Christophe Castaner visite les unités d’élite du GIGN et du Raid
Bièvres, ce samedi 27 octobre 2018. Le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner (au centre) et son secrétaire d’État Laurent Nunez sont venus rencontrer les troupes qui composent le Raid. LP/N.C.
Le ministre de l’Intérieur s’est rendu ce samedi matin dans les locaux des deux unités d’élite installées dans les Yvelines et l’Essonne. Un exercice traditionnel pour tout nouveau locataire de la place Beauvau.
C’est un rituel quasi immuable. A peine nommé, le nouveau ministre de l’Intérieur visite les policiers d’élite. Pour Christophe Castaner, locataire de la place Beauvau depuis le 16 octobre, la rencontre s’est déroulée s’est déroulée ce samedi. D’abord dans la caserne de Satory à Versailles (Yvelines) pour voir les gendarmes du GIGN. Puis à Bièvres (Essonne) dans les locaux des policiers du Raid.
Flanqué de Laurent Nunez, secrétaire d’Etat auprès de son ministère, Christophe Castaner a débuté sa journée par une séance de tir en « ambiance nocturne » assez impressionnante auprès du GIGN. Il a ensuite rendu hommage à ces « hommes et femmes » qui vivent dans l’anonymat et qu’il convient de « mettre en lumière ».
Versailles, samedi 27 octobre. Christophe Castaner, le nouveau ministre de l’Intérieur, lors de sa visite au GIGN, unité installée à la caserne de Satory./LP/L.M.
« C’est une force exceptionnelle, puissante, enviée à l’étranger et qui a su s’organiser depuis 2015 pour se montrer encore plus efficace », a vanté le ministre, faisant notamment référence aux six antennes GIGN sur le territoire (Toulouse, Orange, Tours, Dijon, Reims et Nantes). Elles sont capables de se projeter en moins de 30 minutes sur n’importe quel acte terroriste.
Le même rituel que Gérard Collomb l’an passé
« Le risque terroriste existe. Nous devons être armés pour y faire face », a encore ajouté Christophe Castaner. Tandis qu’un élu local tentait de comptabiliser le nombre de ministres de l’Intérieur qu’il avait vu visiter le GIGN. En vain.
Après le GIGN, c’est à l’unité de recherche, assistance, intervention, dissuasion, plus connue sous l’acronyme du Raid, que le tandem ministériel s’est rendu. Installée à Bièvres depuis 33 ans, cette unité d’élite de la Police nationale a pour mission de lutter contre le crime organisé, le grand banditisme et le terrorisme.
Le programme était le même que l’année dernière, lors de la visite du prédécesseur Gérard Collomb. Après un long moment d’échange avec le chef du groupe et la présentation des différentes armes utilisées lors des interventions, une démonstration de la force du Raid s’est déroulée devant un des bâtiments principaux du site.
Une fausse prise d’otage dans les locaux du Raid
Le scénario est simple : un couple a été pris en otage par trois terroristes armés qui se réfugient dans un appartement. Rapidement, un sniper, parfaitement camouflé, a réussi à neutraliser un des criminels qui apparaissait à l’une des fenêtres.
Un des faux terroristes mis hors de combat par les troupes du Raid à Bièvres./LP/N.C.
Dans le même temps, six hommes, entraînés à l’alpinisme à Chamonix sont descendus en rappel le long de la façade pendant qu’un second groupe s’introduisait dans le bâtiment afin de neutraliser les preneurs d’otage.
L’un d’entre eux, qui tenté de s’enfuir, a été rattrapé par un chien d’assaut de l’unité aussitôt rejoint par les maîtres-chiens. Un exercice salué par le ministre qui a ensuite repris la route.
Source : Le Parisien
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