Christophe Castaner accuse des Gilets jaunes d’avoir « attaqué » son domicile
Des manifestants se sont rendus devant la maison de Christophe Castaner à Forcalquier (Alpes-de-Haute-Provence). | DANIEL FOURAY / OUEST-FRANCE
Le ministre de l’Intérieur déplore l’action menée par des manifestants devant sa résidence de Forcalquier, dans les Alpes-de-Haute-Provence. Les intéressés parlent d’une ambiance « cool ».
Sur tous les fronts, ces dernières semaines, en particulier celui des Gilets jaunes, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a révélé que son domicile avait été la cible de manifestants, jeudi 22 novembre.
La locataire de la place Beauvau a fait ces confidences à Midi Libre, ce vendredi, lors d’une rencontre avec des lecteurs du quotidien, à Nîmes (Gard).
« Ma maison personnelle à Forcalquier (Alpes-de-Haute-Provence), où j’ai ma femme et ma fille, a été attaquée hier (jeudi) par les Gilets jaunes », a dit le ministre de l’Intérieur, après avoir fustigé les « violences, insultes, attaques racistes, antisémites, homophobes » commises depuis le début du mouvement par certains manifestants.
« Qu’on ne touche pas à ce qui relève du privé »
À propos de ceux qui ont visé sa résidence dans le Sud, jeudi, Christophe Castaner précise qu’ « ils étaient là à faire des selfies, à poster des messages sur Facebook ».
« Qu’ils m’attaquent, qu’ils m’insultent, qu’ils trouvent que je sois nul, je l’entends », a affirmé le ministre de l’Intérieur. « Mais qu’on ne touche pas à ce qui relève du privé », a-t-il réclamé.
Des randonneurs ? Non, des Gilets jaunes
Une longue vidéo diffusée sur Facebook par les Gilets jaunes de Manosque montre des randonneurs tentant de franchir un barrage de gendarmerie près du domicile du ministre, avant de revêtir des gilets fluo et de plaisanter au sujet du ministre devant les forces de l’ordre, sans commettre de violences. « On a chanté ‘Macron démission’. On a joué à 1, 2, 3, soleil. C’était vraiment une ambiance cool », a détaillé de son côté Julien, un manifestant, qui dénonce les mensonges du ministre.
Source : Ouest-France
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