Il était une fois en Ripoublik,

Une petite Fable de Nicolas Zahar

Il était une fois en Ripoublik,

Il y a fort longtemps de cela, par une divine Providence, naquit un merveilleux Royaume sous le signe d’un baptême qui donna durant plus de 13 siècles une succession de rois très chrétiens à la Reine des Nations, et une progéniture si riche que sa population représenta les deux tiers de celle de l’Europe. Ceux qui comptaient dans le monde parlaient et pensaient dans sa langue et sa culture constituait alors l’essentiel et le principal de la Civilisation, tout à la fois de la civilisation européenne et de la civilisation chrétienne, toutes étant alors indissociables, inséparables malgré les erreurs plus ou moins éphémères qui sortaient de ses excréments. Les bons principes se confondaient alors avec le bon sens et la vraie morale catholique.

Bien sûr, ce royaume n’était point parfait, comme chaque chose ici-bas, et la vermine rampait dans les fruits les plus pourris. C’est d’ailleurs dans un épais fumier que l’odeur de la République envahit les nez les plus orgueilleux et vicieux. L’odeur fût si putride que tous les cœurs malades finirent par se soulever sous les chaleurs de l’été 1789. Un siècle plutôt déjà la vermine avait achevé ses mauvaises œuvres chez nos voisins calvinistes, suite logique de leur infamie.

Après un tour sur elle-même et sa Terreur qui servira de matrice à tous les totalitarismes ensuite, la République s’acheva par d’impériales désastres dans les eaux devenues rouges de la Bérézina, puis dans les plaines de Waterloo où gisent tant d’enfants de cette Nation. Par une divine surprise le principal vainqueur de l’ogre républicain imposa aux ennemis de cette Nation qu’elle ne fût point découpée, partagée, divisée, martyrisée, anéantie mais au contraire maintenue, et même ressuscitée. 

Après seulement une génération, la vermine ressurgit et à nouveau ses mêmes conséquences. Pire encore ! Non contente d’avoir imposée un impérial usurpateur, neveu probable du précédent, elle fit une mauvaise guerre avec son perfide allié à celui-là même qui l’avait sauvé, avant de s’éteindre à nouveau, cette fois chez elle, par une terrible défaite et une guerre civile. Cette fois-ci sans l’intervention énergétique et bienveillante de son protecteur quelque peu lassé. Elle fut donc amputée d’une partie d’elle-même, saignée et humiliée, mais pas anéantie grâce à Dieu.

La Nation pensait en avoir fini avec la République et ses mensonges, elle vota en masse pour le retour à la Monarchie royale, seul régime naturel et légitime à cette Nation. Au bout d’une génération la République à nouveau lui fut imposée par la tambouille des frères La Magouille. Très rapidement des Lois schismatiques furent à nouveau durement imposées à la Nation en même temps que différentes lois scélérates et criminels entre deux guerres mondiales effroyables, sanguinaires et désastreuses. Puis arriva la cession des pouvoirs régaliens, et de tous les pouvoirs à d’obscures technocrates obligés d’une poignée de trafiquants en tous genres adorateurs du veau d’or et de toutes les erreurs, ennemis du Christ assurément !

La suite de cette histoire n’est pas encore achevée, et nous ne savons pas à l’heure actuelle si cette histoire connaîtra une fin définitive. La Reine des Nations se souviendra-t-elle de son baptême, ou bien non pour finir transformée en une république de Sodome et Gomorrhe, une république islamique, une république de l’OTAN, ou bien divisée en trois républiques.

Nicolas ZAHAR 

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