Alençon Gendarmerie : la délinquance augmente, les affaires résolues aussi
Lors de l’inspection de la communauté de brigades d’Alençon, jeudi, le commandant de compagnie a évoqué les chiffres de la délinquance ainsi que la fermeture de la gendarmerie de Carrouges.
Jeudi 25 janvier, c’était jour d’inspection pour les gendarmes de la communauté de brigades d’Alençon.
« L’inspection permet de faire le bilan de l’activité de l’unité et de rencontrer l’ensemble du personnel », précise le chef d’escadron Jean-Marc Laisné, commandant de la compagnie départementale Alençon-Argentan. Basé à Argentan, le commandant n’avait pas pu faire d’inspection en 2015 en raison des élections départementales.
Dans son discours aux gendarmes et aux élus, le chef d’escadron Laisné a présenté une tendance de la délinquance générale. Celle-ci est en « légère hausse ». « Cette hausse concerne l’ensemble des agrégats de la délinquance, à savoir les atteintes aux biens, dont les cambriolages, la délinquance de proximité et les atteintes volontaires aux personnes. Ces derniers sont, pour l’essentiel et malheureusement, liés à des violences occasionnées dans la sphère familiale. »
Cette hausse, le commandant de compagnie l’oppose à « l’augmentation très sensible du taux de résolution de la délinquance. Ils témoignent de la qualité des investigations menées par les militaires de la communauté de brigades d’Alençon ».
Cambriolages, la priorité
Le chef d’escadron Laisné a insisté sur « la prévention des cambriolages » qui reste « une des principales priorités de la gendarmerie ». Une priorité « gouvernementale et morale ». La prévention devant passer par « une proximité entre les citoyens », le commandant de compagnie a invité les élus présents à « réfléchir sur l’opportunité de mettre en œuvre le protocole participation citoyenne » sur le modèle de ce qu’a été fait à La Ferrière-Bochard.
En conclusion, le commandant de la compagnie Alençon-Argentan a évoqué la dissolution de la brigade de Carrouges, effective à compter du 1er juillet. « La gendarmerie n’abandonne pas le territoire », a-t-il rassuré. « Les effectifs de la brigade sont conservés au sein de celle d’Alençon qui va prendre le nom de Brigade territoriale autonome. » Les effectifs de la gendarmerie d’Alençon, « qui continueront de sillonner l’étendue du territoire actuel » passeront donc de quatorze à dix-huit.
Ces effectifs ne seront en revanche plus sous l’autorité du lieutenant Dominique Revaka qui, comme le chef d’escadron Laisné, va rejoindre une autre destination cet été. « On ne sait pas encore où on va », a-t-il précisé.
Source : L’Orne Hebdo
Laisser un commentaire