Se souvenir de la décennie et du nom du politicien qui aurait parlé de nos « libertés individuelles » est-il possible ?

Par Patrick Ledrappier

Javier Milei et « La Liberté guidant le peuple » – Eugène Delacroix
L’édito politique de Libre Consentement Éclairé
II. « Nous n’adhérerons pas à l’Agenda 2030 » (Javier Milei)

Dans son précédent article, Patrick Ledrappier considère que « L’Occident et la France sont en état de désagrégation politique, économique et sociale. En France, ce qui se passe à l’hôpital, se passe quasiment dans tous les secteurs qui sont financés avec nos impôts, nos taxes et nos charges sociales. (…) La tranquillité, la sécurité, la santé et la prospérité économique des Occidentaux, et des Français en particulier, sont menacées, comme sans doute elles ne l’ont jamais été au cours de la plusieurs fois millénaire histoire de nos pays, y compris pendant les guerres et les occupations de territoire, par des forces étrangères hostiles. »

   Il conclut son premier article sur le sujet en affirmant que : « L’Argentine de Javier Milei est un incroyable observatoire des maux qui frappent les sociétés occidentales et dont nous devrons nous débarrasser, définitivement, pour sauver nos droits d’êtres humains et nos libertés fondamentales. »

Le 9 décembre 2023

« Vive la liberté ! Bordel ! »

   Avez-vous observé, comme je l’observe, que le mot « liberté » a quasiment disparu du vocabulaire politique et médiatique de ce pays ? Enfin, si ce n’est pour nous expliquer, à l’aide des escroqueries rhétoriques habituelles et tant prisées des fonctionnaires de l’Éducation nationale, et des « journalistes » subventionnés, que :

   • « la liberté tue la liberté » ;

   • « la liberté d’expression tue la démocratie » ;

   • « la censure protège la liberté d’expression » (celle-là, il fallait quand même oser) ;

   • « la liberté vaccinale tue les petits enfants, leurs papis et mamies » ;

   • Etc..

   Arriveriez-vous à vous souvenir de la décennie et du nom du politicien qui aurait publiquement parlé de la défense de nos « libertés individuelles » ?

   Aucun souvenir n’apparaît dans ma mémoire à ce sujet, pas plus qu’il y aurait des traces de tels propos sur le web francophone ou dans les archives consultables de grands journaux.

   Il y a une raison à cela : nos libertés individuelles, parmi lesquelles figurent en bonnes places la « liberté d’expression », la « liberté d’aller et venir », la « liberté thérapeutique », la « liberté d’entreprendre » terrorisent les politiciens, les hauts fonctionnaires à leur service, et les milliardaires mondialonazis adeptes de la dépopulation de la Planète ainsi que leurs obligés, les psychopathes de Davos.

   Pourquoi ?

   Parce qu’ils craignent que nous considérions que les libertés individuelles doivent strictement limiter le pouvoir des politiciens et des fonctionnaires, le pouvoir de l’État, le pouvoir des organisations internationales et le pouvoir des milliardaires mondialonazis.

   « Ils nous auront, alors, tout volé. Même l’espoir en une vie meilleure. »

   Mais, ce mot, « liberté », qui leur ferait mal aux dents s’ils devaient le prononcer autrement que pour en changer la millénaire signification, c’est le slogan des humanistes, de ceux qui respectent leurs prochains, de ceux qui veulent l’égalité des droits entre les hommes et les femmes et de ceux pour qui les droits humains sont sacrés, surtout si ces humains sont fragiles !

   C’est également le slogan de ceux qui s’opposent à la dépopulation de la Planète, aux villes 15 minutes, aux QR codes, à la « va xi nation et aux injections à ARNm obligatoires, au « Nazi-Pass-Sanitaire » et à l’identité numérique.

   Et n’oublions pas, dans ce registre, les monnaies numériques centralisées qu’ils veulent nous imposer et qui nous transformeront définitivement en esclaves des politiciens professionnels qui nous auront, alors, tout volé. Même l’espoir en une vie meilleure.

   Le mot « liberté » semble renaître en Argentine.

   Dans un de ses messages de campagne électorale, Javier Milei rappelait aux Argentins : « Il y a eu un temps où l’Argentine était le pays le plus riche au monde, un point d’attraction, une puissance mondiale. C’est pourquoi des millions d’immigrants arrivèrent à nos ports à la recherche d’opportunités. Nous étions enviés par tout le monde, cependant […] les politiciens décidèrent que la richesse ne devait plus profiter aux Argentins, mais devait revenir à eux-mêmes. Ainsi, ils ont abandonné le modèle de liberté pour un modèle qui concentre la richesse entre leurs mains afin que vous, moi et nous tous soyons leurs prisonniers. Le résultat fut la décadence, la crise, l’inflation, la corruption, l’insécurité, des jeunes quittant le pays… »

   Ne pourrions-nous pas remplacer dans la première phrase de ce message « l’Argentine » par « la France » est décrire ainsi, plus ou moins, la situation de notre pays ?

   Dans le même message, il a ajouté : « Aujourd’hui, les Argentins se rendent compte que faire une Argentine différente est impossible avec les mêmes politiciens de toujours. C’est pourquoi nous avons l’opportunité de mettre un point final à cette situation. La liberté avance. »

   Si le slogan de Javier Milei le plus connu est : « Vive la liberté ! Bordel ! », il nomma le parti politique qu’il créa en 2021 : « La liberté avance ».

   Depuis des années, la « liberté » est au centre des discours et des écrits du nouveau président argentin, Javier Milei. Et c’est tant mieux, d’autant qu’il est loin d’être un dangereux demeuré, inculte, comme beaucoup voudraient nous le faire croire.

   C’est par exemple le cas de Michel Onfray, celui qui a joyeusement participé à la Terreur « C19 » et qui voulait injecter avec les mortels produits à ARNm, nuit et jour, toute la population, tout en comparant ceux qui refusaient de le faire à des « sidaïques » (voir ci-dessous).

   Onfray, donc, a récemment déclaré à propos de Javier Milei : « l’autre cinglé à la tronçonneuse » (référence au fait que Javier Milei utilise une tronçonneuse pour symboliser les coupes qu’il va faire dans les prélèvements d’impôts » qui ruinent les Argentins).

   Qu’on se le dise, pour Javier Milei, c’est la « liberté », surtout la liberté économique, qui mettra fin à la pauvreté qui frappe l’Argentine depuis que des socialistes de toutes sortes ont les clés du coffre…

   La « liberté et des coupes à la tronçonneuse dans les dépenses d’argent public : il veut limiter le nombre de ministères à 9 (la liste n’est pas encore publiée) et supprimer tous les autres, dont le ministère de la Culture, tout aussi inutile à la liberté, au savoir et à la démocratie en Argentine qu’en France.

   Mais qui est Javier Milei ?

   Sur le site « Nouveaux Espaces Latinos », Eduardo Ugolini présente ainsi le nouveau président Argentin :

   » Il est membre de la Chambre de commerce internationale et du Forum économique mondial de Davos et a participé au G20 en tant qu’assesseur dans les programmes de politiques économiques.

   » Il est également économiste en chef de Maxima AFJP (société de gestion de fonds de pension privé), d’Estudio Broda (assesseur économique d’entreprises argentines et multinationales) et de la banque HSBC d’Argentine.

   » Auteur d’une cinquantaine d’articles académiques et plus d’une centaine d’articles journalistiques, il a également publié une douzaine de livres. »

   Un opposant aux mesures tyranniques tant appréciées en France…

   Alors qu’en France Michel Onfray, le « philosophe » des plateaux télé déclarait qu’il était pour le port du masque et pour le « Nazi-Pass-Sanitaire » et qu’il s’adressait ainsi à leurs opposants : « Vous avez bien sûr le droit de contaminer les gens, il n’y a aucun problème, vous pouvez aussi quand vous avez le SIDA avoir des relations sexuelles avec des gens non protégés, c’est un droit. Allez-y. Et, estimez effectivement, que s’il y a une jeune fille qui vous plaît, vous avez le droit de la violer. »

   Alors qu’en France, Éric Zemmour déclarait que le « Nazi-Pass-Sanitaire » ne le dérangeait pas et  qu’il s’était fait injecter un produit à ARNm vendu par une entreprise qui a été prise 40 fois la main dans le sac de la corruption, de la tromperie et de la vente de produits toxiques hautement dangereux entre 1995 et 2009, et qui a été condamnée à des milliards d’amendes pour « subornation (corruption) de médecins et de représentants du gouvernement », « vente de produits dangereux », « charlatanisme », « promotion abusive » d’un médicament interdit à la vente, etc. ;

   Alors qu’au Québec, le sinistre Claude Fournier, écrivain et réalisateur subventionné, déclarait qu’il fallait « affamer les antivax » en précisant : « Tous les magasins, y compris les épiceries, devraient demander le passeport vaccinal. Il est temps d’affamer les antivax plutôt que d’imposer un couvre-feu. » ;

   En Argentine, le 25 mai 2020, à l’aide de l’hashtag « #bastadecuarentena (« La quarantaine, il y en a marre »), Javier Milei appelle à manifester devant le palais présidentiel contre les mesures de lutte contre la fausse pandémie de « C19 », le 6 juin 2020, jour de la prolongation du confinement.

   Et le 6 juin 2020, près de 200 personnes se seraient réunies devant le palais de la présidence à Buenos Aires (cette manifestation est considérée comme l’acte de naissance de la « nouvelle droite argentine »).

   « Le rêve des communistes »

   Dans la vidéo intitulée « Pandenomics » (« Pandémies »), diffusée sur YouTube depuis le 26 décembre 2020, Milei déclare que la « pandémie » était le rêve des communistes et que son plan a été élaboré par les responsables du Forum de Sao Paulo.

   Le Forum de Sao Paulo regroupe une centaine d’organisations politiques de gauche qui sont actives aux Caraïbes et en Amérique du Sud, dont le mouvement de guérilla colombien « FARC ».

   Le mouvement des « Forces armées révolutionnaires de Colombie » était inscrit sur la liste des organisations terroristes étrangères des États-Unis, jusqu’à ce que l’administration de Joe Biden l’en retire en 2021 (!).

   Au sujet de ces déclarations, dans un article très intéressant, même si son but est de dénigrer Javier Milei, Ariel Golstein, sociologue, affirme que dans cette vidéo Milei « adopte explicitement les théories conspirationnistes de l’extrême droite mondiale ».

   Et le 19 novembre 2023, Javier Milei est porté par 55,7 % des 28 863 246 électeurs argentins à la présidence de la Nation argentine (le titre officiel du président et chef d’État argentin est « Président de la Nation argentine »).

   Un partisan de l’école autrichienne et de Friedrich Hayek (Prix Nobel d’économie 1974), comme nous le sommes à Libre Consentement Éclairé.

   Pour comprendre les positions politiques de Javier Milei, et afin de ne pas être induit en erreur par les caricatures qu’en dressent les étatistes et politiciens français ainsi que les médias subventionnés, il est préférable d’avoir quelques notions, pas très compliquées, d’économie et de philosophie politique libérales.

   Ce sera l’objet de mes prochains articles, qui, je l’espère, permettront de comprendre :

   • Pourquoi en 2021 une étude publiée par l’université Johns Hopkins (États-Unis) considéra que Javier Milei était à la 14e place des économistes influents issus d’Amérique latine, en Espagne et aux États-Unis.

   • Pourquoi il ne souhaiterait pas passer des accords avec la Chine communiste.

   • Pourquoi il souhaiterait rompre tout lien diplomatique avec le Brésil de Lula.

   Et, surtout, pourquoi l’Argentine de Javier Milei n’adhérera plus à l’Agenda 2030…

   À ce sujet, tout comme quitter l’OMS, sortir de l’Agenda 2030 est primordial pour nos droits d’êtres humains et nos libertés fondamentales.

   Patrick Ledrappier

   Président co-fondateur

   Libre Consentement Éclairé

Source : Libre Consentement Éclairé

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