(Apartheid) Quand la loi sur l’Ausweis sanitaire sera votée, …
Oublions vite que la loi peut tout, qu’elle permet n’importe quel invraisemblable débordement. Exemple (oublié ?): la loi du 3 octobre 1940 « portant statut des Juifs ». Ménon-ménon, c’est sans rapport.Si vous le dites …
H16 nous invite à déguster un infime détail de la béchamelle législative macronique en cours, assaisonnée »2 poids-2 mesures »: » Certains politiciens, bêtes à manger du foin, pavaneront ensuite sur les plateaux en s’interrogeant niaisement sur la désaffection des Français de la politique…
Français qui, eux, continueront de constater le découpage en tranches toujours plus fines de leurs libertés, et la multiplication des poids et des mesures rendant chimérique toute unité du pays : on imagine mal le pass sanitaire correctement appliqué dans les cités chaudes du territoire, on imagine mal les faunes interlopes de ces lieux l’utiliser et on imagine encore plus mal la police et la justice intervenir pour s’assurer de la véracité des pass qui y circuleront. En définitive, le pass sera surtout d’application dans les grands centres bien quadrillés par la maréchaussée pas trop encline à faire revenir l’ordre ailleurs que là où il est déjà présent. Les petits bourgs de campagne où tout le monde se connaît bénéficieront d’un laxisme qu’imposent ces lois foutraques écrites par des semi-débiles.«
Ménon-ménon : la loi est la même pour tous ! NA !
Pass sanitaire : une suite déjà écrite
Il n’y a plus de vivrensemble et il va bientôt n’y avoir plus qu’un patchwork de citoyennetés amoindries dans un chaos juridique total.
par h16
Avec la parodie de débat parlementaire qui a eu lieu ces derniers jours suite au prurit hygiéniste de Macron, d’amusantes perspectives se font jour pour la Patrie des Droits de l’Homme Vacciné : poussés par un gouvernement enragé par la volonté de boucler le sujet le plus vite possible avant la fin de la torpeur estivale, la bande de godillots parlementaires s’est retrouvée à enfiler les articles et les amendements dans la plus totale désorganisation.
Sans surprise, l’ensemble du texte voté n’est plus qu’un vaste champ d’absurdités légales, d’impossibilités pratiques et de vexations iniques pour tout un pan de population écrasé de mépris avec cette décontraction, véritablement incarnée par Véran, et que seuls peuvent déployer les cuistres et les psychopathes.
Partant du principe que l’irrationalité, la panique morale, l’excès et la dinguerie ordinaire se trouvent exclusivement du côté des anti-pass, plus personne ne tique (plus personne ne doit tiquer !) sur des amendements confinant à l’acharnement répressif et punitif n’ayant plus aucun lien avec le médical ou un vague intérêt collectif.
La loi n’est plus écrite d’une main tremblante de peur, mais fébrile d’hubris et d’excitation à l’idée d’incarcérer un peu plus une partie des Français refusant les injonctions gouvernementales. On en vient à abandonner avec une alacrité surprenante les principes fondamentaux de la vie en société et des principes français d’unité, de fraternité et même de la sacro-sainte égalité pour punir ceux qui refusent de plier… pour aboutir à une cacophonie stupéfiante de débilité.
Certains politiciens, bêtes à manger du foin, pavaneront ensuite sur les plateaux en s’interrogeant niaisement sur la désaffection des Français de la politique…
Français qui, eux, continueront de constater le découpage en tranches toujours plus fines de leurs libertés, et la multiplication des poids et des mesures rendant chimérique toute unité du pays : on imagine mal le pass sanitaire correctement appliqué dans les cités chaudes du territoire, on imagine mal les faunes interlopes de ces lieux l’utiliser et on imagine encore plus mal la police et la justice intervenir pour s’assurer de la véracité des pass qui y circuleront. En définitive, le pass sera surtout d’application dans les grands centres bien quadrillés par la maréchaussée pas trop encline à faire revenir l’ordre ailleurs que là où il est déjà présent. Les petits bourgs de campagne où tout le monde se connaît bénéficieront d’un laxisme qu’imposent ces lois foutraques écrites par des semi-débiles.
La citoyenneté française va dès lors devenir un patchwork grotesque, le territoire mité par les adaptations inévitables de lois impraticables. Le gain sur le vivrensemble va être palpable, ce sera supayr.
Ce vivrensemble va devoir faire de sérieux échauffements et de furieux étirements pour éviter des élongations : les salariés qui ne se vaccineront pas « de leur plein gré » (!) pourront être licenciés, ce qui n’a pas manqué de déclencher quelques mouvements de sourcils soucieux de la part de nos inénarrables syndicats.
On peut d’ores et déjà tabler sur quelques mouvements sociaux (des soignants ? des routiers ? des fonctionnaires ?) d’ici à la rentrée, période à laquelle les enfants, retrouvant l’école, seront vigoureusement incités à se faire vacciner, ce qui promet là encore quelques petits mouvements d’agacement de certains parents pas forcément favorables à l’utilisation sur les plus jeunes de vaccins encore en phase de test.
Mouvements sociaux, grogne des uns contre les autres, guerre de tous contre tous, on comprend sans mal que la suite est déjà écrite.
La partition du gouvernement est finalement assez simple : le noyautage du mouvement des Gilets jaunes par les factions violentes de l’extrême gauche est une carte qui a bien marché à l’époque et sera donc tentée pour ce mouvement-ci. Les prochaines manifestations promettent déjà le fleurissement des habituelles banderoles du cru, depuis les drapeaux palestiniens jusqu’aux revendications traoresques et autres convergences de luttes non seulement hors-sujet mais dont la composante violente sera utilisée pour transformer l’exaspération des citoyens en caricature d’antivax et de complotistes, puis, d’exaction en exaction, en radicaux puis en terroristes.
Et à complotiste, complotiste-et-demi : rien n’interdit de mouiller (au moins rhétoriquement, faute de la moindre preuve et de la moindre logique) les mouvements qui naissent de ce torrent d’absurdités et d’iniquités gouvernementales avec une opération de déstabilisation russe. Que voulez-vous : grâce à une presse au taquet dans sa médiocrité et son psittacisme, les Russes sont devenus en Occident l’entité sulfureuse à la base de tous les dérapages observables.
Peu ou prou, nous aurons donc droit aux Terroristes Radicaux du Complot Russe Anti-vax venu déstabiliser notre beau pays.
Cela tombe bien : Castex a déjà prévu l’étape suivante, celle où « nous serons intraitables » et qui ouvrira la voie à des répressions aussi violentes que nécessaires.
Et ces violences seront alors assez simples à faire accepter : comme l’explique Voltaire, le niveau d’absurdités gobées jusqu’à présent est si haut qu’il autorise une solide quantité d’atrocités en face.
Les semaines d’août s’annoncent chargées tant la société française apparaît maintenant au point de rupture : une partie du peuple, parfaitement méprisée par une caste arrivée au pouvoir sur un malentendu dramatique, va progressivement se retrouver inoculée acculée à des actions de plus en plus démonstratives pour éviter son ostracisation complète.
Il n’y avait déjà plus guère de vivre ensemble, mais on abandonne à présent toute velléité à la moindre cohésion sociale. Selon toute vraisemblance, la rentrée sera explosive. Le pire est que les Français, croyant avoir choisi l’ostracisation sanitaire pour s’éviter le reconfinement, auront l’ostracisation et, au moindre encombrement hospitalier (qui est garanti, comme chaque année depuis au moins 20 ans) auront aussi le reconfinement.
Forcément, ça va bien se passer.
Source : Contre points
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