La forêt tropicale attend 72 gendarmes mobiles argentanais
Les mobiles à l’entraînement. | Gendarmerie nationale
Une partie de l’escadron part jeudi en Guyane dans un climat de violences élevées. Les gendarmes quittent chevreuils et sangliers pour les sangsues et les moustiques.
Après l’entraînement à Argentan, 72 gendarmes argentanais, âgés entre 25 et 30 ans, partent ce jeudi vers la Guyane pour trois mois. Là-bas, ils seront associés à 378 autres militaires venus d’autres régions françaises, pour l’opération Harpie.
Quels sont les objectifs de la mission ?En Guyane, ils auront pour mission de lutter contre les atteintes aux personnes et aux biens, contre l’immigration irrégulière, le banditisme élevé sur ce territoire et contre l’orpaillage (exploitation artisanale d’or) illégal. Les gendarmes seront susceptibles d’intervenir sur le maintien de l’ordre. Le capitaine Thierry Ponchaux est à leur tête. Il connaît déjà le terrain.
Quelles sont les conditions sur place ?98 % du territoire de la Guyane est couvert par la forêt équatoriale. « Là-bas, la bête féroce n’est pas l’anaconda mais le moustique qui peut te filer le palu », lance le lieutenant Baptiste Moncarré, commandant du peloton d’intervention de l’escadron de la gendarmerie mobile.
Fin 2013, la préfecture a enregistré 12 000 armes en Guyane pour une population de 245 000 habitants, sans compter les armes illégales. L’orpaillage clandestin constitue l’une des causes des nombreuses circulations d’armes. « En cas de problèmes, ils n’hésitent pas à en faire usage », explique-t-il.
Source : Ouest France
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