Rennes, propagande trans imposée lors des sorties scolaires et payée par nos impôts !
Par Gérard Delépine
A Rennes, propagande trans imposée lors des sorties scolaires et payée par nos impôts !
Le département d’ile et Vilaine, et la Région Bretagne subventionnent une sortie scolaire pour faire assister des enfants de l’école Jean Rostand de Rennes à un spectacle1 vantant la théorie du genre et les transformations sexuelles le 20 mars 2023.
Alors que les lacunes scolaires dans les matières fondamentales (français, maths2) atteignent des sommets, certains politiques gaspillent nos impôts et le temps scolaire pour propager une théorie fumeuse qui menace gravement l’équilibre psychologique de nos enfants !
Ce spectacle vise à banaliser les troubles psychologiques d’une infime minorité et utilise l’empathie des enfants pour ceux qui souffrent pour leur faire croire que les questions qu’ils se posent sur leur difficulté à devenir adulte pourraient être dues à leur identité sexuelle.
Ce plaidoyer militant trans est profondément trompeur car il ment par omissions
Il ne rappelle pas que les trans constituent une infime minorité de la population même aux USA qui en sont les champions. (5/10003). En France, selon la CNAM 4 seulement 8 952 personnes (1,3/10000) étaient titulaires d’une ALD pour « transidentité » en 2020.
Cette infime minorité est considérablement sur représentée dans les médias, les feuilletons télévisés (près de 50 séries chez Netflix dont des dessins animés et des mangas destinés aux mineurs) et au cinéma qui vient de décerner l’ours d’or de Berlin à une fillette interprétant une trans dans le documentaire que son réalisateur Nicolas Philibert a présenté comme « une tentative de renverser l’image que nous avons des personnes atteintes de folie« 5.
Il ne mentionne pas que 40% des trans finissent par se suicider6 7 ni que 14% des femmes trans sont contaminées par le virus du Sida8.
Il ne précise pas que les transformations sexuelles nécessitent des traitements médicaux et un suivi rigoureux à vie avec leurs effets secondaires propres9 (phlébites, ostéoporose…), et de très nombreuses interventions chirurgicales10 onéreuses, qui rendent définitivement stérile et qui sont fréquemment sources de complications en particulier urinaires, comme le rappelle le livre de A Shrier.
Il suggère qu’être trans permettrait de se sentir mieux dans sa peau. Pourtant l’université de Birmingham, après macroanalyse de plus de 100 études médicales internationales a conclu qu’il « n’était pas possible de se prononcer sur l’efficacité des chirurgies sur la santé mentale des personnes transgenres, une partie d’entre elles restant dépressives et même suicidaires après l’opération11.
De même, l’Association professionnelle mondiale pour la santé des personnes transgenres (WPATH), organisation radicale pro-trans, a tenté de prouver que les hormones et les bloqueurs de puberté diminuaient les taux de suicide chez ceux s’identifiant comme trans, et mais leur étude n’a pas réussi à prouver que c’était le cas.12
Il oublie de signaler que d’après BMC Public Health13 plus de 70% des trans s’estiment insatisfaits de leur vie.
Il passe sous silence le fait que près d’un tiers des trans regrettent leur choix et que certains s’estiment avoir été trompés au point de trainer en justice les médecins et les cliniques qui les ont mutilés. Globalement ce spectacle diffuse une information biaisée qui incite les enfants mal dans leur peau à se croire transsexuel.
Ce spectacle militant ne peut que perturber les mineurs
Pour les enfants, la difficulté réside dans la nature très partisane de l’information donnée, mais surtout dans leur impossibilité d’évaluer à cet âge ces informations et concevoir la portée de décisions qui feraient d’eux des patients à vie, prenant des médicaments chaque jour, et sacrifiant leur fertilité avec des mutilations irréversibles de leur corps (émasculation, hystérectomie, ovariectomie…).
Comme médecin, nous avons appris qu’après la petite enfance et la découverte des différences entre le corps du petit garçon et celui de la petite fille, venait une période dite de latence pendant laquelle les problèmes de sexe ne sont pas à l’ordre du jour, entre environ trois et douze ans.
Et voilà que selon le bon plaisir de quelques activistes trans parvenus aux postes de responsabilité, il faudrait perturber cette période de construction silencieuse ?
Les enquêtes sur les périodes de bonheur montrent que les années entre dix et quatorze ans sont les plus compliquées et donc moins susceptibles de procurer du bonheur. Beaucoup d’enfants et d’adolescents se sentent naturellement mal dans leur peau et cet inconfort a été fortement accru par les confinements récents. Utiliser ce mal être transitoire pour leur faire croire qu’il exprimerait un doute sur leur identité sexuelle ne peut que l’aggraver.
Certains trans ont ainsi témoigné sur radio canada14 : « Tu dis que tu es trans et on tient ça pour acquis, me dit Jesse. C’est très rapide. Et, autant je crois que le mouvement trans cherchait, de bonne foi, au départ, à aider des gens mal dans leur peau, autant je crois que cette posture peut être dangereuse. Regardez-nous, dit-elle, parlant d’Helena, de Dagne et d’elle-même, nous étions des adolescentes angoissées, mal dans leur peau. La transition a, chez chacune de nous, généré une détresse extrême. Je n’ai jamais été aussi suicidaire que lorsque j’étais en train de changer de sexe. »
L’expression de sa sexualité est du domaine privé des adultes et ne doit pas envahir l’école qui doit rester neutre. Ainsi que le regrettaient certains élus « Cette campagne, sous couvert d’appel à la tolérance, expose aux yeux de tous, et en particulier des enfants, des situations sexuelles et familiales qui n’ont pas à être promues ni encouragées ». Le devoir des parents est de protéger leurs enfants de tout ce qui les perturberaient et ils doivent donc manifester contre cette propagande faite lors une sortie scolaire payée par nos impôts.
Une cinquantaine de psychiatres, de médecins d’autres spécialités et d’intellectuels a d’ailleurs dénoncé une « emprise idéologique sur le corps des enfants » faite au nom de l’émancipation de « l’enfant-transgenre »15.
Des membres des communautés gays et trans s’inquiètent du lobbyisme forcené de ceux qu’ils appellent « des terroristes du wokisme » et s’émeuvent du tort que cause à leur communauté cette propagande extrémiste. Leur plus grande visibilité creuse une fracture dans la société et suscite beaucoup de réactions de rejet. Une précédente campagne d’affichage censée lutter contre la discrimination des gays et trans a d’ailleurs été malheureusement suivie par une augmentation des violences contre les minorités sexuelles. Beaucoup de personnes se revendiquant comme LGBT+ ont constaté que « cette campagne est un échec ».
Cette propagande Trans est contre-productive pour les minorités sexuelles
Son exposition croissante et trop souvent agressive dans l’espace public fragmente la société et est suivie par une augmentation des violences envers les minorités mises en lumière, ainsi que le constatent l’Ifop 16 Human Rights Watch ou SOS Homophobie « Les personnes LGBT de plus en plus en danger 17 ».
La Haute Cour de Londres a demandé l’arrêt des prescriptions de bloqueurs de puberté chez les enfants, constatant qu’avant 13 ans « il est hautement improbable qu’un enfant soit compétent pour consentir à l’administration d’inhibiteurs de puberté », et qu’avant 16 ans, ils ne peuvent prendre ce traitement que s’ils en comprennent les conséquences immédiates et à long terme.
La HAS rappelle18 que pour ces traitements « le consentement de l’adolescent et de ses deux parents est requis tant que l’adolescent est mineur. »
Quelques rappels scientifiques sur l’évolution des espèces et le rôle déterminant des sexes.
La reproduction sexuée est vraisemblablement apparue il y a environ 1,5 milliard d’années avec les premiers eucaryotes et l’apparition du noyau de la cellule qui abrite l’ADN. Cette reproduction sexuée crée des individus tous uniques, tous différents, grâce au brassage du patrimoine génétique et permet d’améliorer les espèces par une plus grande rapidité d‘évolution et une adaptation plus facile aux changements du monde extérieur. Pour cette raison la reproduction sexuée est adoptée par tous les organismes supérieurs (animaux et plantes) qui comportent des organes mâles et des organes femelles définis par leurs chromosomes dès la conception. Le nier est antiscientifique.
La théorie du genre n’est qu’une construction intellectuelle sans aucune réalité organique; ce n’est pas être transphobe que de rappeler cette vérité biologique.
Un homme adulte peut se sentir femme, adopter un prénom féminin et se comporter en femme Trans; c’est son droit et il faut le respecter. Mais même après traitement médical permanent et remodelage chirurgical complet, il ne peut porter d’enfant.
Prétendre qu’un homme pourrait porter un enfant comme l’a fait le planning familial19 est parfaitement mensonger : la grossesse d’un homme trans nécessite qu’il ait conservé ses organes reproducteurs féminins (ses ovaires, ses trompes et son utérus) et ne fait que rappeler qu’il reste biologiquement une femme, même s’il se croit homme et se déclare comme tel.
Une femme adulte peut se revendiquer homme trans, adopter une identité masculine et un comportement masculin; c’est son droit et il faut le respecter. Mais même après traitement médical continu et remodelage chirurgical complet, il ne peut avoir d’érection que grâce à une pompe qu’il doit actionner à chaque fois et reste incapable de secréter du sperme ou d’éjaculer.
La plupart des personnes transgenres qui le peuvent n’acceptent pas l’idée d’avoir un enfant naturellement parce que cela implique qu’elles utilisent leurs organes génitaux qui leur rappellent leur sexe réel, renforcent leur dysphorie de genre et les mettent très mal à l’aise.
Luttons contre la propagande transsexuelle aux enfants et en particulier à l’école
Certains activistes trans extrêmes font pression pour qu’un nombre toujours croissant d’opinions et de déclarations soient considérées comme transphobes, même lorsque c’est infondé.
En France, des personnalités sont « perpétuellement harcelées, menacées, diffamées, injuriées, violentées physiquement », lorsqu’elles osent dénoncer « les dérives du transgenrisme », à l’image de des féministes 20 ou de cette journaliste et qui a été harcelée et qualifiée de transphobe pour avoir interviewé des personnes qui ont détransitionné (décidé de ne plus être transgenre) et voulu rendre compte de la complexité de ces cheminements personnels21.
Ne cédons pas à ces intimidations qui ne constituent que des tentatives de restreindre la liberté d’expression et d’empêcher un débat démocratique sur un problème sociétal utilisé par des politiques.
S’il est normal de respecter les choix sexuels éclairés des adultes, il faut dénoncer fermement cette propagande transsexuelle mensongère faite aux enfants, car elle risque de les perturber psychologiquement à un âge difficile. Elle ravive inutilement la discorde dans la société et nuit aux minorités sexuelles comme l’ont été certaines campagnes précédentes mettant en affiche gays et trans.
Alors que les fanatiques qui croient réellement que les enfants peuvent changer de sexe sont très minoritaires, les professionnels de l’éducation, de la psychothérapie et de la médecine qui restent silencieux sont complices de ce scandale contemporain.
Dénonçons les propagandes transsexuelles délivrées aux enfants à l’école !
Boycottons cette propagande folle basée uniquement sur le ressenti d’une minorité d’activistes trans mal dans leur peau et manipulés par des politiques en quête d’électeurs, qui nient les évidences biologiques et veulent enrôler nos enfants dans leur secte entrainant des traitements potentiellement dangereux et des troubles psychiques conduisant au suicide dans 40% des cas.
L’identité sexuelle est déterminée lors de la fécondation par l’appariement des chromosomes sexuels ; le genre n’est qu’un ressenti, une apparence qu’il faut respecter, mais ne pas promouvoir chez les mineurs.
Pour commenter sur Twitter et vous adresser à l’école :
https://twitter.com/AssociationPEC/status/1631736818126258188?t=4U92-m0peHNK_CLjEIzigw&s=19
Pour contacter l’école par mail, adresse + liste en CC :
https://t.me/stock_infos_PEC/978
Pour contacter #ProtegeonsNosEnfants #LGBTisme #Transactivisme #ParentsEnColere #MamiesEnColere
Site internet (cliquez directement sur aller sur parents en colère ) :
collectifsPEC.fr
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1 Camille une fille dans un corps de garçon, une fille qui attend la mutation »
2 https://nouveau-monde.ca/sauvez-lenseignement-des-mathematiques-en-france/
3 https://williamsinstitute.law.ucla.edu/publications/trans-adults-united-states/?_sm_au_=iVV5Zj8QFq5k5M06
4 Picard H, Jutant S. Rapport relatif à la santé et aux parcours de soins des personnes trans. Paris: Ministère des
Solidarités et de la Santé ; 2022. https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/rapport_sante_des_personnes_trans_2022.pdf Winter S
5 https://www.france24.com/fr/info-en-continu/20230225-suspense-%C3%A0-la-berlinale-dans-l-attente-de-l-ours-d-or
6 https://williamsinstitute.law.ucla.edu/publications/suicidality-transgender-adults/
7 https://la-verite-vous-rendra-libres.org/devenir-trans-mene-trop-souvent-au-suicide-informez-familles-et-candidats-pour-leur-securite/
8 https://www.cdc.gov/hiv/clinicians/transforming-health/
9https://www.acthe.fr/upload/1445685811-hormones-consequences.pdf
10 https://www.profession-gendarme.com/transition-de-genre-et-chirurgie-un-bien-triste-bilan/
11 Anderssen N, Sivertsen B, Lønning KJ, Malterud K. Life satisfaction and mental health among transgender students in Norway. BMC Public Health. 2020 Jan 30;20(1):138. doi: 10.1186/s12889-020-8228-5. PMID: 32000747; PMCID: PMC6993484.
12 Matt Walsh sénateur républicain américain
13 Norman Anderssen Life satisfaction and mental health among transgender students in Norway BMC Public Health 30 January 2020 https://bmcpublichealth.biomedcentral.com/articles/10.1186/s12889-020-8228-5
14Émilie Dubreuil « Je pensais que j’étais transgenre » 13 mai 2019 https://ici.radio-canada.ca/info/2019/05/transgenre-sexe-detransitionneurs-transition-identite-genre-orientation/
15 Changement de sexe chez les enfants : « Nous ne pouvons plus nous taire face à une grave dérive » https://www.lexpress.fr/idees-et-debats/changement-de-sexe-chez-les-enfants-nous-ne-pouvons-plus-nous-taire-face-a-une-grave-derive_2158725.html
16 https://www.jean-jaures.org/wp-content/uploads/drupal_fjj/redac/commun/productions/2019/0513/rapport.pdf
17 https://www.la-croix.com/Monde/personnes-LGBT-danger-2023-02-21-1201256255
18 https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2022-09/reco454_cadrage_trans_mel.pdf
19 https://www.lefigaro.fr/actualite-france/des-hommes-aussi-peuvent-etre-enceints-une-campagne-du-planning-familial-fait-polemique-20220820
20 https://www.marianne.net/societe/accusations-de-transphobie-il-y-a-une-offensive-transactiviste-contre-le-feminisme
21 Des personnalités dénoncent la plainte déposée contre la journaliste accusée de transphobie Dora Moutot. Une trentaine de personnalités ont publié une tribune dans laquelle elles s’insurgent de la plainte déposée contre la journaliste Dora Moutot, accusée de “transphobie”. valeursactuelles.com 28 février 2023
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