Gare au COVID // Gautier sans H – Parodie Brassens coronavirus
Un rhume, pas même une grippe,
et la Terre elle-même éternue…
Gare au délire
Il se dit chez les alertés
Que cette histoire de virus
Serait bien plus sophistiquée
Et truffée d’épines de cactus.
Il terrorise tout le monde
C’en est à craindre l’infarctus
Et l’angoisse est tellement profonde
Que chacun tremble pour son anus
Gare au délire
Il nous est parvenu de Chine
Où l’on imaginait le pire
Ni une ni deux, mieux qu’l’aspirine
Deux hôpitaux fallait construire
C’est en dix jours que le premier
Sortit de terre sous nos yeux
Il prit le nom halluciné
« De la montagne du dieu du feu »
Gare au délire
Et c’est bien ce qui se passa
De l’angoisse naquit la folie
Mettant le feu dans les médias
En quête de buzz à tout prix
D’un gros rhume aux symptômes mineurs
Ils firent une grippe catastrophique
Semant panique, troubles et terreur
D’où nait le délire médiatique
Gare au délire
Des médecins généralistes
Habitués aux grippes tueuses
Crièrent aux propos alarmistes
Dénoncèrent les infos trompeuses
Ils avancèrent des chiffres clairs
Disant qu’la grippe tuait bien plus
Que personne n’en faisait mystère
Pourquoi les prendre pour des gugus ?
Gare au délire
Aux médecins généralistes
On opposait en épilogue
Ici, épidémiologistes
Là, corrompus infectiologues
Qui du haut de leur grand savoir
Raillaient leurs confrères de terrain
Force doit rester au Pouvoir
Sans quoi on choit dans le bousin
Grâce au délire
Le résultat, à notre grand tort
C’était de n’y comprendre rien
C’est alors que les croque-morts
Prirent le visage de la Buzin
De Philippe, de Macron, des leurs
N’ayant en tête que le vaccin
Jouant du virus et d’la peur
Pour en user en mode malsain
Gare au délire
Crise financière, retraites, climat,
Le nucléaire, les Gilets Jaunes,
Municipales : branl’bas d’combat
Du corona ils firent l’axiome
Avant, Macron s’inquiétait pas
Les masques profitèrent aux voisins
Comme deux ronds d’flan on s’retrouva
A peine moins buses que la Buzin
Grâce au délire
Ils accentuèrent la panique
Imposèrent le confinement
Nous exposant aux flics sadiques
Pour le moindre petit déplacement
Plus de violence, de gens à terre
De divorcés et de ruinés
Moins de défenses immunitaires
Plus de morts et de suicidés
Grâce au délire
On espérait qu’avec l’été,
Le ciel, le soleil et la mer
La Raison allait l’emporter
Amèrement ce fut le contraire
D’une courbe plate ils firent une vague
Et sur la panique ils surfèrent
Faudrait pas croire que c’est une blague
Un couvre-feu ils imposèrent
Gare au délire
Foi d’infectiologues officiels
A la réputation indemne :
Le confinement est plus mortel
Que le virus honni lui-même
Chacun chez soi est interné
Sous le prétexte d’un péril grave
Ils disent, ces fous, ces pieds nickelés
« C’est pour votr’ bien », futurs esclaves
Gare au délire
D’un point de vue de santé publique
Traitant d’une maladie bénigne
C’est l’honneur de la politique
De rejeter le choix indigne
De transformer un rhume mineur
En grippe qui en grand nombre tue
Semant panique, troubles et terreur
Au point qu’la Terre elle-même éternue
(ou : Et la Terre elle-même éternue)
Grâce au délire
Nota bene :
« les auteurs proposent le texte de la parodie du Gorille « Grâce au délire » pour que tout interprète qui le souhaite puisse se l’approprier, et pour si possible en faire une vidéo et la publier sur internet ». Merci à tous les artistes qui voudront s’y essayer de m’adresser leurs vidéos.
Laisser un commentaire