Drogue : une centaine de gendarmes mobilisée
Les pièces saisies par les enquêteurs. Au premier plan à droite, une chambre artisanale de culture de cannabis. |
Vaste opération, hier, en Mayenne, Sarthe et Ille-et-Vilaine. Quatorze suspects ont été interpellés et gardés à vue, de la drogue et des armes saisies. Le résultat de quinze perquisitions.
Des plants de cannabis, de la résine de cannabis, de la drogue de synthèse, une importante somme d’argent liquide, des armes, fusils, pistolets et Taser.
Tout ceci a été saisi lors d’une opération d’envergure menée hier par la gendarmerie contre un réseau de trafiquants de stupéfiants, dans le nord de la Mayenne, dans la Sarthe et en Ille-et-Vilaine.
Des ordinateurs et des téléphones utilisés pour ce trafic, ainsi que des chambres de culture de cannabis ont aussi été placés sous scellés.
Deux ans d’investigations
Au total, quinze perquisitions ont été conduites par plus d’une centaine de gendarmes des trois départements. Elles ont débouché sur quatorze placements en garde en vue à la caserne Mayran, à Mayenne, où siège un escadron de la gendarmerie mobile et où se déroulaient les auditions des suspects, hier.
« C‘est un travail d‘investigations lourdes et profondes de deux ans qu‘ont fait les enquêteurs de la gendarmerie », explique le chef d’escadron Laurent Le Guyader, commandant de la compagnie de la ville de Mayenne, qui a dirigé les interventions. « Cette opération a été menée parallèlement à l’état d’urgence et en plus des missions classiques de la gendarmerie », souligne le lieutenant-colonel Bièvre, commandant du groupement de gendarmerie de la Mayenne.
Cette opération a mobilisé d’importants moyens. Quatre équipes cynophiles sont intervenues, deux techniciens en investigation criminelle – l’équivalent de la police scientifique et technique – trois enquêteurs spécialistes des nouvelles technologies, ainsi que des moniteurs en intervention professionnelle de l’escadron de gendarmerie mobile de Mayenne.
Leur rôle est d’assurer notamment la sécurité des autres militaires au cours d’une opération.
Source : Ouest-France
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