Alençon La gendarmerie manque d’effectifs dans l’Orne
Lors de la Sainte-Geneviève, patronne de la gendarmerie célébrée chaque année, le commandant du groupement de gendarmerie est revenu sur le manque d’effectifs qui pèse sur le département.
Patronne de la gendarmerie, Sainte-Geneviève a été célébrée par l’ensemble des gendarmes de l’Orne, les Amis de la Gendarmerie et les réservistes du département. « Un rituel important pour notre institution » a rappelé le lieutenant-colonel Pierre Baillargeat, nouveau commandant du groupement de gendarmerie, qui a officiellement pris ses fonctions le 1er août.
Cérémonie de la Sainte-Geneviève présidée par @Prefet61. Soutien, fierté et reconnaissance !
Unité spéciale antiterroriste
Dans les salons de la préfecture de l’Orne, à Alençon, il a dressé un rapide bilan, « non chiffré », sur la situation dans l’Orne.
Il a notamment rappelé la nécessité de « moderniser l’institution » et de « simplifier les démarches pour être plus opérationnel sur le terrain ».
Après une année marquée par le risque élevé d’attentats sur le sol français, le patron des gendarmes ornais a indiqué que le département faisait partie intégrante de la lutte contre le terrorisme. À ce titre, une unité spéciale, nommée PSIG Sabre, sera opérationnelle « à partir de 2018 ». Une vingtaine de gendarmes d’Alençon sera ainsi formée et équipée (fusils d’assauts, gilets pare-balles plus efficaces, véhicules adaptés…). « Cela entre dans le cadre du schéma national d’intervention destiné à répondre aux situations critiques de terrorisme », explique le lieutenant-colonel.
« Cette unité pourra intervenir plus rapidement en cas d’attaque terroriste, avant l’arrivée des unités d’élite. »
De plus en plus de réservistes
Ce dernier a également souligné l’importance des réservistes dans le département. Leur contribution a sensiblement augmenté cette année. Il indique que :
« Les 195 réservistes du département, des citoyens volontaires, très jeunes pour la plupart, ont effectué 5 000 jours d’emploi en 2016 contre 2 000 en 2015. »
Cette augmentation de la réserve et de son nombre d’heures de présence vient « contrebalancer » des effectifs de la gendarmerie en baisse dans l’Orne. « Il y a eu plusieurs départs en 2016 », confirme le lieutenant-colonel, qui recense :
« L’Orne ne disposait déjà pas d’énormes unités. Il manque environ 20 gendarmes par jour et cela pèse à certains endroits du département. »
« L’augmentation du nombre de réservistes voulu par le gouvernement est donc une aubaine. »
Il y a actuellement 438 gendarmes dispersés dans le département mais pour les années à venir :
« L’Orne est la priorité en termes de répartition. Des jeunes sont actuellement en formation, nous sommes donc dans une phase de transition. »
Source : Orne Hebdo
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