« Celui qui ne connaît pas l’Histoire est condamné à la revivre. »
15/06/2024 (2024-06-15)
« Celui qui ne connaît pas l’Histoire est condamné à la revivre. »Karl Marx, Manifeste du parti communiste.
Par Les Gilets Jaunes de la Victoire
Le marxisme se réclame de la science (de la science sociale) et se veut donc par essence scientifique, c’est en étudiant l’histoire à fond et plus particulièrement La Grande Révolution, c’est-à-dire la Révolution française, que Marx et Engels ont découvert la loi qui régit l’Histoire : la lutte des classes. Les dominants qui détiennent les pouvoirs et qui sont la plupart du temps des riches asservissent les opprimés, les prolétaires. De ce fait le marxisme se propose par ses actions d’inverser le cours de l’Histoire. Un de ses fondements est l’unité des révolutionnaires, plus tard du Parti, ce qui inclut l’application impérative de ses décisions. Aussi dès le début de la révolution de 1917 en Russie il y a une opposition entre les vrais révolutionnaires et les modérés que les bolchéviques trouvent trop attachés au monde bourgeois. Systématiquement les opposants sont ostracisés, puis décrétés comme antirévolutionnaires et exclus par diverses méthodes plus ou moins violentes, car il faut à tout prix préserver l’unité du parti.
D’après eux les masses ne réalisent pas pleinement leur état (ce qu’ils appellent « la maturité relative des masses »), le Parti doit donc les guider pour les entraîner vers des lendemains qui chantent : le règne du prolétariat ! Comme pour eux Dieu n’existe pas (c’est l’opium du peuple), il ne faut pas avoir de conscience, sous Staline cette logique a été poussée à l’extrême, c’est l’objectivité qui doit être le principal soutien du vrai communiste. L’objectivité est érigée en principe absolu, quelque en soi les conséquences : la fin justifiant les moyens.
Trois exemples : les propos d’un commissaire politique stalinien tiré du livre Le zéro et l’infini, Arthur Koestler, Calmann-Lévy, Paris, 1945. (Ancien communiste). Avertissement de l’auteur : Les personnages de ce livre sont imaginaires. Les circonstances historiques ayant déterminé leurs actes sont authentiques. C’est la synthèse des vies de plusieurs hommes qui furent les victimes des soi-disant procès de Moscou. Plusieurs d’entre eux étaient personnellement connus de l’auteur. Ce livre est dédié à leur mémoire.
« L’histoire est a priori amorale ; elle n’a pas de conscience. Vouloir mener l’histoire selon les maximes du catéchisme, c’est laisser les choses en l’état. »
« Les plus grands criminels de l’Histoire ne sont pas du genre Néron et Fouché, mais du genre Gandhi et Tolstoï. La voix intérieure de Gandhi a fait davantage pour empêcher la libération de l’Inde que les canons britanniques. »
« Il y a quelque temps, B… le plus éminent de nos agronomes, a été fusillé avec trente de ses collaborateurs parce qu’il soutenait que les nitrates sont un engrais supérieur à la potasse. Le N° 1 (Staline) est pour la potasse. Il fallait donc liquider comme saboteurs B… et ses trente collègues. Pour une agriculture basée sur une centralisation étatiste, le choix entre les nitrates et la potasse est d’une immense importance ; l’issue de la prochaine guerre peut en dépendre… »
Nota : Sauf avant la révolution, Staline a toujours mené sa carrière avec une extrême prudence. Au Comité Central, aux réunions du Parti, il restait le plus souvent en retrait, il observait en regardant d’où venait le vent…
Le récent appel à la haine de Sébastien Delogu député LFI :
Aujourd’hui une question se pose avec acuité en France, si LFI accède avec une coalition au pouvoir jusqu’où ce parti va-t-il aller ?
Pour le marxisme la Révolution française est le modèle ultime, voici par exemple une de ses conséquences.
https://www.landrucimetieres.fr/spip/spip.php?article243
Source : Nouveau Monde
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