Amicalement pour l’ensemble des lecteurs de Profession-Gendarme
A tous les lecteurs de Profession-Gendarme et en particulier à ceux qui viennent ici déposer un commentaire, voici un très beau texte poétique qui amène à réflexion. Quand vous poserez un commentaire, essayez de repenser à ce texte.
Merci de l’intérêt que vous portez à PG.
Ronald
Amicalement
« Grand-mère, quand je suis en colère, je crie sur les gens. Et je ne m’aime pas…
– Quand tu cries sur les autres, tu cries en réalité sur toi-même, mon enfant. Ce que tu fais en dehors de toi-même est toujours un miroir de ton moi intérieur. À l’intérieur et à l’extérieur, c’est la même chose. On nous a appris à bien les séparer, à les voir comme deux réalités différentes. En fait, ce sont les mêmes fils, mais avec des tissages différents.
– Mais je ne me fâche que lorsqu’une personne me provoque…
– Si une personne te met en colère, c’est parce qu’elle peut toucher cette corde si sensible de ton âme. Qui attend d’être touchée par toi. Mais toi, tu suspends toujours ta main. Tu attires donc ceux qui peuvent la faire vibrer, cette corde. C’est une demande d’attention de ton âme… Ton cri est un cri de rébellion adressé à toi-même, c’est l’invitation à toucher cette partie de toi qui t’enflamme tant. Le feu de ta colère est généré par cette chaleur… Les gens qui nous entourent ne sont qu’un moyen d’atteindre nos profondeurs.
– Alors, grand-mère, que faire quand je sens le feu de la colère en moi ?
– Écoute-le. Ne réagis pas. Sinon, tu vas rater l’occasion de voir cette corde de ton âme que tu ne peux toujours pas toucher. Laisse l’action pour plus tard… Nous sommes appelés à agir de manière créative, et non destructrice. Souviens-toi, mon enfant, quand ta voix est sur le point de s’élever, c’est parce qu’en toi s’allume le feu de la rébellion. Ne t’emballe pas. Arrête-toi et sens ce feu. Sens ce qu’il veut t’apporter. Vois le chemin qu’il ouvre à la lumière…
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