MACRON PSYCHOPATHE : rappelons-nous les deux évaluations du psychiatre A. SEGATORI !

Le 17 septembre 2024, par 12 voix contre 10, le bureau de l’Assemblée nationale a déclaré recevable la motion de destitution du président de la République déposée par des député.es de la France insoumise : cette motion sera donc étudiée en commission des Lois de l’Assemblée.

https://www.vie-publique.fr/en-bref/295369-destitution-du-president-validee-par-le-bureau-de-lassemblee

La présidente de l’Assemblée nationale, l’inénarrable Yaël Braun-Pivet, a déploré qu’une majorité du bureau ait considéré que les 3 critères suivants étaient remplis :

  • la proposition doit être signée par un dixième au moins des membres de l’Assemblée nationale ;
  • la proposition doit avoir été communiquée sans délai au président de la République et au Premier ministre ;
  • la proposition doit être motivée et justifier des motifs susceptibles de caractériser un « manquement » aux devoirs du Président de la République « manifestement incompatibles avec l’exercice de son mandat ».

Déjà 318.000 citoyennes et citoyens ont signé la pétition en ligne pour soutenir la motion de destitution de Macron :

https://macron-destitution.fr/

Notre amie Jocelyne Chassard s’est souvenue que, en 2017 et 2022, un psychiatre italien avait établi le profil psychologique d’Emmanuel Macron et l’avait considéré comme un psychopathe. Les deux évaluations filmées sont disponibles sur Youtube en italien avec des sous-titres français. Jocelyne Chassard a eu l’idée de se filmer en lisant le texte traduit en français et en l’illustrant par des photos représentatives ou des caricatures.

Le professeur Adriano Segatori a aujourd’hui 73 ans, il est né en 1951. Il est doctorant-chercheur auprès de Università dell’Insubria (à Varese) dans le domaine « Philosophie des Sciences sociales et Communication symbolique ». Il a aussi un contrat de psychiatre dans l’Università “Niccolò Cusano” à Rome et, comme psychiatre-thérapeute, il est membre de la section scientifique “Psychologie juridique et Psychiatrie légale » de l’Académie italienne. Il est aussi consultant et expert en psychiatrie auprès du tribunal de Gorizia (ville italienne près de la frontière avec la Slovénie).

Adriano Segatori a commencé d’étudier le comportement de Macron plutôt par curiosité car il aime observer les personnalités politiques qui ont du pouvoir : il l’avait fait pour la première fois avec Gianfranco Fini, président de la Chambre des députés en Italie de 2008 à 2013, ancien président du parti néo-fasciste Mouvement social italien, puis fondateur du parti d’extrême droite Alliance nationale. Et un jour, un avocat de Rome lui a demandé s’il serait disposé à dresser un portrait de Macron pour des amis français.

I. L’analyse du Pr. Segatori en mai 2017 avant l’élection de Macron.

« L’analyse que j’ai faite du candidat Emmanuel Macron provient à la fois des images disponibles et de la biographie officielle dont le candidat se revendique.

Le jeune E. Macron a subi, à l’âge de 15 ans, un abus sexuel gravissime, perpétré par sa professeure, Brigitte Macron, qui à l’époque avait 39 ans.

Au lieu de la vision à l’eau de rose de ce grand amour et d’un mariage qu’on pourrait grotesquement définir comme « réparateur », je considère plutôt que le développement psychique d’un enfant (car Macron n’était qu’un adolescent de 15 ans) a été violemment bloqué par une opération de séduction tant physique que psychologique.

Ce qui s’est passé, comme le montre Freud dans Totem et Tabou, c’est que la limite même que le tabou prescrit a été transgressée.

La première étape, c’est l’idée que tout est permis. Naturellement, tout ceci s’est déroulé au sein de la bonne société bourgeoise d’Amiens. Si cela s’était produit dans un environnement social prolétaire, cet environnement que Macron ne supporte pas et méprise profondément (il le montre autant par le verbal que par le non-verbal), les choses aurait évolué différemment : E. Macron aurait été pris en charge par les services sociaux et des psychologues, et Brigitte aurait fini en prison. C’est cela la réalité : nous sommes en face d’un problème de pédophilie.

Ceci dit, une fois que les limites du tabou ont été franchies, ce qui s’est passé c’est que l’idée d’omnipotence qu’éprouvent tous les enfants a été par la suite encouragée, jusqu’à provoquer un véritable « chevauchement » de la réalité et une difficulté pour examiner concrètement cette réalité. Et donc, une fois franchie la limite, il s’est installé dans [l’esprit de] Macron une idée d’omnipotence qui, étant donné ses capacités intellectuelles et culturelles, l’a conduit à une autre limite extrême, le narcissisme, qui est en lui-même (et c’est paradoxal) pathologiquement normal.

Depuis tout jeune Macron nourrit une ambition effrénée, un besoin, une dépendance envers l’admiration des autres pour compenser un complexe d’infériorité dont il n’a pas conscience. Nous sommes en face de 3 paradigmes qui ont déterminé sa personnalité :

1. l’idée qu’il n’existe pas de limite,

2. un sentiment d’omnipotence déjà présent dans l’enfance mais qui s’est développé à l’âge adulte,

3. un narcissisme qu’il n’est absolument pas interdit de qualifier de « malveillant ».

Ces trois paradigmes structurent ce qu’on peut appeler une psychopathie et E. Macron peut être défini, du point de vue de l’organisation psychique, comme « psychopathe ». Ce mot n’est pas une insulte : une grande psychanalyste états-unienne, Nancy Mac Williams, a dit textuellement : « une personnalité psychopathe peut atteindre les plus haut niveaux de l’Administration aux États-Unis ».

Donc, un psychopathe peut bien sûr être un individu déviant mais, s’il est bien structuré d’un point de vue intellectuel, culturel, etc., il peut atteindre les plus hauts sommets de la politique et de la finance : et c’est ce qu’a fait E. Macron.

La personnalité psychopathique est caractérisée par de nombreux traits de référence : par exemple, une fascination pour le superficiel, une capacité de séduction, un manque d’assurance en face de contradicteurs – on le voit dans les crises d’hystérie de Macron dès que l’admiration des autres faiblit et où son identité fragile, son « faux moi » [faux self] est mise en difficulté.

Un autre trait est une extrême « théâtralité », qui coïncide avec la matière que lui enseignait sa séductrice, car Brigitte était professeure de techniques théâtrales..

Le psychopathe n’est pas digne de confiance mais il réussit, par la fascination superficielle qu’il exerce, à convaincre son interlocuteur.

Il n’a aucun remords. Quand Macron parle des « sans-dents » pour définir les pauvres, quand il insulte les prolétaires en les traitants de fumeurs et d’alcooliques, quand il qualifie les femmes de « stupides » et « ignorantes », nous voyons ce que disait le grand psychanalyste français Jacques Lacan : Macron ne voulait pas volontairement dire cela, mais son inconscient a parlé pour lui, car il croit ce qu’il a dit et il ne peut s’empêcher de le dire. Ce mépris pour les personnes vient de son inconscient, et quand il se défend en modifiant rationnellement le sens de ses déclarations, il n’exprime aucun remords parce qu’il n’éprouve aucune culpabilité.

Alors où est le problème ?

Si un juge me demandait mon avis, en tant qu’expert psychiatrique, sur la dangerosité d’un tel individu, je dirais qu’il n’y a aucun doute : Macron est extrêmement dangereux, comme tous les psychopathes. Un intellectuel états-unien, disons un spécialiste des « perturbations bien intégrées » – et qui sont valorisées dans notre société – a dit textuellement : « les tueurs en série détruisent des familles alors que les psychopathes occupant les hautes sphères de l’économie ou de la politique ruinent la société entière. »

Macron est dangereux parce que, comme tous les psychopathes, il a une idée extrêmement élevée de lui-même, il n’aime pas la France et il ne lutte pas pour le peuple français. Macron s’aime lui-même énormément et il lutte pour maintenir son identité fragile. La conflictualité face à Marine Le Pen, la confrontation avec elle, n’est pas pour lui un problème seulement politique : il ne peut accepter qu’une femme, une Marianne représentant la France, soit pour lui une antagoniste. Il a besoin d’une mère nourricière et tout autre rôle [féminin] devient difficile, très difficile à accepter. Donc, le très grand danger vient de sa très grande fragilité.

Et comme tous les psychopathes, Macron travaille uniquement pour lui-même et il considère les autres seulement comme des instruments de sa propre grandeur : tout cela souligne à quel point un pays comme la France court un danger avec un candidat de ce type à l’élection présidentielle. »

II. L’analyse du Pr. Segatori le 13 avril 2022.

« Je me rappelle parfaitement le profil clinique que j’avais établi : ce n’était pas un diagnostic parce qu’il ne s’agit pas d’un problème psychiatrique, mais une évaluation de psychopathie. C’est une organisation de la personnalité qui implique une série de qualités ou de défauts, selon la perspective qu’on adopte pour l’observer. Selon moi – ce n’est pas documenté mais c’est ce que je pense – , Macron a un quotient intellectuel élevé, une grande culture, une capacité de communication qui peut être vue de façon ambivalente mais qu’on peut qualifier de  »incisive », un charisme indubitable même s’il est superficiel, un sentiment de grandeur qui le conduit – et c’est là l’aspect négatif, à nier toute limite, une affectivité égoïste, auto-centrée, c’est-à-dire qu’il aime les autres si les autres l’aiment lui, une grande capacité de manipulation, une absence totale du sentiment de culpabilité, du cynisme bien sûr, et une grande capacité de mimétisme.

Ces aptitudes, qui sont de bonnes ressources pour une personne stable et équilibrée, deviennent très dangereuses quand elles structurent l’organisation de la personnalité.

Je confirme ce que j’avais dit dans notre entretien en 2017 mais j’ai modifié mon jugement sur un point, une erreur d’évaluation quand j’avais dit que Emmanuel Macron aurait été un homme dangereux pour les Français. Vu les changements aux plans politique et géopolitique ces dernières années, je dois confirmer que Macron est non seulement dangereux mais très dangereux, et pas seulement pour la France mais aussi pour toute l’Europe et l’Italie. Une grande psychanalyste étatsunienne, Nancy Mac Williams, a dit que les plus grands psychopathes sont tous des capitaines d’industrie, des généraux de l’armée des États-Unis, ils occupent de très hautes charges, à cause justement de ces aptitudes que je viens de lister. Ces capacités, chez une personne normalement équilibrée, servent au développement personnel ou d’une carrière ; mais chez une personne organisée de manière excessive, ces capacités restent normales mais peuvent devenir incontrôlables.

Y a-t-il deux points principaux qui confirmeraient sa psychopathie ?

Macron est le personnage idéal pour représenter ce type de changement au niveau mondial. En effet, grâce à son cynisme, son pouvoir de séduction, son intelligence, sa bonne dialectique, son niveau culturel, grâce au soutien des forces économiques qui sont derrière lui, pour pleins de raisons il devient le personnage idéal. Et donc il ne peut pas réunir la France, il ne peut que réunir ses propres forces contre la France, exactement comme Mario Draghi réunit ses forces contre l’Italie.

Le premier point qui confirme sa psychopathie est le sentiment de sa grandeur : il l’a montré lors du premier sommet international qu’il a organisé au château de Versailles et non au palais de l’Élysée. C’est une amie française qui m’avait suggéré de nommer ce syndrome « le syndrome de Napoléon ». Ce sommet a été une auto-célébration, une auto-démonstration de sa grandeur, je pourrais dire une exposition autocratique de son pouvoir.

Le second point est le narcissisme. Des journaux italiens ont rapporté certaines de ses phrases et l’une est significative : « Macron jure d’avoir appris à aimer les Français ». Je ne suis pas d’accord, car c’était déjà bien tard d’avoir appris à aimer les Français après 5 ans de présidence. En outre un narcissique n’est pas capable d’aimer et c’est un grand psychanalyste comme Jacques Lacan qui le dit : un narcissique aime seulement les gens qui sont disposé.es à l’aimer, lui, et à se soumettre à lui.
Cette évolution, on en a des confirmations, et on peut même parler d’évolution vers le pire.

Concernant la manie des grandeurs, c’est une amie française qui m’a demandé si on pouvait inventer l’expression « syndrome de Napoléon » quand elle m’a envoyé la vidéo de Macron lors de l’entrée du sommet de Versailles. C’est la première fois qu’un président français se concertait avec les autres représentants européens à la cour royale la plus célèbre de France, le symbole de la France. Tout cela crée un cadre d’évaluation sur une manie des grandeurs qui se confirme et qui empire.

Comment définiriez-vous le rapport d’Emmanuel Macron avec le peuple français ?

Je pense que le mot « morale » n’existe pas pour ce type de personnalité,, car pour lui le problème est : « Qu’est-ce que j’y gagne, quel est mon bénéfice, quelle est ma récompense et quelle sera ma satisfaction si j’obtiens quelque chose? ».

Pour vous donner une idée du point de vue psychopathologique – et ça n’a aucun rapport avec Macron – , le prédateur n’a pas de morale, le prédateur doit réussir à capturer une proie – qui symboliquement peut-être la France ou le monde d’un point de vue politique – , dons se saisir d’une proie et c’est dans la conquête qu’il trouve sa satisfaction. Point-barre, plus besoin de discours. La morale n’existe pas, disons en termes humanistes. La structure de la personnalité d’un psychopathe – et encore une fois ce n’est pas une maladie – c’est de poursuivre un objectif de ce type avec ses capacités, son intelligence, etc., et ce n’est pas de se vouer à des objectifs  »plus humains ».

Il y a une belle phrase, même si elle semble un peu rhétorique, qu’il faudrait écrire à l’entrée des écoles : c’est que dans les échecs, les insuccès, les personnes peuvent rééquilibrer leurs objectifs et réfléchir aux erreurs qu’elles ont faites. Pour les narcissiques, c’est une blessure qui ne concerne pas seulement l’échec en soi, le but qui n’a pas été atteint, mais c’est toute l’identité propre qui est remise en question, cela devient donc très dangereux et très grave du point de vue personnel.

Il me semble qu’il ne participe pas au rassemblement avec la foule mais, comment dire, il célèbre sa propre personne. [Regardez ce que disait une source de l’Élysée à des journalistes du Monde en juin 2017, quand Macron abandonne la classique entrevue télévisée du 14-Juillet au profit d’une intervention devant le Congrès réuni à Versailles :] « La pensée complexe de Macron ne peut pas être réduite à des questions-réponses avec les journalistes ». Ça me fait un peu rire… Si Socrate pouvait se balader à Athènes et parler philosophie avec le cordonnier du coin, ou si Martin Heidegger pouvait exposer sa philosophie à ses étudiants, que la pensée de Macron soit si complexe, ça me fait un peu rire…

Permettez-moi une boutade peu scientifique mais cette phrase m’y a fait penser… Quand il y a l’hymne national français, Macron – vous avez sûrement vu cette scène ou vous pourrez facilement la retrouver – Macron chante. Avec un tel air d’extase … Je sais, ce n’est pas très scientifique mais il me semble qu’on devrait avoir cet enthousiasme plus en écoutant Jane Birkin ou Charles Aznavour que l’hymne national. Il y a une dissociation entre l’importance de l’hymne et son état émotionnel.

L’exercice du pouvoir a-t-il révélé d’autres syndromes chez Macron ?

Ce que je peux dire, je le dis non d’un point de vue psychopathologique mais du point de vue strictement psychologique : Macron n’est pas un homme libre. Car un homme avec sa structure de personnalité doit tout contrôler. Et comme on le sait – c’est dans les manuels de psychologie les plus basiques – celui qui a le besoin de tout contrôler éprouve une peur, une angoisse à l’idée d’être contrôlé. Parce que si moi je te contrôle parce que j’ai peut de ton jugement, nécessairement je dois me contrôler moi-même et contrôler mon comportement pour influencer ton jugement. Donc, du point de vue psychologique, Macron n’est pas un homme libre. Les personnes dotées de raison doivent avoir peur quand un président dit textuellement qu’il veut « emmerder les non-vaccinés » – drôle de langage pour un président… – et dit littéralement :

Nous mettons une pression sur les non-vaccinés en limitant pour eux, autant que possible, l’accès aux activités de la vie sociale. […] C’est ça, la stratégie. Je ne vais pas les mettre en prison, je ne vais pas les vacciner de force. Et donc, il faut leur dire : à partir du 15 janvier, vous ne pourrez plus aller au restau, vous ne pourrez plus prendre un canon, vous ne pourrez plus aller boire un café, vous ne pourrez plus aller au théâtre, vous ne pourrez plus aller au ciné… ».

https://www.radiofrance.fr/franceinter/emmerder-les-non-vaccines-voici-in-extenso-ce-qu-a-dit-emmanuel-macron-dans-le-parisien-8908365

[Il sous-entend qu’on devient] non-citoyens [si on est] non-vaccinés, non-passe-sanitaire, non-adhérents à la pensée unique, non-adhérents à cette grande transformation de la quatrième révolution industrielle de Klaus Schwab, non-adhérents au great reset… Donc n’importe qui peut devenir soit patriote soit dissident : mais c’est lui et ses agences de conseil qui en décident. »

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