Entre 50 et 80 hommes, des forces spéciales françaises notamment, seront à pied d’œuvre « dans trois jours » dans la zone, selon une source militaire française. Ils seront dotés de capacités de guidage aérien pour appuyer les soldats nigériens au sol.
La force française Barkhane – constituée de 4.000 soldats – mène des opérations antiterroristes, notamment transfrontalières, sur cinq pays du Sahel : Mauritanie, Mali, Niger, Tchad et Burkina Faso.
Le Niger en proie aux troubles
Au Niger, elle dispose de quatre avions de chasse Mirage 2000 et cinq drones Reaper, chargés de collecter du renseignement. Des soldats français sont aussi postés à Madama, dans le nord du Niger, à la frontière avec la Libye, et à Diffa dans l’extrême sud-est du pays, ciblée par le groupe islamiste nigérian Boko Horam.
Début novembre 2016, cinq soldats nigériens avaient déjà été tués et quatre portés disparus après une « attaque terroriste » contre Banibangou, une autre localité de Ouallam. En octobre, un peu plus au nord-est dans la région voisine de Tahoua, 22 soldats nigériens avaient été tués lors de l’attaque d’un camp de réfugiés à Tézalit.
Malgré des frontières considérées comme poreuses, le Niger apparaît comme l’un des pays les plus stables dans une zone en proie aux troubles. Autour du Niger, Mali, Libye et Nigeria notamment sont tous confrontés à des groupes armés djihadistes.
Source : 20 Minutes
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