L’indécence de la clique politique

Par WD

La vieille garde politique ne s’occupait que de l’objet de ses mandats. Elle avait une vie publique et une vie privée. Les deux étaient cloisonnées pour le plus grand bien de l’acte officiel. La représentativité nationale était dans la décence et la hauteur. Depuis Sarkozy, le modèle américain est de rigueur. Il faut faire people, donner du Pathos pour enfumer les classes populaires.

Certes, Giscard avait déjà fait cette démarche dérivative. Il avait joué la carte « peuple » en s’inventant joueur d’accordéon et de foot. Il s’invitait aussi chez des gens modestes pour faire le buzz comme on dit maintenant. Bref, que de l’esbroufe pour séduire le gogo. Sa démarche restait tout de même bon enfant au regard de ce nous observons de nos jours.

Sarkozy a introduit les affaires privées dans la représentation officielle. Nous avons eu droit à une belle comédie lors de son investiture avec tous les rebondissements ultérieurs qui ont dégradé la fonction présidentielle. Dans sa communication, lui aussi s’est improvisé joggeur et cycliste. Il a été un bon jongleur avec les espoirs des gens.

Avec Hollande, le ton de l’indécence s’est introduit à l’Élysée. Un président de la république qui prend incognito un scooter pour courir la gueuse est affligeant. C’est une démonstration flagrante de l’irrespect de la fonction. Il a galvaudé la fonction suprême.

L’image de marque de la Bandas politique ne se résume pas aux turpitudes du locataire de l’Élysée. Ils y a les autres, les subalternes, les ambitieux cooptés, les tocards qui veulent en croquer, les incompétents diplômés. En un mot, la nouvelle garde politique. Vu leur frasques, il semble que le dénominateur commun de tout ce personnel politique est l’obnubilation sexuelle.

Quelques exemples : Un narcissique prend sa bite en photo et la diffuse. Mal lui en a pris. Une autre écrit des livres pornographiques, fait la Une d’une revue érotique et elle se veut être l’idoine des droits des femmes. Toutes les femmes n’ont pas la velléité d’être des putes ou des salopes de quartier. Un autre poète, le grand argentier du royaume, aime se faire toucher la guindoule dans son bain. Il ferait mieux d’y faire l’Archimède économique. D’autres nous informent qu’ils sont homosexuels. Qu’est-ce qu’on a à foutre de leur orientation sexuelle ? On leur demande simplement de la compétence et d’œuvrer pour le bien commun. Enfin, d’autres promeuvent le LGBT+, comme Macron dans certaines soirées télévisuelles, preuve qu’ils ne pensent tous qu’au cul. A ce niveau de représentativité à échelle internationale, le discrédit est absolu. Enfin quoi, la vie sexuelle doit-elle emboîter le pas aux autres problèmes bien plus impérieux ? Il y a des dossiers bien plus graves, des conjonctures sociales bien plus dramatiques pour s’épancher exclusivement sur un problème de troisième zone.

Nous vous ferons grâce de toutes les affaires de violences sexistes et de viols qui impliquent une flopée de politocards. La morale, l’éthique, la sacralité de la fonction qu’on occupe ne sont plus dans l’air du temps. Le personnel politique n’est plus qu’un club d’adolescents perturbés par leurs hormones. Et quand on est mené à la baguette par la braguette, on ne va pas à la bibliothèque. Le centre de la raison n’est guère sollicité. Et comme on a donné les manettes du pouvoir à ces immatures se croyant à la foire du Trône, le résultat épouvantable est là.

Dans ce contexte de délire juvénile de nos élus, nous ne serons pas étonnés de voir une jour la réouverture des bordels en France. Par mimétisme européen, voir les putes en vitrine comme en Hollande ne semble pas être du délire. La propagande dira que c’est de l’intérêt public, une salubrité psychologique, une lutte contre la misère sexuelle d’une partie de la population, un exutoire matrimonial, une thérapie de couple, un apprentissage sexuel. Et le fisc prendra 20 % de TVA.

Source : WD

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