JOVANO VITE, LE RAPPORTEUR DES DÉFAILLANCES D’ENTREPRISES

Ceux qui ne se voilent pas la face, ceux qui s’intéressent à la réalité économique sans passer par les les tours des magiciens médiatiques de l’économie, consultent régulièrement le décompte de Pierre Jovanovic (lien) en matière de cessation d’activité qui implique fatalement des licenciements et des pertes fiscales. Merci à lui de faire ce travail de fourmi que la cigale ignore. Comme son chat, il est notre greffier favori des vicissitudes économiques.

Son travail de journaliste consiste à mettre en exergue les problèmes de fond qui détruisent l’économie occidentale. Il pointe du doigt les acteurs volontaires de ce désastre dont leurs actions de dingos qu’ils sont ne peut finir bien pour les gueux que nous sommes.

Depuis la crise des subprimes, il ne cesse de nous montrer le chemin fatal de la chute d’un système bancal imposé par des spoliateurs de grande renommée internationale. En France, la fin de l’ancien régime prend naissance aux turpitudes de John Law complétées par l’œuvre ineffable de Jacques Necker. Comme toujours, aucune leçon de l’histoire n’est apprise par ceux qui en subissent les conséquences. De ce fait, chaque situation provoquée par ces mêmes malandrins de haut vol finit par un fiasco économique et par voie de conséquence à un effondrement sociétal. Troubles, agitations, révoltes de la faim, exactions aveugles, esprit de vengeance amblyope, on connaît tous le cheminement historique.

Ce que ne comprennent pas les gens ordinaires trop naïfs, c’est que nous sommes pris dans cette spirale infernale à force de délires économiques et financiers d’une certaine caste aux affaires. L’issue ne sera pas heureuse. Après avoir trop longtemps laissé faire, c’est à notre tour historique de passer à la moulinette. Nous allons entrer dans les annales des inepties économico-sociales qui sont déjà bien remplies. Les futurs historiens nommeront notre période « La grande crise de 2025, la porte béante des enfers ».

Si en 1789 nous avions coupé des têtes, assurément ce ne furent pas les bonnes. Tout le 19ème siècle le démontre. Il est renforcé par la manipulation des vrais maîtres du monde qui amena la Grande guerre de 14 où les bretons et les savoyards ont payé un tribut exorbitant. Ce ne fut pas un hasard, mais c’est une autre histoire encore plus fallacieuse. Elle n’a pas de place ici.

Je ne suis pas Nostradamus, hélas ! Pour autant, je sais pertinemment que l’orage économico-social va imminemment gronder fort. Il ne manquera pas d’éclairs ni de grêle pour provoquer une douche écossaise que peu de ceux qui lantiponnent apprécieront, surtout les niais incultes adorateurs du mensonge doré. Quoi qu’il advienne, un changement de paradigme s’opérera, bon ou mauvais. Ça dépendra du niveau de lucidité des gens jailli dont on ne saura d’où et de leur comportement approprié ou contre-productif. Quand on voit que la plèbe a revoté pour Macron son bourreau ou pour les lampistes européistes, je doute de sa pertinence factuelle.

Si vous faites le tour du paf, vous verrez que je ne suis pas le seul Cassandre. D’autres de plus pointus, de plus amènes, de plus savants disent dans un jargon technique et académique la même chose que moi. Ils exhibent, graphiques à l’appui, la véracité économique dans son ensemble. Pas besoin d’avoir une certaine sapience comptable pour comprendre la tournure des événements. Même avec un arrêt immédiat de la folie de nos gestionnaires de pacotille, il y a déjà trop d’inertie pour ne pas prendre le mur de la désolation de plein fouet. Comme le suggère lourdement l’économiste Marc Touati, « planquez vous sous ». Je rajoute « fuyez les villes ». Il n’y fera pas bon y vivre.

DdG

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