Blois – Les proches d’Angelo Garand entendus par le juge

Dans le cadre de l’information judiciaire sur la mort d’Angelo Garand, tué lors de son interpellation par la gendarmerie, le 30 mars dernier, à Seur, les auditions de ses proches ont débuté, annonce sa famille dans un communiqué. Les membres de la fratrie se sont constitués partie civile dans ce dossier. Ils contestent la thèse de la légitime défense privilégiée par le parquet de Blois, qui, quelques jours après les faits, a ouvert une information judiciaire pour « violences avec arme ayant entraîné la mort sans intention de la donner ».

Angelo Garand, un gitan de 37 ans et père de trois enfants, n’avait pas regagné la prison de Vivonne (Vienne) à l’issue d’une journée de permission accordée en septembre 2016. La gendarmerie avait localisé le fugitif dans la maison de ses parents à Seur et avait fait intervenir l’antenne du GIGN de Tours pour l’interpeller, l’homme étant susceptible d’être armé. Les militaires ont indiqué avoir fait feu sur Angelo Garand qui se serait précipité vers eux, un couteau à la main, malgré avoir reçu une décharge de pistolet à impulsion électrique. Les cinq proches, présents au moment des faits, affirment qu’il n’y a eu aucun mot, aucune sommation et que les hommes du GIGN auraient tiré aussitôt entrés.

Source : La Nouvelle République

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