Après la polémique, des anciens du GIGN montent au créneau
Gendarmes du GIGN à Satory devant leur véhicule blindé Sherpa (Ph:M.GUYOT/ESSOR)
La semaine a été longue pour le GIGN. Elle s’est conclue par ce titre, en une du Monde du samedi 23 février: “Enquête sur le GIGN, ses ratés et ses états d’âme”. A l’intérieur du quotidien du soir, des opérationnels et anciens du groupe d’intervention étalent au grand jour, dans une double page, les doutes qui traversent l’unité d’élite.
Deux jours plus tôt, les ennuis avaient commencé, lorsque les sénateurs, au détour de leur rapport sur l’affaire Benalla, avaient annoncé leur souhait de faire valider par la Police les affectations de gendarmes au sein de la sécurité présidentielle. Le Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR) qui assure la sécurité rapprochée du Président est en effet composé gendarmes issus du GIGN et de policiers, 76 personnes au total.
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Volontiers mis en avant par la Gendarmerie pour sa communication, le GIGN n’a pas l’habitude de l’être de façon négative. Sitôt la une du Monde connue, l’Institution a d’ailleurs réagi dans un communiqué au vitriol, fustigeant “une connaissance partielle de cette unité opérationnelle d’élite et une vision partiale des faits”.
Des personnalités fortes avec beaucoup…
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