125 000€ escroqués à un octogénaire
Trois hommes ont été interpellés à Castres pour avoir escroqué un octogénaire de Graulhet. Ils y ont réalisé des travaux surfacturés et mal faits pour lui soutirer une somme importante.
Mardi, à 6 heures du matin, 30 militaires des gendarmeries de Graulhet, Vielmur, des PSIG de Gaillac et d’Albi, du groupement interrégional financier de Toulouse sont intervenus à Castres, dans la zone de Mélou, dans une propriété où étaient installées plusieurs caravanes des gens du voyage. Ils ont procédé à l’arrestation de trois hommes soupçonnés d’avoir abusé de la crédulité et de la fragilité psychologique et physique d’un octogénaire graulhétois. L’opération s’est déroulée sans incident, et les trois individus : le père, le fils et l’oncle ont été placés en garde à vue dans les brigades de gendarmerie de Graulhet et Vielmur. La perquisition a permis aux enquêteurs de trouver une somme de 12 000 euros en liquide. Mercredi après midi, ils ont été présentés au Parquet de Castres. Ils en sont ressortis avec une mise en examen et un placement sous contrôle judiciaire jusqu’au jugement. C’est l’aboutissement d’une enquête qui a duré plusieurs mois pour dénouer les fils de l’escroquerie. En effet, c’est 125 000 euros de travaux qui ont été facturés à cet homme de 88 ans qui vit dans une maison près du centre-ville de Graulhet. Mal faits, non exécutés, surfacturés, la liste des méfaits est longue.
D’autres victimes dans la région
La nièce de l’octogénaire, effarée par la tournure que prenait la situation, a déposé plainte à la gendarmerie de Graulhet en avril 2016. Les investigations menées conjointement avec les experts financiers du groupement régional de la gendarmerie de Toulouse ont permis de mettre à jour l’escroquerie qui vraisemblablement a fait d’autres victimes dans la région. L’enquête se poursuit pour connaître leurs identités et le montant total du préjudice. Les trois hommes devront répondre également de fraude aux prestations sociales, puisqu’ils n’avaient pas déclaré leurs revenus.
Source : La Dépêche
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