Nouvelles du 18 août 2024 (Sélection du Général Dominique Delawarde)

1 – Ukraine: Bulletin nmr 199 sur le bras de fer planétaire OTAN-Russie et sur la situation militaire en Ukraine présenté par Xavier Moreau : «Échec otano-kiévien, lignes rouges, fête nationale du 15 août.»

https://odysee.com/@STRATPOL:d/1995comp:9?src=embed

Les aspects économiques de ce bras de fer planétaire me semblent bien analysés. Ils seront déterminants pour déterminer le vainqueur.

La bataille de Koursk suit son cours et ne semble pas constituer une préoccupation majeure pour les forces russes qui ont stoppé l’incursion des forces de Kiev et entamé leur destruction tout en accélérant leurs avancées dans le Donbass, sans y modifier le dispositif militaire et sans y réduire leur poussée. Voir la toute dernière vidéo de l’interview d’Alexander Mercouris: «Guerre de l’info à Koursk. Réalité du Donbass».

L’économie ukrainienne est en situation de faillite. L’agence de notation Fitch vient de dégrader la notation de sa dette de C à RD. C’est une mise en défaut de paiement.

https://www.fitchratings.com/research/sovereigns/fitch-downgrades-ukraine-to-rd-13-08-2024

En clair, les créanciers ne vont plus se bousculer pour soutenir l’économie du pays et la guerre.

Vont-ils vouloir se « payer sur la bête » en s’appropriant ce qu’il restera des terres agricoles ukrainiennes à des prix bradés ? Il est vrai qu’un grand nombre des propriétaires ukrainiens de ces terres ne seront plus en état de défendre leurs biens puisqu’ils seront morts sur les champs de bataille en croyant aux fausses promesses d’un soutien éternel faites par l’occident otanien, plus connu aujourd’hui dans le monde sous le nom d’empire du mensonge.

La fin de l’aide financière de l’Allemagne à l’Ukraine semble bien à l’ordre du jour :

https://tass.com/defense/1830331

Que va faire la France qui a été placée en procédure de déficit excessif par la Commission Européenne ? Où va-t-elle trouver l’argent pour continuer d’aider l’Ukraine ? QUI va payer ? Et dire que Bruno Lemaire voulait effondrer l’économie russe et que le président français déclarait la Russie en état de cessation de paiement alors que c’est la France qui s’approche à grands pas de ces situations …

https://www.publicsenat.fr/actualites/economie/procedure-de-deficit-excessif-quelles-consequences-pour-la-france

L’avenir de l’Ukraine va donc se jouer dans les mois qui viennent. La reddition sans condition de l’Ukraine sera probablement l’épilogue de la dernière tentative d’extension à l’Est de l’OTAN.

Celle ci se sera écrasée sur le mur d’une Russie déterminée et résiliente, dont l’économie et les réseaux d’alliance fonctionnent bien et s’étendent toujours plus. Les erreurs d’appréciation des stratèges néoconservateurs de l’OTAN et de l’UE vont se payer au prix fort non seulement pour l’Ukraine, mais aussi pour l’occident otanien tout entier qui sortira très affaibli et décrédibilisé de cette malheureuse aventure. Par ailleurs, la passivité de cet occident qui s’est aussi montrée complice d’Israël dans le génocide des gazaouis ne contribuera pas à restaurer son image aux yeux d’une majorité planétaire qui a pu mesurer sa partialité et sa duplicité.

2 – Palestine occupée:

Les opérations israéliennes de nettoyage ethnique se poursuivent, tant à Gaza qu’en Cisjordanie.

Cela fait 10 mois et 10 jours que la population gazaouie est soumise aux bombardements intenses de l’armée israélienne. Les systèmes sociaux et sanitaires sont complément détruits et le bilan humain ne cesse de s’alourdir :

Depuis le 7 octobre 2023, le bilan des pertes palestiniennes directes, liées aux opérations des forces israéliennes largement soutenues par l’occident otanien, tant à Gaza qu’en Cisjordanie, établi au 14 août 2024 à 10h20 GMT est de :

Pour Gaza :
Pour la Cisjordanie : Total Palestine :

40 005 tués dont plus de 16 500 enfants, plus de 92 401 blessés 632 tués dont 147 enfants, plus de 5 400 blessés.

40 637tués, plus de 97 801 blessés; plus de 10 000 disparus

Si l’on y ajoute les pertes indirectes (malnutrition, défaut de soins, épidémies) en appliquant le facteur 4 retenu par le Lancet pour le conflit palestinien, le nombre total de décès palestiniens serait de 203 185 !

La réaction iranienne à l’assassinat du chef du bureau politique du Hamas sur son territoire se fait toujours attendre plongeant l’occident otanien, et surtout ses marchés financiers, dans l’incertitude, ajoutant aux difficultés très réelles des économies occidentales et israélienne. Tout cela est du pain béni pour la Russie.

L’Iran, bien sûr, doit aussi prendre son temps pour s’organiser et se coordonner avec ses alliés et amis du monde musulman mais aussi des BRICS et de l’OCS, dont la Russie. Il doit tenir compte des déclarations des pays de l’occident otanien dont les chefs de file (USA, UK, France, Allemagne, Italie : 5 pays du G7 sur 7) ont assuré qu’ils «assureraient la sécurité d’Israël».

https://www.lopinion.fr/international/la-france-participera-a-la-defense-disrael-contre-liran

Téhéran a répondu «qu’il ne demanderait pas l’autorisation de riposter» aux proxies d’Israël (USA, UE, OTAN, G7).

https://www.lopinion.fr/international/liran-rejette-lappel-de-pays-occidentaux-a-renoncer-a-ses-menaces-contre-israel

Bien sûr les gouvernances les plus zélées et les plus sionisées de l’occident otanien (France et Royaume Uni) ont dépêché leur ministre des affaires étrangères (David Lammy et Stéphane Séjourné) à Jérusalem dans une opération de gesticulation en soutien d’Israël. https://tass.com/world/1830063

Plus prudent, le Secrétaire d’État US et sayan Blinken (ministre US des affaires étrangères) a reporté son voyage en Israël.

https://www.i24news.tv/fr/actu/israel-en-guerre/artc-live-blog-blinken-demande-a-la-turquie-de-faire-pression-sur-le-hamas-dans-le-cadre-des-negociations

Puis, ayant probablement obtenu des assurances de l’Iran qu’il ne déclencherait pas sa riposte ce week end, Blinken se rendra finalement ce samedi 17 août en Israël pour promouvoir un cessez-le-feu à Gaza. Il devrait rencontrer Netanyahou dimanche ou lundi. « Dire qu’on approche d’un accord de trêve est une illusion », a cependant déclaré samedi un haut responsable du Hamas. «Nous ne sommes pas face à un accord ou à de véritables négociations, mais plutôt face à l’imposition de diktats américains».

https://www.lesechos.fr/monde/afrique-moyen-orient/sommet-sur-un-cessez-le-feu-a-gaza-les-americains-prennent-la-main-2113999

L’Iran doit donc prévoir le coup qu’il pourrait porter dans ses moindre détails, anticiper la participation des occidentaux à la défense d’Israël, mais aussi préparer le coup d’après, celui qui suivra l’inévitable riposte israélienne.

Si elle se veut sérieuse et non pas symbolique, l’action de l’Iran ciblera principalement des installations militaires (bases aériennes notamment), peut être l’infrastructure énergétique du pays, ou pourquoi pas Dimona, en évitant, autant que faire se peut, de tuer des civils.

La question est de savoir si l’occident otanien se limitera à des opérations défensives en soutien d’Israël ou si son soutien ira jusqu’à conduire des actions offensives contre l’Iran en soutien de la riposte israélienne. Cette dernière option paraît difficile à envisager dans le cadre géopolitique global, avec une guerre en Ukraine qui n’est pas terminée, des tensions avec la Chine qui ne se calment pas, des difficultés économiques importantes dans le camp occidental et une élection présidentielle états-unienne qui s’annonce «bouillante».

L’occident otanien est-il prêt à s’engager simultanément sur trois fronts et à suivre Netanyahou dans ses provocations permanentes ? Nous aurons bientôt la réponse.

Le lecteur notera avec intérêt que l’agence de notation Fitch a abaissé la note de crédit d’Israël :

https://www.i24news.tv/fr/actu/economie/artc-l-agence-fitch-abaisse-la-note-de-credit-d-israel-a-a

Cette décision de Fitch fait suite à des baisses similaires par S&P en avril et Moody’s plus tôt cette année, toutes deux citant les risques géopolitiques accrus pour Israël.

3 – Être bien informé, ça se mérite :
Aucun média grand public ou alternatif ne peut prétendre détenir LA vérité même les plus

sérieux. Aujourd’hui, les médias grand public sont, hélas, trop souvent utilisés comme des instruments de manipulation de masse et diffusent une information tellement tronquée ou biaisée qu’elle peut être qualifiée de propagande, en mélangeant très habilement le vrai (météo, résultats sportifs, fait divers, carnet rose) et le faux (notamment sur des sujets importants traitant de politique intérieure ou étrangère).

J’avais écrit en Janvier 2017 un article sous le titre: «Être bien informé, ça se mérite». Repris par de nombreux sites à l’époque, cet article a été victime des nettoyeurs du net dont les sponsors n’apprécient guère ma littérature. Je l’ai toutefois retrouvé dans mes archives. Il figure ci-dessous et me paraît plus utile que jamais par les temps qui courent .

A chacun de se forger son opinion, bien sûr.

Général Dominique Delawarde

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Être bien informé: ça se mérite !

Général Dominique DELAWARDE (Ancien chef du bureau Situation-Renseignement-Guerre Électronique» de l’État major Interarmées de Planification Opérationnelle).

28 Janvier 2017

Les couvertures médiatiques du BREXIT, de l’élection présidentielle US, des crises syrienne et ukrainienne, de la primaire française de la droite et du centre, de la primaire de gauche, ont montré, de manière éclatante, à quel point nos médias pouvaient se tromper et nous tromper en se fondant sur des dépêches, des analyses, des sondages, des reportages effectués par des «experts autoproclamés», des agences de presse, des instituts de sondage et des sources dont l’impartialité et l’éthique ne sont pas toujours, hélas, au-dessus de tout soupçon, et dont la compétence est parfois douteuse.

Le citoyen peut aujourd’hui se demander s’il n’est pas l’objet de manipulation par des médias «militants» dont la quasi totalité ne peut survivre qu’en étant «sponsorisée» par la publicité, et

assez largement subventionnée par le gouvernement.(voir le site très officiel:

https://www.culture.gouv.fr/espace-documentation/Documentation-administrative/Les-200-titres-de-presse-les-plus-aides-en-2014

La question qui se pose est donc de savoir comment s’informer correctement et ne pas prendre pour argent comptant tout ce que nous racontent nos bons (?) médias nationaux et, plus largement, occidentaux.

Pour bien s’informer, il faut le vouloir, disposer de temps et surtout ne pas accorder pleinement sa confiance aux médias «mainstream» qui font l’opinion, ni à tout ce que l’on peut trouver sur internet : les Hoax (canulars, fausses rumeurs, mensonges) sont très fréquemment diffusés sur la toile.

Toute information, y compris et peut être surtout celle des médias nationaux que l’on a trop tendance à croire sans réserve, doit être passée aux filtres de la réflexion et de l’esprit critique.

Pour mesurer la fiabilité et la pertinence d’une information importante, il est toujours nécessaire de se poser quelques questions:

1 – L’information est-elle vraiment crédible (vérité probable, propagande ou mensonge possible ?). L’expérience fait évidemment gagner du temps pour répondre à cette question.

2 – Quelle agence de presse ou institut de sondage ou source est à l’origine de cette information (Reuter, AFP, agence Chinoise, Russe, syrienne, iranienne, israélienne ? IPSOS, SOFFRES, Yougov, Elabe, médiamétrie …….etc ) ? Exemple concret: l’OSDH (Office Syrien des droits de l’homme), souvent cité par nos médias, a une crédibilité extrêmement limitée dès lors qu’il est hébergé à Londres et subventionné par des occidentaux qui sont eux mêmes impliqués dans la crise syrienne aux côtés des rebelles…..

3 – Qui a choisi de nous présenter cette information, à ce moment précis, plutôt qu’une autre (ou pour en occulter une autre, peut être plus importante….) ?

4 – Le correspondant local de l’agence de presse peut-il se tromper, mentir, occulter des faits, minimiser ou amplifier certains aspects, le tout pour servir les intérêts de son pays d’origine, des grands patrons de l’agence qui l’emploie et/ou pour conserver son poste, poursuivre sa carrière, garder son accréditation, ne pas se faire expulser du pays dans lequel il travaille, …..etc ? J’ai pu moi-même constater, assez souvent, des comportements fort peu déontologiques de la part de certains correspondants occidentaux de l’AFP et de REUTER, sur le terrain, dans des zones de crise: au Proche Orient notamment ……

5 – Quelles sont les identités et les CV du propriétaire du média, du directeur de l’information, du présentateur, mais surtout des «experts» qui interviennent pour expliquer et interpréter les faits à notre place ou qui participent aux débats pour nous dire ce qu’il faut penser?

Ont-ils ou peuvent-ils avoir des affinités particulières (politique: droite ou gauche), (pro- russe ou pro-occidental) (pro-palestiniens ou pro-sionistes) (pro-Trump ou pro-Hillary)…… Sont-ils susceptibles d’être inféodés à un lobby ? Lequel ?………
Ce point me paraît capital. Il est souvent à l’origine des manipulations, grandes ou petites, dont nous sommes quotidiennement l’objet. Une bonne connaissance des milieux médiatiques permet, là encore, de gagner du temps.

6 – On peut parfois se poser la question : A qui profite le crime? Exemples :

Armes de destruction massive de Saddam Hussein ? «Vérité» d’un pays (non menacé) qui chercherait à se défendre ou «mensonge et faux prétexte» pour justifier, devant l’opinion, le déclenchement d’ une guerre ? Nous savons tous aujourd’hui que c’était un mensonge.

Utilisation des gaz par Bachar El Assad en 2013? «Vérité» d’un chef d’état cherchant à se débarrasser d’une poignée d’opposants, dans la capitale du pays, sous les yeux des observateurs de l’ONU, prenant le risque de finir comme Khadafi ? Ou mensonge et faux prétexte tentant de justifier une intervention armée occidentale? Nous savons aujourd’hui que c’était un mensonge (gaz utilisé par les rebelles).

Meurtre de Nemtsov ? Crime voulu par Poutine pour éliminer un opposant qui fait 1% aux élections ou meurtre commandité par quelqu’un dont l’intérêt est de salir et de déstabiliser Poutine pour le mettre en difficulté ? Sans être un grand spécialiste du renseignement, on peut présumer que la seconde option est la plus plausible …….

Lorsqu’une information et/ou un sujet sont martelés en boucle, jour après jour, avec une insistance qui confine au bourrage de crâne, cela signifie souvent qu’on est entré dans le domaine de «la guerre de l’information». Il faut alors se poser de nouvelles questions:

1 – Quel pourrait être l’objectif de ce bourrage de crâne ?

2 – Cherche-t-on à façonner l’opinion ? A salir un homme, un pays, une communauté, une religion? Dans quel but ultime ? Justifier une politique, voire une intervention armée à venir ? Déstabiliser un chef d’état dont l’action dérange ? Favoriser l’élection d’un président des États-Unis ? Influencer le vote des citoyens lors d’une élection française ?

3 – Cherche-t-on à faire passer un mensonge pour une vérité? Un mensonge scandé jour après jour dans les grands médias devient vérité dans l’esprit des gens.

Il suffit pour salir ou discréditer un homme de répéter, sans relâche, que c’est un «grand méchant». Le bon peuple finit par le croire (Les cas Poutine, Trump, Bachar El Assad, Saddam Hussein, Khadafi, Le Pen sont tout à fait représentatifs de cette «marteau-thérapie»)….. Celà relève des dix principes élémentaires de la propagande de guerre très bien décrits par Anne Morelli. (« Quand on veut tuer son chien, on dit qu’il a la rage »).

Lorsqu’un scoop transmis par internet parait vraisemblable, et s’il n’est pas repris par au moins un grand média «officiel» français ou étranger, il est utile de le passer au filtre de Hoaxbuster en tapant le titre (ou sujet) de l’info et le mot Hoaxbuster sur Google. On a souvent des surprises. Le Hoax (fausse rumeur) vise souvent l’émotionnel. Il est à noter, toutefois, que même les sites de type Hoaxbuster ne peuvent être qualifiés de neutres, lorsqu’on connaît les identités et les opinions de ceux qui les font fonctionner. Ils peuvent classer en Hoax une information globalement juste, mais qui déplaît, en s’appuyant sur une inexactitude insignifiante….

L’information, pour être crédible, doit être recoupée par des sources notoirement indépendantes les unes des autres. La qualité et la réputation des sources donnent à l’information son degré de fiabilité.Une information reprise par des médias de camps opposés (USA et Russie par exemple) est très probablement juste.

Si les faits sont les faits, la manière de les présenter, de les amplifier ou de les minimiser, de les déformer, de les interpréter, d’en tirer des conclusions, d’omettre des détails et parfois même de les occulter peut relever de la tromperie la plus éhontée. C’est très souvent le cas sur les médias nationaux (presse écrite ou TV) dans tous les pays du monde, y compris le notre. N’ayez aucune illusion, les « experts autoproclamés » en charge de décortiquer et d’interpréter pour nous l’information à la télévision sont soigneusement choisis pour tirer les conclusions qu’ «on» souhaite leur voir tirer. Les reportages TV destinés à nous émouvoir sont souvent réalisés à partir d’images d’archives qui n’ont strictement rien à voir avec les réalités du terrain.

S’agissant des micro-trottoirs, les télévisions ne présentent très probablement que les réponses allant dans le sens voulu par l’auteur du reportage et par ses chefs.

La plus grosse erreur à commettre, est de croire que seuls les médias de son pays ou de son camp (occidental pour nous) sont honnêtes et disent la vérité et que les autres manipulent les opinions ……..

Il faut être convaincu qu’il n’existe pas de diffusion d’information qui ne soit pas partisane. Nous perdons nous mêmes notre objectivité dès lors que nous choisissons de croire à ceci plutôt qu’à cela.

S’il existe une charte de déontologie du journalisme, signée en Novembre 1971 à Munich, j’ai personnellement constaté qu’aucune agence de presse et aucun média au monde ne la respecte vraiment, surtout lorsque «la guerre de l’information» est en cours.

Il faut donc cesser de «bla-blater» sur des sujets que l’on n’a pas vraiment étudiés ailleurs que sur les médias engagés d’un seul coté, le notre. Il faut absolument aller voir ailleurs et étudier les points de vue des camps qui s’opposent.

Enfin, lorsqu’on veut vérifier des informations en utilisant Wikipédia, Google, Face book, You Tube, Médiapart, il faut savoir que ces sites ou outils de recherche ont été créés, appartiennent et sont «contrôlés» par des gens qui ne sont pas tout à fait neutres. Il ne faut pas gratter longtemps pour savoir pour qui ils travaillent lorsqu’on aborde certains sujets sensibles….. Dès lors, leur production peut être parfois très orientée (exemple flagrant des biographies dérangeantes sur Wikipédia.)

En conclusion, il me paraît utile de varier les sources d’information, de sortir d’une vision exclusivement nationale, de faire preuve d’esprit critique, de ne jamais totalement accorder sa confiance à telle ou telle source, de se méfier des «experts autoproclamés» et des «sources autorisées» exerçant dans nos grands médias …… Ceux ci se mettent généralement dans le sens du «vent dominant» pour ne pas déplaire et pouvoir être réinvités. Ils participent à la désinformation d’autant plus efficacement qu’ils sont présentés comme «experts» et «neutres», alors qu’ils ne sont souvent ni l’un, ni l’autre.

Il faut se forger soi-même ses propres convictions en rassemblant les faits, tous les faits, en étudiant toute la gamme des interprétations possibles et des opinions, pour se faire sa propre idée de la vérité la plus probable.

Je tiens, à la disposition de ceux qui le souhaitent, une liste de 25 sites et/ou d’agences de presse officielles étrangères diffusant en français une information alternative et/ou complémentaire à celle de nos médias. On y trouve des éclairages parfois fort différents et tout à fait crédibles.

Dominique Delawarde

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