Un Gaudois retrace l’histoire des forces aériennes de la gendarmerie
De la première utilisation de l’hélicoptère à son histoire contemporaine, en passant par l’Outre-Mer, ces livres juxtaposent les histoires vécues par des hommes de terrain.
« Réticence de la hiérarchie »
« L’hélicoptère, c’est seulement 300 hommes sur 90 000 gendarmes en France et Outre-Mer », relativise l’ex-pilote. Leur quotidien: surveillance, police des routes, zones côtières et sauvetage.
« Pourtant l’utilisation de l’hélicoptère ne s’est pas imposée aisément, révèle l’auteur. La gendarmerie fait partie de l’Armée de terre, et c’est sur son budget automobile que les premiers hélicos ont été achetés à cause de la réticence de la hiérarchie. Les premiers « camions volants » ont été utilisés en 1955 pour la mission de maintien de l’ordre à Nantes (Loire-Atlantique) à laquelle a participé Pierre Rossignol, ancien maire de Bar-sur-Loup, 87 ans aujourd’hui. L’hélico est ensuite devenu un outil indispensable pour observer, se renseigner, et mieux agir. »
À 29 ans, Roger Drouin est officier de gendarmerie et pilote d’hélicoptère: « De 1975 à 1988, ça m’a fait bourlinguer dans le monde. Dijon, Toulouse, Pyrénées, puis la Nouvelle Calédonie, Arcachon, et le littoral aquitain où on faisait les sorties de baïnes. Là, il y avait beaucoup de dégâts pendant la saison estivale, les sauvetages de noyades étaient nombreux. Mais à ce moment-là, étant devenu commandant ancien, il était temps pour moi de partir et de laisser la place aux plus jeunes. Je suis alors devenu le n° 2 du groupement de gendarmerie de la haute Garonne, avant de poursuivre dans le civil à Nice ».
Savoir +
L’Aventure au quotidien, tome I, la Préhistoire, éd. Publibook, 15,95 euros. Les droits d’auteurs sont reversés à l’« Amicale des anciens des Fag ».
Source : Nice Matin
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