La révolution silencieuse des consommateurs : Le boycott pro-palestinien qui ébranle les multinationales
Face au conflit israélo-palestinien, les consommateurs du monde entier ont trouvé une nouvelle arme : leur portefeuille. Ce mouvement de boycott sans précédent met à genoux les plus grandes marques internationales, démontrant la puissance insoupçonnée de nos choix quotidiens.
Une onde de choc parcourt le monde des affaires, et cette fois, ce n’est ni une crise sanitaire ni un krach boursier qui en est la cause, mais un mouvement de boycott d’une ampleur inédite. Les mastodontes de la restauration rapide et des sodas, jadis considérés comme intouchables, chancellent sous la pression de consommateurs engagés dans le conflit au Moyen-Orient.
Starbucks, l’empire du café, a dû se séparer de son PDG, Laxman Narasimhan, après à peine un an et demi de mandat. La raison est claire : un effondrement des ventes directement lié à la campagne de boycott internationale. McDonald’s, icône de la mondialisation, enregistre sa première baisse de chiffre d’affaires depuis la crise du COVID-19, avec une chute de 12%. La firme va même jusqu’à fermer l’ensemble de ses 225 enseignes en Israël, un geste qui aurait été inimaginable il y a peu.
Le phénomène ne s’arrête pas là. Burger King modifie son nom en Turquie, dans une tentative de se distancer de son image américaine, pendant que KFC ferme des centaines de restaurants en Malaisie et en Algérie. Même Coca-Cola, dont le logo est mondialement reconnu, voit ses ventes s’effondrer dans plusieurs pays, avec une baisse spectaculaire de 23% au Bangladesh.
Ces bouleversements sont la conséquence directe de la campagne BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions), qui vise stratégiquement les entreprises soutenant Israël. Le mouvement ne se limite pas aux marques grand public, mais cible également des acteurs industriels clés comme Intel, Chevron et Siemens, accusés de fournir des technologies cruciales à l’armée israélienne.
L’impact dépasse largement les frontières d’Israël. Plus de 45 000 entreprises israéliennes auraient mis la clé sous la porte, et les investissements dans les startups du pays ont chuté de 32% au premier trimestre 2024. Des géants comme Samsung et des firmes japonaises ont rompu leurs liens avec des fabricants d’armement israéliens, illustrant l’effet domino du boycott.
Ce mouvement de consommateurs conscientisés démontre qu’à l’ère de la mondialisation, le moindre achat peut avoir des répercussions politiques. Il soulève également des interrogations sur la responsabilité sociale des entreprises et leur positionnement face aux conflits géopolitiques.
Alors que le débat sur l’efficacité et l’éthique des boycotts se poursuit, une chose est indéniable : le pouvoir du consommateur n’a jamais été aussi manifeste. Dans un monde interconnecté, nos choix de consommation quotidiens peuvent influencer des enjeux planétaires, transformant chaque ticket de caisse en un potentiel bulletin de vote.
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Les BOYCOTTS BDS dévastent Starbucks, McDonalds, KFC, Burger King dans le monde entier !
21 oct. 2024 La vidéo présente les effets des boycotts contre des grandes entreprises soutenant Israël dans le conflit avec la Palestine. Starbucks a licencié son PDG suite à une baisse des ventes. McDonald’s connaît sa première baisse mondiale des ventes depuis 2020 et ferme ses restaurants en Israël. Burger King change de nom en Turquie. KFC ferme des succursales en Malaisie et en Algérie. Coca-Cola voit ses ventes baisser dans plusieurs pays. Le mouvement BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) encourage un boycott ciblé des entreprises soutenant Israël. Les effets se font sentir sur l’économie israélienne avec la fermeture d’entreprises et la baisse des investissements. Des entreprises comme Samsung, Puma et des sociétés japonaises rompent leurs liens avec Israël. Jimmy Dore soutient ces boycotts, les comparant à ceux ayant contribué à changer l’Afrique du Sud.
Source : La Voix de la Louisiane
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