À 51 ans, le capitaine Philippe Tisnerat dit Larroujat est revenu sur les terres de son enfance. Ce natif de Gan, qui travaillait jusqu’ici en Haute-Savoie, a profité d’une opportunité de poste au sein de la gendarmerie d’Oloron pour se rapprocher de ses attaches familiales béarnaises.
De par son grade, PhilippeTisnerat dit Larroujat devient le second de la compagnie de gendarmerie d’Oloron, qui commande l’ensemble des unités de l’arrondissement, dont les antennes de Laruns, Bedous,Monein, le Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie, ainsi que la brigade de recherche territoriale.«En tout et pour tout, une centaine de gendarmes travaillent sur tout le Haut-Béarn. » Arrivé depuis un mois, le gendarme a déjà pu se faire une idée de la typologie du territoire : « du fait de l’attractivité des loisirs de montagne, l’activité est aussi importante en été qu’en hiver.Notre présence et notre vigilance doivent donc être constantes. »
« On s’appuie sur les citoyens »
Pendant quatre mois, Philippe Tisnerat dit Larroujat travaillera en filage avec le capitaine Denis Mangin, qu’il remplacera définitivement au mois de décembre après son départ en retraite. « Je profite de son expérience du terrain, ainsi que de sa connaissance des élus. »
Le nouveau capitaine souhaite d’ailleurs profiter des mois qui viennent pour « consolider les relations qu’entretient la gendarmerie avec la population duHaut-Béarn. Il est indispensable pour nous de développer continuellement le contact avec les locaux, que ce soit en montagne ou en vallée, car personne ne connaît le territoire mieux qu’eux : on s’en rend bien compte lorsqu’on doit rechercher des gens perdus en forêt, par exemple. On s’appuie sur les citoyens pour faire notre travail, et il faut donc prendre en compte leur ressenti. »
« Pas à l’abri des cambriolages »
Pour ce qui est du taux d’infractions au sein du secteur, PhilippeTisnerat dit Larroujat estime que « les problématiques locales sont identiques à celles de n’importe quel bassin du pays.La délinquance d’appropriation est bel et bien présente : ce n’est pas parce qu’on est au pied des Pyrénées qu’on est à l’abri des cambriolages, par exemple. C’est pourquoi nous essayons de mener des campagnes de prévention auprès de la population pour leur conseiller d’adopter des habitudes simples : veiller à ne laisser aucune porte ouverte en partant de chez soi, demander aux voisins s’ils n’ont pas observé des allers et retours suspects… »
Interrogé sur l’incendie des tribunes de Saint-Pée survenu en mars dernier, le capitaine informe que « l’enquête suit son cours : pour le moment, aucune hypothèse n’est privilégiée. »
Source : La République des Pyrénnées
Laisser un commentaire