Angres : vaste opération des gendarmes et de la police aux frontières dans un camp de migrants asiatiques

Les services de gendarmerie ont mené une importante opération ce lundi à Angres, rue Clemenceau, dans un camp de migrants majoritairement vietnamiens. L’opération n’a aucun rapport avec l’enquête sur les attentats parisiens. Elle fait suite à l’agression de gendarmes sur l’aire de repos de l’A26 toute proche il y a une semaine.

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Des uniformes et véhicules de gendarmes par dizaines, des policiers de la PAF (Police aux frontières)… Les forces de l’ordre étaient mobilisées en nombre, ce lundi vers 13 heures, pour participer à une opération rue Clemenceau, à Angres. Dans le contexte actuel, riverains et passants ont pu croire à une intervention liée à l’enquête sur les attentats parisiens. Il n’en est rien. L’opération menée à Angres, au niveau d’un camp de migrants qui accueille essentiellement des Vietnamiens, est absolument étrangère au drame de vendredi.

Gendarmes et policiers de la PAF étaient à Angres pour interpeller un passeur présumé, dans le cadre d’une enquête de flagrance diligentée par le parquet de Béthune. Dans la nuit de lundi à mardi la semaine dernière, les gendarmes étaient déjà intervenus sur l’aire d’autoroute A26 située au niveau d’Angres, pour arrêter un passeur présumé qu’ils avaient repéré, cagoulé, tournant autour d’un camion. Mais ce dernier avait alors appelé la cinquantaine de migrants à proximité pour l’aider à se soustraire aux forces de l’ordre. « Des gendarmes ont alors essuyé des violences et en sont sortis légèrement blessés, explique le colonel Vincent Bereziat, patron des gendarmes du Pas-de-Calais et en charge de cette opération. En réaction à ces violences, une enquête de flagrance a permis de déterminer que ce passeur présumé se trouvait sur ce camp à Angres. Nous sommes donc intervenus pour l’interpeller. Il s’agit désormais de vérifier précisément son identité. »

Outre cet homme recherché pour des violences, onze migrants ont été interpellés par la police aux frontières venue appuyer les gendarmes dans cette opération. « La PAF va procéder aux vérifications de leur droit de séjour sur le sol français. » Les onze migrants ont donc été emmenés dans un bus. L’opération a duré un peu plus d’une heure.

Source : La Voix du Nord

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