n. l. l.
Quarante-trois longues années après avoir timidement mis un talon dans la gendarmerie, voilà désormais les Françaises autorisées à postuler dans le saint des saints du maintien de l’ordre testostéroné. Avant-dernier bastion de notre armée à les priver encore d’uniforme, la gendarmerie mobile (GM) vient d’accueillir sa première soldate. Intégrée lundi dernier à l’escadron de Mont-de-Marsan, Stellie Therinca, 23 ans, jure n’avoir fait aucun complexe à l’heure de poser son paquetage parmi ses 110 collègues masculins. « Des proies faciles » Car si quelques femmes officiers eurent déjà le privilège de faire péter leurs galons à des postes de commandement, jamais une gendarmette n’était jusqu’alors devenue « homme » du rang, de ceux susceptibles de rentrer frontalement dans le lard de manifestants. Mais alors qu’une trentaine d’autres jeunes femmes rejoindront leurs unités d’ici à la fin de l’année, l’affaire est loin de…
Lire la suite : Sud-Ouest (article payant)
Laisser un commentaire