Cazeneuve annonce la création de 4 nouvelles antennes régionales du GIGN
GENDARMERIE «Dans le combat que nous menons contre le terrorisme, la gendarmerie joue un rôle fondamental grâce à son maillage territorial», a déclaré le ministre de l’Intérieur…
Des gendarmes du GIGN. – SIPA
Quatre nouveaux pelotons d’intervention interrégionaux de gendarmerie, antennes régionales du GIGN, vont être créés afin de renforcer «le rôle fondamental» de la gendarmerie dans la lutte contre le terrorisme, a annoncé ce lundi le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve. Ils seront basés à Nantes, Tours, Reims et Mayotte, et viendront s’ajouter aux trois déjà existants à Orange, Toulouse et Dijon.
«Dans le combat que nous menons contre le terrorisme, la gendarmerie joue un rôle fondamental grâce à son maillage territorial, à sa capacité d’analyse et de recueil du renseignement, à ses compétences en matière judiciaire et d’intervention, à son organisation spécifique placée sous un commandement unique qui lui permet de monter rapidement en puissance en cas d’attaque terroriste», a déclaré le ministre lors de ses voeux à la gendarmerie, sur la base du groupement blindé de la gendarmerie mobile à Versailles-Satory (Yvelines).
Arrêter les «vaines querelles»
«Face au caractère diffus de la menace» terroriste, il a également appelé les différentes composantes des forces de l’ordre à «partager l’information» et à «travailler main dans la main». «La responsabilité qui est la nôtre est trop importante pour que nous laissions les vaines querelles et les petites concurrences parasiter la poursuite des objectifs qui nous sont communs», a expliqué Bernard Cazeneuve. Par ailleurs, «nous devons faire évoluer l’articulation des zones de compétences propres à la gendarmerie et à la police. Le sujet est sensible, j’en ai bien conscience, et les difficultés sont nombreuses», a-t-il déclaré.
«La menace est plus élevée qu’elle ne l’a jamais été», a insisté le ministre, évoquant «des cellules disséminées dans plusieurs pays européens et susceptibles de planifier un attentat de façon concertée» et «les risques liés à des comportements d’imitation de la part d’individus qui répondent aux mots d’ordre de Daesh en attaquant nos concitoyens sans nécessairement s’inscrire dans un réseau formel».
Ainsi, les attaques contre un commissariat parisien le 7 janvier et l’agression d’un enseignant juif à Marseille lundi «procèdent du même effet que peut avoir la propagande funeste de barbares sur des esprits qui, parfois psychologiquement faibles ou confrontés à des difficultés personnelles, passent à l’acte», a-t-il estimé.
Source : 20 Minutes
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