enquête sur la base de violences volontaires avec arme.
« Il a dû avoir la peur de sa vie »
Plusieurs points étonnent dans ce dossier. Pour commencer, les faits se sont produits dans une zone pavillonnaire d’apparence tranquille. La maison visée est un pavillon entretenu, protégé par une grille solide et une haute palissade empêchant de voir ce qui se passe dans la propriété. L’agresseur connaissait manifestement l’endroit puisqu’il a choisi de se placer dans la pâture située derrière la maison pour ajuster son tir. L’accès à ce secteur est peu aisé, encore plus compliqué de nuit. Aucun chemin n’y mène directement. Il faut passer par une zone de hautes herbes. Par ailleurs, d’après la gendarmerie, une seule personne se serait trouvée dans l’habitation vendredi soir. Elle n’aurait pas été visée. Le tir aurait impacté la façade dans une zone éloignée d’elle. S’agissait-il d’un message, d’un avertissement ? « Il a dû avoir la peur de sa vie, ce ne doit pas être facile de vivre avec de telles choses », estime le maire de la commune. Dans tous les cas, la gendarmerie prend l’affaire au sérieux.
Malgré nos tentatives, nous n’avons pas réussi à joindre Jean-Hubert Galloy, l’habitant de cette maison prise pour cible.
Source : L’Union
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