POUR VIVRE HEUREUX, VIVONS CACHÉS

Pour satisfaire cette expression proverbiale ce n’est pas gagné, loin de là. En effet, dans une époque où le monde merveilleux numérique nous accable, nous « datarise », comment vivre sous les radars de la malveillance du système ? Le moindre fait & geste est noté, classifié, exploité tant par la banque que par les multiples services publics, sociaux et certaines échoppes privées. Nous ne sommes plus des humains, nous sommes des simples numéros d’identifiant. Bientôt, nous ne serons plus les maîtres de notre destin. Tout sera conditionné au desiderata de la matrice. Pendant la période scandaleuse du Covid, nous avons eu droit à quelques délicatesses liberticides en guise de test. Nous pouvons être assurés que 2020 fut le prodrome du changement de paradigme sociétal. Cette date est en fait le début d’une nouvelle ère. C’est l’An I de la zombification de l’humanité.

Il ne faut pas croire que cette dictature numérique ne touche que le monde occidental. Partout les chaînes du digital sont posées sur tous les quidams de la planète. Nulle civilisation de par le monde n’y échappe. Nous sommes tous assujettis au bon vouloir du Prince.

Certains niais s’en félicitent. Comment tenir un tel discours apologique sur ce qui est entrain de scléroser le libre arbitre, la libre expression, la libre circulation, la libre volonté d’agir et de faire, le libre choix de construire sa vie et son relationnel ? En un mot, ils encensent benoîtement ce qui tue La Liberté, l’essence même de la vie ? Ces crédules hébétés sont tombés dans le psittacisme le plus navrant.

Certains vont dire que grâce au numérique on peut communiquer rapidement, échanger immédiatement des informations, des réflexions, des dossiers, faire des achats à distance, donner une recette de cuisine et publier la dernière photo du petit. C’est vrai, mais Big Brother surveille tout ça depuis le programme ECHELON né il y a plus de 40 ans. Avec la numérisation de la société, sa puissance d’espionnage-sanction s’est amplifiée avec un coefficient 1000. Tous ceux qui ont eu maille à partir avec tous les réseaux sociaux ou de par certaines teneurs de leurs mails ou écrits dans des sites alternatifs savent que nous sommes tous enfermés dans le diktat de la bien-pensance munie d’un gourdin. La crise sanitaire fut le grand révélateur de notre soumission à la nouvelle inquisition. Nous avons vu apparaître aussi, au-delà de la censure des GAFAM, des bidules tels NewsGuard et Consparicy Watch où tout est dit dans le titre.

Avec la carte bleue et maintenant le smartphone, nous introduisons la banque (et l’observation américaine via SWIFT) dans chaque échange commercial, ce qui rajoute un nouveau parasite après le fisc. Elle nous classifie et vend les données à des partenaires mercantilistes. Tout ce petit monde connaît nos habitudes, nos intérêts matérialistes et intellectuels, mais pas que car il y a plein de connexes. A chaque fois que nous sortons ce moyen de paiement, nous révélons notre mode vie en général, le lieu, l’heure et l’objet de l’échange en particulier.

Depuis Avril 2024, nos assureurs ne délivrent plus de carte verte justifiant que nous sommes en règle avec l’obligation de. Ce sont les premiers à démontrer ce que veut le système. Bientôt, les autorités sauront que notre habitation n’est pas assurée, que nous n’avons pas de ce fait une responsabilité civile et tout ce qui touche le monde de l’assurance. Ce sera bientôt le tour des autres segments qui gravitent autour de nos vies. Toutes les alarmes sur le monde dystopique que la matrice nous prépare ont été données par quelques perspicaces. Dans l’avenir proche, nous nous verrons interdits d’acheter par refus de payer via le moyen électronique de paiement un litre de crème entière ou 1 kg de sucre car le data santé s’y opposera à cause d’un excès de cholestérol ou de diabète que nous avons. La pompe nous refusera le moindre litre de carburant car suivant le quota du ministère de l’écologie nous aurons trop émis de CO2. Dans ce calcul d’émission polluante, il ne sera pas pris en compte le coût écologique de l’importation des produits émanant des accords de libre échange venant de la planète entière comme l’imminent Mercosur.

Bref, nous l’avons compris, le numérique ne nous promet pas des jours heureux. Dans ce petit rappel ci-dessus, je ne tiens pas compte des cas particuliers. Il appartient à chacun de faire son propre bilan sur l’impact liberticide que le numérique lui fait subir. Ceux au fond de la classe qui se gaussent de mon propos, ils seront moins hilares le jour où l’I.A (dernier grand rejeton du numérique) les remplacera. Ce grand remplacement de l’homme par la machine est déjà effectif dans certains domaines. Il faut en être conscient.

Pour contrecarrer le mouvement général, il faut impérativement privilégier le liquide et se dénumériser au maximum. Nous rendons par là même aveugle la banque, les institutions étatiques et la surveillance américano-européenne. Toutefois, il ne faut pas se leurrer, les gredins européistes préparent l’euro numérique avec en parallèle la disparition de l’argent physique. En attendant, il nous faut résister en utilisant au maximum le sonnant et trébuchant.

Cachons nos échanges commerciaux, nos connections physiques dans nos réseaux existentiels en laissant le smartphone et le GPS à la maison, nous vivrons plus heureux car nous serons libres de vaquer comme bon nous semble sans compte à rendre à un quelconque perfide inquisiteur. Personnellement, j’ai choisi la liberté donc j’ai viré toute cette merde numérique. Évidemment, je subis des contreparties puisque certains services administratifs tant privés que publics nous ont imposé la phagocytose numérique. Pour autant, la Liberté n’est pas négociable.

DdG

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