AMIENS Deux gendarmes blessés dans la course-poursuite
Un homme a été interpellé, ce lundi 30 mars, dans le secteur Fafet à Amiens-Nord. Il nie être à l’origine d’une course-poursuite avec les gendarmes.
L’auteur présumé de la course-poursuite a tenté de regagner son domicile. Là où attendaient les forces de l’ordre.
Un Amiénois de 35 ans était toujours en garde à vue, ce mardi 31 mars, dans les locaux de la gendarmerie à Amiens.
L’individu a été remis en liberté mardi soir sans qu’aucune charge n’ait été retenue contre lui.
L’homme est soupçonné d’être à l’origine d’une course-poursuite avec les forces de l’ordre qui a débuté dans le quartier sud-est, s’est prolongée jusqu’à Flesselles et Poulainville pour se terminer dans le quartier Nord, dans le secteur Fafet, où les policiers l’ont appréhendé. Au cours de cette course folle, le conducteur d’une Renault Mégane a forcé des barrages de gendarmerie et a blessé deux militaires.
« L’homme n’était pas armé, mais son véhicule a été utilisé comme une arme. Il a foncé délibérément sur des gendarmes qui ont eu le réflexe de se sauver sinon le pire était à craindre », souligne une source proche de l’enquête. Hier, les gendarmes se refusaient à tout commentaire sur cette affaire.
Selon nos informations, des gendarmes en civil étaient en planque dans le secteur sud-est d’Amiens dans le cadre d’une de leurs enquêtes. Un suspect a été repéré, peu après 17 heures, à hauteur de la place Gorlïtz, et c’est là que tout a dégénéré. Il a pris la fuite à bord de sa Mégane et a foncé sur les gendarmes qui ont été contraints de répliquer par des coups de feu. C’est à cet endroit qu’un premier gendarme a été blessé.
Les policiers l’attendaient
au quartier Nord
Des barrages ont été mis en place sur la route du fuyard autour de la zone industrielle Nord, à Poulainville et Flesselles. Là où un second gendarme a été blessé et où le fugitif a abandonné son véhicule.
Peu de temps après, les forces de l’ordre ont interpellé un suspect dans le quartier Nord, rue Ronsard. Son véhicule, une Citroën C3, a été saisi. Un comité d’accueil l’attendait avec des dizaines de policiers qui se doutaient qu’à un moment donné il était susceptible de regagner son domicile.
L’homme a tenté de prendre la fuite à pied et les fonctionnaires de police ont été obligés de le braquer pour qu’il décide enfin de se rendre. Placé en garde à vue dans les locaux du commissariat, il a été remis dans la nuit aux gendarmes qui sont désormais chargés de l’enquête. Hier soir, sa garde à vue a été prolongée car il subsiste encore de nombreux doutes autour de cette course folle et sur le conducteur de la Renault Mégane. Selon nos informations, l’homme nie les faits, et il présenterait des alibis. Ces derniers faisaient toujours l’objet de vérifications ce mardi 31 mars.
Source : Le Courrier Picard
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