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De qui se moque-t-on ?

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Les paysans trahis une fois de plus par le syndicat

Arnaud Rousseau à la tête de 3 fermes SCEA, pour lesquelles il touche, chiffres 2022 : 178010€ d’argent du contribuable (prime PAC (politique agricole commune)), 700 hectares

1.Président du syndicat FNSEA représentant de l’agro-industrie

2.Directeur de la multinationale Avril,7 Mds€ de CA

3.Administrateur de SAIPOL (filiale d’Avril agrocarburants Diester) 3Mds€ de CA

4.Directeur général de Biogaz du Multien (2 000 000€ de CA)méthanisation

5.Président du conseil d’administration Sofiprotéol (filiale du Groupe Avril) Fondé par le groupe Avril, 9Mds€ de CA. Le 09-01-2024 Sofiprotéol s’associe avec Unigrain (Société d’investissement dans la filière agroalimentaire) 950 M€ CA pour un projet commun : Développeur de terroirs🥴 valorisation des oléagineux et protéagineux

6.Vice-président FOP Fédération des producteurs d’oléagineux et de protéagineux

7.Dirigeant de SPONDEO

8.Maire depuis 2014

9.Vice-président de la CC du pays de l’Ourcq

Source : Morzhed-Hoch

11 Réponse(s) à "De qui se moque-t-on ?"

jean-pierre s 82 dit :

9 février 2024 à 17 h 30 min

… et l’Eurogenfor envoyé contre les paysans espagnols.

Je pense, mais ce n’est que mon avis, qu’il faut en passer par là, mettre fin à cette agriculture industrielle, chimique, toxique.

Il existe des solutions.
Pour les agriculteurs intéressé, en voici une :
Sortir, pour commencer, 1 ou 2 ha du » système pac, même parmi leurs plus mauvaises parcelles ( mais y en a t-il de mauvaises ? ), et tant qu’à faire des parcelles cernées de haies.

En 2, on peut dépolluer avec 300 kg/ha de sulfate de magnésie, produit peu onéreux et tout à fait naturel, le sel de la terre. Cela neutralise totalement tous les produits chimiques répandus pendant des années. La dose d’entretien, pour les 2 années suivantes, est de moitié.
Si mes souvenirs sont bons, s’il n’est épandu que du chlorure de magnésium, il faut compléter avec du souffre.

Et le dernier amendement est le sulfate de cuivre, 1 seule fois.

La magnésie permet un » ré-équilibrage « , rétablit un milieu neutre, c’est à dire, une terre calcaire devient neutre, une terre acide devient neutre.

Le problème est : comment recréer de l’humus rapidement. La solution est le trèfle incarnat ou trèfle rouge. il faut le broyer chaque fois qu’il est en fleur, c’est à dire 4 ou 5 fois/an, ce qui peut amener jusqu’à 25T de matières sèches, multiplié par 3 années… De plus cette plante fertilise les sols car elle fixe l’azote de l’air et étouffe toutes les » mauvaises herbes « , qui devraient s’implanter, suite à l’absence de désherbant chimique.
En effet, les » mauvaises herbes » s’implantent que sur des sols carencés, exemple : les chardons sur un terrain qui manque de souffre, les moutardes sur ceux qui manquent de cuivre ( ou le contraire, je ne sais plus ).

De là, tout est possible… avec des récoltes supérieures et de qualité à l’agriculture industrielle.

Les blés binés, plus luzerne, c’est 3 fois moins de semences, avec des rendements supérieurs, sans engrais, sinon la luzerne broyée ou fauchée quand elle est en fleur, et sans pesticide.

Et c’est l’occasion pour eux de se réapproprier les semences, avec des variétés anciennes ( blé rouge de Bordeaux, épeautre, etc ).

Il y a aussi des techniques des plus naturelles pour amener des fertilisants bien plus efficaces que les engrais chimiques… et d’autres sur le travail du sol, comme par exemple, les labours qui font passer les bactéries aérobies de la surface, en profondeur, et le contraire, ce qui nuit gravement à la germination, aussi travailler la terre, l’ameublir sans la retourner… les semis directs, etc.

Le fait de rétablir un milieu neutre, tout s’équilibre, c’est un retour des insectes pollinisateurs, des vers de terre, de la vie… les plantes ne sont plus malades, les gens non plus.
Et plus besoin de centaines d’ha pour vivre… mal !

Les Romains c’était : le champ, le pré, le bois ( haies ), 1/3, 1/3, 1/3.

» Labourage et pâturage sont les 2 mamelles de la France ! »

jp

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1. jean-pierre s 82 dit :
  
  9 février 2024 à 17 h 43 min
  
  Mon G-père possédait 5,5 ha, 6 vache laitières, produisait du lait à 49% de matières grasses, veau, cochons, poulets canards, pintades, lapins, dindons, oies, légumes, fruits, œufs… tout venait de la ferme ! Il gagnait plus d’un Smic.
  On a jamais eu faim !
  Et par chez moi, c’était partout pareil, les familles étaient nombreuses, mais les gens mangeaient, et ils n’étaient pas riches, et les exploitations de 15 ha étaient déjà de grosses exploitations !
  jp
  
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  1. Obélix dit :
    
    9 février 2024 à 21 h 29 min
    
    Merci pour les infos Jean-Pierre,
    Certaines espèces de lombrics dépolluent les sols des métaux lourds, ça prend un peu plus de temps mais c’est un bon complément aux autres méthodes.
    https://greenhired.fr/les-lombrics-des-vers-de-terre-laborieux-et-discrets/
    
    La lombriculture est très ancienne :
    « Cette activité économique, technique et pratique remonte à l’Antiquité des pharaons égyptiens, mais ce n’est pas à partir du XXe siècle qu’elle s’est largement développée dans des pays comme les États-Unis, l’Europe, les Philippines, le Japon et autres.
    
    Il est possible de faire remonter l’origine de la vermiculture à 10 000 ans avant Jésus-Christ dans la région de l’Égypte et de la Mésopotamie. Les Égyptiens avaient une grande admiration pour les vers et ils savaient que la prospérité de ces animaux est liée en grande partie à la fertilité de la vallée du Nil. Mais c’est Aristote, dans l’histoire de la lombriculture, qui affirma que les vers sont comme les intestins de la terre grâce à leur mobilité dans le sol et pour les avantages évidents qu’ils représentent pour la terre.
    
    La reine Cléopâtre de l’Égypte ancienne a conféré le titre d »animal sacré’ au ver de terre, et les personnes qui tentaient de les déplacer de son royaume vers d’autres territoires étaient punies de la peine maximale. »
    
    Répondre
    1. Obélix dit :
      
      9 février 2024 à 21 h 36 min
      
      Qui peut imaginer que Paris, une des villes les plus denses au monde, a été autrefois couverte de vergers, de potagers et de vignes ? (voir photos sur le net) :
      http://vergersurbains.org/quand-les-maraichers-parisiens-inspirent-les-agriculteurs-urbains-actuels/
      
      Répondre
      1. jean-pierre s 82 dit :
        
        9 février 2024 à 22 h 05 min
        
        +++
        Cdt, jp
2. millet marie paule dit :
  
  9 février 2024 à 21 h 48 min
  
  Bravo pour votre témoignage ,
  
  Répondre
Verso dit :

9 février 2024 à 17 h 03 min

… Quand l’industrie française bénéficiait d’une protection tarifaire moyenne de 20%… Le Déclin français et les années 1970

Veuillez prendre connaissance de l´article exceptionnel ci-dessous, un véritable trésor en raison de la richesse et importance des informations véhiculées sur un sujet vaste et hardu, pourtant agréablement accessible et résumé en quelques pages… De fait, une excellente collection d´arguments pour défendre notre France…

Extraits :

Le Déclin français et les années 1970

Le rapport Gallois le relève dès ses premières pages : le début du déclin français date des années 1970. Pour autant il ne cherche pas à tirer quelque enseignement que ce soit de cette constatation : il s’abstient de toute allusion directe à la période extraordinairement brillante qui précédait ces années 70 ; et pas davantage il n’aborde les événements et décisions politiques de l’époque qui pourraient être responsables de ce déclin. (1) Or en dépit de leur ancienneté, ces années méritent grande attention. P.M.

Or de 1949 à 1969, le taux moyen de croissance annuelle évolua entre 5 et 5,5% et le chômage resta extrêmement faible : 1,2% de la population active jusqu’en 1958, même s’il augmenta ensuite quelque peu (2,2% dans les années 1960). Dans les dernières années de cette période, la France était même en mesure, grâce à ses résultats en commerce extérieur, d’exiger le remboursement en or de ses avoirs en dollars. (2)

Or à partir des années 1970 tout a changé. Notre situation économique a entamé une détérioration dont rien, et pas même les hauts et les bas circonstanciels, ne peut masquer l’implacable continuité…

Sauf cécité volontaire, il est impossible de ne pas se demander quelle est l’origine de ce renversement de tendance.
…
4) Mais il est surtout un autre changement qui fut le facteur décisif et qui est passé sous silence pour des raisons souvent idéologiques : c’est la destruction rapide, à l’échelle mondiale, des frontières économiques. Cette destruction fut le fruit de négociations internationales multiples exprimant un mouvement de pensée de portée plus générale (3). Utilisant et portant ce mouvement de pensée, le pouvoir américain imposera successivement toutes les négociations nécessaires pour atteindre son objectif : la libéralisation des échanges mondiaux et l’exposition à la concurrence des pays en voie de développement. S’y ajouta un début d’unification européenne. Pour la France , il en résulta la disparition rapide d’un système de protection très ancien, sous lequel vivaient, depuis des générations, l’économie et surtout l’industrie françaises. Une description chiffrée de cette évolution sera très parlante.

Au 1er Janvier 1960, c’est à dire au cœur des années de prospérité, l’industrie française bénéficiait d’une protection tarifaire moyenne de 20%. Cette protection fort élevée était complétée pour un certain nombre de produits par des restrictions quantitatives à l’importation.
…
https://www.polemia.com/le-declin-francais-et-les-annees-1970/

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Verso dit :

9 février 2024 à 17 h 00 min

De qui se moque-t-on ?

Economie parasitaire : le privé se gave sur les autoroutes, équipement historiquement public

Péages d’autoroute – Hausse des prix, maintien des profits

Les péages autoroutiers se sont renchéris de 3 % en moyenne au 1er février. Une augmentation inférieure à l’inflation qui fait néanmoins sursauter plusieurs parlementaires : pourquoi continuer d’enrichir des sociétés dont les bénéfices ont déjà pulvérisé toutes les prévisions les plus optimistes ?
…
Revenus mirobolants

Les superprofits des sociétés concessionnaires d’autoroutes, démontrés et dénoncés successivement par la Cour des comptes, divers rapports parlementaires et par l’Inspection générale des finances, devraient en partie être récupérés par l’État cette année via la création de la taxe sur les infrastructures de transport de longue distance. (…) [Mais,] Le probable non-paiement de cette taxe viendra donc s’ajouter à celui de la taxe à l’aménagement du territoire (TAT), qui n’est plus honorée depuis 2020, puisque les sociétés concessionnaires n’apprécient pas les modalités de son calcul. Ce sont plus de 120 millions d’euros cumulés que les sociétés concessionnaires n’ont pas versé à l’État en 3 ans….
https://www.egaliteetreconciliation.fr/Economie-parasitaire-le-prive-se-gave-sur-les-autoroutes-equipement-historiquement-public-74935.html

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Michel numéro un dit :

9 février 2024 à 11 h 00 min

Les Français ? :

« Ils grognaient contre ceux qui se révoltaient contre les masques et les vaccins, plus que contre le Gouvernement qui leur imposait ces restrictions sanitairement absurdes, mais conformes au diktat globaliste.

Ils grognent contre la révolte des paysans, plus que contre les politiciens qui conduisent les forces vives de notre pays au suicide.

Tant que la majorité de la population restera cette masse molle, ces « veaux » dont parlait De Gaulle, nous resterons dans la casserole à nous faire cuire doucement, mais sûrement. »

https://nouveau-monde.ca/billet-agricole-legoisme-et-la-fatuite-sont-en-train-de-tuer-la-france/

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Bénédicte G dit :

9 février 2024 à 10 h 35 min

Video très intéressante d’un paysan qui connait son sujet et base son analyses sur des données précises montrant que le gouvernement a les moyens politiques et économique de régler la crise paysanne et de satisfaire la revendication majeure des paysans à savoir la hausse de leurs revenus non par l’augmentation des prix à la consommation mais par l’encadrement des marges des industries de transformations des produits agricoles. Et c’est vrai que cette position a été très peu médiatisée.

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robin dit :

9 février 2024 à 7 h 28 min

et l’autre….qui nous détaille « le fond du problème » et qui n’as rien compris…le fond se trouve du coté de cette soumission à « l’Europe »…
Frexit d’urgence .

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