Affaire Chassard : le « lâche procédé » d’une procureure de la République. (Mis à jour)

La procureure de la République de Châlons-en-Champagne (Marne, 51) a convoqué une amie de Jocelyne Chassard à la gendarmerie plutôt que d’accuser directement J. Chassard de s’être illégalement filmée au tribunal administratif de Châlons-en-Champagne le 22 juin 2021, pendant qu’elle interpellait le juge administratif prévaricateur Olivier Nizet et qu’elle l’accusait publiquement de Déni de justice. Explications de cette situation lamentable…

Voici le courriel que Jocelyne Chassard a envoyé hier soir à cette procureure de la République : le nom de son amie n’apparaît pas pour préserver sa vie privée. Elle assume pleinement l’expression « lâche procédé ». Ne manquez pas son direct sur Canal JAC-K, non pas ce soir à 19h, mais dans la semaine. 

De Mme Jocelyne Chassard,

Professeure certifiée en Documentation,

Citoyenne de la République française,

Justiciable en lutte pour la défense de ses droits,

à Mme Annick Browne,

Procureure de la République près le tribunal judiciaire de Châlons-en-Champagne (51000)

depuis le 9 octobre 2023.

Madame,

ce courriel fait suite à ceux que ma meilleure amie, la citoyenne Mme X. et moi avons échangés hier et avant-hier, les 7 et 8 février 2025, avec le gendarme Y. de la brigade de gendarmerie de Mourmelon-le-Grand (51400).

Mme X. a en effet d’abord reçu un appel téléphonique le vendredi 7 février 2025 : le gendarme lui a indiqué qu’elle était convoquée pour une affaire en cours, sans lui préciser de quelle affaire il s’agissait ni si elle était convoquée comme témoin. Mon amie a d’abord cru qu’elle était enfin convoquée comme témoin dans le cadre des plaintes pour Harcèlement moral professionnel et pour Faux et usage de faux que j’ai déposées auprès du procureur de la République de Reims, à l’été 2023, contre respectivement le rectorat de l’académie de Reims et le directeur des ressources humaines de ce rectorat, Cyrille Bourgery.

Mme X. lui ayant posé des questions, le gendarme a finalement envoyé par mél à cette citoyenne une convocation (cf. PJ) d’où il ressortait qu’elle était soupçonnée d’avoir commis l’infraction suivante : « enregistrement visuel et sonore sans autorisation dans une audience juridictionnelle. » Néanmoins, la date et le lieu de cette supposée infraction n’apparaissaient pas, non plus que le texte de loi ou l’article du code pénal qui réprimeraient cette infraction.

Sachant que j’ai moi-même diffusé, sur mon compte Tiktok le 5 janvier 2025 et sur ma chaîne Youtube Canal JAC-K le 6 janvier 2025, un enregistrement vidéo de 5 minutes et 40 secondes où l’on me voit, moi et moi seule, interpeller publiquement l’actuel vice-président du tribunal administratif de Châlons-en-Champagne dans la salle d’audience du tribunal, le mardi 22 juin 2021, j’ai immédiatement compris de quel enregistrement visuel et sonore il s’agissait.

J’avais décidé, en pleine connaissance de cause, de faire cette diffusion plus de 3 ans après mon interpellation publique, dans le seul but de prouver ma bonne foi et la mauvaise foi de Olivier Nizet : celui-ci a eu en effet la légèreté de m’accuser de diffamation publique en visant une autre vidéo publiée sur ma chaîne Canal JAC-K le 26 juin 2023. L’enregistrement vidéo de mon interpellation publique a fait l’objet d’un constat d’huissier en bonne et due forme et sera versé au dossier de la plainte de O. Nizet contre moi, plainte qui sera jugée par la 17ème chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Paris le 9 janvier 2026.

Et bien sûr, comme j’ai pour principe de ne rien faire « dans le dos des gens », j’ai immédiatement informé O. Nizet et son avocat de cette publication.

Je suis convaincue, Madame la procureure de la République, que l’existence de cet enregistrement vidéo vous a été signalée par O. Nizet lui-même ou par son avocat Olivier Morice, classé « 5ème avocat le plus puissant de France » selon le site Internet GrandsAvocats.com :

Ce qui me fait considérer comme « lâche » votre procédé de faire convoquer la citoyenne Mme X., sans l’informer respectueusement et précisément dans quelles conditions elle allait être auditionnée à la gendarmerie de Mourmelon-le-Grand, c’est que vous auriez dû d’abord, Madame la procureure, me convoquer moi, en tant que la publicatrice assumée de cette vidéo. Je n’ose croire que vous craigniez de me faire convoquer dans une gendarmerie, vu le nombre de fois où j’ai dû m’y rendre immédiatement après que des quidams du rectorat de Reims ou de certaines juridictions administratives avaient porté contre moi des accusations infondées…

Par conséquent, J’EXIGE, Madame la procureure, D’ÊTRE CONVOQUÉE LE MÊME JOUR OÙ AURA LIEU L’AUDITION LIBRE DE MME X. À LA GENDARMERIE DE MOURMELON-LE-GRAND : je suis en effet l’instigatrice, la receleuse et la publicatrice de l’enregistrement vidéo de 5 mn 40 sec. qui a été fait le mardi 22 juin 2021 dans la salle d’audience du tribunal administratif de Châlons-en-Champagne.

Comme je l’ai écrit dans l’attestation que j’ai fournie le 7 février 2025 au gendarme Y., j’avais le droit de réaliser cet enregistrement pour conserver une preuve de mon accusation publique contre Olivier Nizet pour Déni de justice et complicité objective dans le Harcèlement moral professionnel organisé contre moi par quelques hiérarques du rectorat de Reims depuis le 1er juillet 2016. Vous n’ignorez pas, Madame la procureure, qu’au pénal la preuve est libre et que les enregistrements subreptices ont déjà été acceptés comme preuve par la cour de cassation française et par la cour européenne des Droits humains… Or, j’avais porté plainte pour Déni de justice contre Olivier Nizet deux semaines avant l’audience où je l’ai interpellé, soit le 7 juin 2021 : mon courrier était alors adressé à votre prédécessrice Ombelline Mahuzier (cf. PJ).

Malheureusement, votre prédécessrice n’a fait aucune enquête et n’a jamais convoqué O. Nizet, alors que le Déni de justice est réprimé par l’article 434-7-1 du code pénal. Et vous-même, Madame Annick Browne, avez également classé sans suite, sans convocation et sans enquête la seconde plainte que j’avais déposée contre O. Nizet le 7 octobre 2023.

Je m’interroge sérieusement, Madame Annick Browne, sur votre volonté de faire respecter la loi quelle que soit la notoriété, le statut professionnel et la « surface sociale » des justiciables qui croisent votre chemin. En effet, je vous rappelle que vous avez reçu de moi, le 12 octobre 2023, un courriel (cf. PJ) par lequel je vous demandais d’ajouter à ma plainte contre O. Nizet pour Déni de justice le nom de son collègue Antoine Deschamps, tout aussi prévaricateur et négateur de justice. Et je vous ai relancée à ce sujet par un courrier recommandé qui vous a été distribué le 30 janvier dernier…

Je conclus en réitérant fermement ma demande : J’EXIGE D’ÊTRE CONVOQUÉE LE MÊME JOUR OÙ AURA LIEU L’AUDITION LIBRE DE MME X. À LA GENDARMERIE DE MOURMELON-LE-GRAND, en qualité d’instigatrice, de receleuse et de publicatrice de l’enregistrement vidéo qui a été réalisé le mardi 22 juin 2021 au tout début de l’audience publique présidée par Olivier Nizet, alors président de la 2ème chambre du tribunal administratif de Châlons-en-Champagne, et qui a été diffusé les 5 et 6 janvier 2021 sur mon compte Tiktok et ma chaîne Youtube.

Je vous présenterai mes salutations civiques lorsque vous me traiterez à égalité avec les citoyens O. Nizet et A. Deschamps.

Jocelyne Chassard

Pièces jointes :

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