3 documents pour aujourd’hui par le Général Dominique Delawarde
Bonjour à tous,
3 documents pour aujourd’hui,
1 – Naturalisation : A l’heure où l’on naturalise à tout va pour des raisons parfois discutables, le cas présenté ci dessous qui met en cause la compétence et le bon sens des services préfectoraux du département de la Drôme me paraît abracadabrantesque. A chacun de se faire son opinion, bien sûr.
Ces candidats à la naturalisation françaises seraient-ils trop blancs, trop belges ou trop chrétiens pour être honnêtes ?
2 – Le suzerain US présumé « protecteur » que la gouvernance de l’UE a choisi pour nous est-il le bon ?
Dans un article sans langue de bois, l’excellent site en ligne « De Defensa.org » résume l’état actuel de l’US Army (Armée de Terre US) sans laquelle aucune guerre de haute intensité classique (de type Ukraine) contre un adversaire préparé et solide (de type Russie, Chine ou Iran) n’est possible et gagnable.
Le titre de l’article ? « L’US Army comme en 40″. Cet article décrit une Armée de Terre US en déliquescence qui n’est plus que l’ombre de ce qu’elle a pu être. L’article se fonde sur une interview du général US Paul E. Valleley, de ‘Stand Up America’.
https://www.dedefensa.org/article/lus-army-comme-en-40
Ayant rédigé de nombreux rapports alors que j’étais en fonction aux USA sur l’état de l’Armée US, et ayant suivi cette question de près, je confirme pleinement la teneur de cet article.
Pour moi, l’Armée de Terre US est aujourd’hui incapable de conduire et de gagner une guerre de haute intensité contre un ennemi sérieux (Russie, Chine et Iran) et encore moins contre les trois ensembles, y compris dans le cadre de l’OTAN.
Cette Armée de Terre US est en sous effectif important. Ce sous effectif n’est pas dû à un manque de moyens financiers ou à des droits budgétaires en effectif insuffisants. Il est dû au manque de volontariat des jeunes citoyens US qui rechignent à s’engager et à se battre pour tout et n’importe quoi et ce, malgré les ponts d’or qui leur sont faits par les organismes de recrutement en charge de les convaincre de servir leur pays.
La gestion calamiteuse de la crise Covid dans les Armées US a provoqué le départ de dizaines de milliers de soldats qui ne reviendront pas.
Non seulement cette Armée de Terre est devenue « squelettique » au fil du temps, mais elle est désormais « dispersée » sur quelques 1 000 bases réparties sur l’ensemble de la planète.
Une guerre de haute intensité nécessite toujours une concentration des forces qui paraît difficilement réalisable au moment où les USA (et l’OTAN) se permettent de défier simultanément la Russie en Ukraine, la Chine en Asie de l’Est et l’Iran en Asie de l’Ouest.
Qui trop embrasse, avec des moyens squelettiques, mal étreint.
Une remontée en puissance de l’US Army, dans un environnement très défavorable au recrutement de professionnels nécessiterait le rétablissement de la conscription aux USA et accessoirement dans les pays membres de l’OTAN. En outre cela prendrait une bonne année pour préparer des forces à un affrontement de haute intensité et probablement beaucoup plus de temps pour mettre en ligne les matériels et munitions en qualité et en nombre suffisants. Il faudrait, en outre, être en mesure d’y consacrer les financements massifs indispensables, ce qui est loin d’être envisageable dans l’état actuel des économies occidentales.
Ces éventuels préparatifs ne passeraient évidemment pas inaperçus de nos adversaires potentiels qui prendraient les dispositions pour y faire face avec le temps d’avance qu’ils possèdent encore aujourd’hui.
En clair, les USA (suivi aveuglément par l’OTAN) ont fait une grave erreur d’appréciation en voulant imposer leur loi simultanément à la Russie, à la Chine et à l’Iran au moment même où leur Armée de Terre n’a jamais été aussi peu nombreuse et aussi dispersée sur l’ensemble de la planète et au moment ou sa jeunesse n’a jamais été aussi peu encline à se battre dans des terres lointaines pour n’importe quoi.
Le bluff du bloc occidental n’a donc pas marché. Il n’a pas marché et ne marchera pas parce que le monde entier connaît aujourd’hui la réalité des faibles moyens dont l’occident otanien dispose pour imposer sa volonté tant sur le plan militaire que sur le plan économique.
Nous allons donc perdre la (et même les) parties que nous avons très imprudemment engagées. C’est une certitude, et le temps qui passe rendra la défaite de plus en plus douloureuse et de plus en plus irréversible pour l’occident otanien, tant militairement qu’économiquement. Notre jusqu’au-boutisme tous azimuts ne sera pas gratuit. Il nous faudra en payer le prix.
La leçon à tirer ? C’est qu’avant d’engager une guerre avec espoir de la gagner, il faut être sûr de l’avoir préparé sérieusement et choisir un adversaire à sa mesure. C’est ce que nous (USA, UE, France) n’avons pas fait.
3 – L’échiquier mondial : « États-Unis, l’allié fatal ». Le constat dressé dans cette vidéo est tristement exact: la servitude volontaire de la France à l’égard des USA, par le biais d’une gouvernance corrompue et / ou « tenue » par les néoconservateurs US et portée au pouvoir par des médias contrôlés par un gang de milliardaires et par des électeurs largement manipulés, laisse mal augurer de l’avenir de notre pays. Y aura-t-il un jour un sursaut ou un réveil de l’opinion ? https://odysee.com/@EchiquierMondial:2/fatal:30?src=embed&t=1703.846417
Mais à chacun de se forger son opinion, bien sûr.
Général Dominique Delawarde
PS : J’apprends la nomination de Gabriel Attal au poste de Premier Ministre. Je suis évidemment très heureux que la France puisse présenter un candidat de choix pour une nomination au palmarès confessionnel et mondial de l’Influence du Jerusalem Post 2024 au côté de Benjamin Netahyahou et de Ron Lauder, éternels nominés. La France retrouvera peut être ainsi la place qu’Elisabeth Borne, nominée en 3ème position en 2022, avait malheureusement perdu en 2023.
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