AMIENS Un hélicoptère de la gendarmerie au défilé du 14 Juillet

Un équipage picard de la gendarmerie participe demain au défilé du 14 Juillet sur les Champs-Élysées. L’hélicoptère décollera de Villacoublay.


Le commandant Roimarmier devant l’EC 135 qui participera au défilé du 14 Juillet.
Le commandant Roimarmier devant l’EC 135 qui participera au défilé du 14 Juillet.

Comme il y a deux ans, la région de gendarmerie de Picardie fera honneur au défilé du 14 Juillet sur les Champs-Élysées. Parmi les 31 hélicoptères qui défileront demain à partir de 11h30, un EC 135 piloté par Cyrille Roimarmier, le commandant de la section aérienne de gendarmerie basée à Glisy près d’Amiens. «  Nous serons trois dans l’appareil : deux pilotes et un mécanicien de bord, précise le commandant. Comme pour tous les militaires, c’est une grande fierté d’y participer. Nous décollerons de la base aérienne de Villacoublay. »

Le commandant est à la tête d’une section qui comprend sept pilotes, huit mécaniciens et trois opérateurs surveillance. Elle compte deux hélicoptères : un Écureuil, modèle extrêmement fiable que l’on ne présente plus, et un EC 135. Leurs missions sont aussi riches que variées : recherche de personnes disparues, de malfaiteurs, lutte contre les cambriolages, sécurité routière, opérations de police judiciaire, scènes de crime avec prise de photos aériennes, sécurisation du Tour de France, etc.

« Un support aux unités au sol »

«  Nous sommes avant tout un support aux unités, qu’il s’agisse des brigades, des motocyclistes ou des sections de recherche. On leur apporte un appui au solEn fait, on accomplit toutes les missions de la gendarmerie dans un vecteur de troisième dimension. »

Sans oublier un volet secours et sauvetage. «  Actuellement, on fait respecter l’arrêté préfectoral de non circulation en Baie de Somme 3 heures avant la pleine mer. C’est dans ce cadre-là que nous avons pu sauver un groupe de personnes isolées par la marée le 21 juin à Cayeux-sur-Mer  », poursuit le commandant Roimarmier. Ce n’est pas ce qui nous prend le plus de temps, notre vrai cœur de métier, c’est l’ordre public, la police judiciaire et la police administrative. »

Les membres de la section aérienne sont mobilisables 365 jours par an, 24 heures sur 24. «  On est capable de décoller très rapidement, cinq minutes pour l’Écureuil, environ 10 minutes pour l’EC 135. » Deux appareils, c’est peu et beaucoup à la fois. «  On arrive à répondre à toutes les sollicitations, assure le commandant. Toutes les heures annuelles allouées sont utilisées, il n’y a pas de fioriture, ni d’excès. C’est à nous et à notre hiérarchie de faire les bons choix. » En janvier 2015, la section avait participé, elle aussi, à la traque des frères Kouachi.

Source : Courrier Picard

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