1 & 2) Plein phare sur le paludisme et le chikungunya : préparez vos moustiquaires, ça va piquer ! 3) Agnès Buzin, maintenant magistrate à la Cour des comptes, crée « Evidences »

La lettre de la LNPLV

Dernièrement, nous entendons parler d’un retour du paludisme, également connu sous le nom de malaria et du chikungunya.

1 ) Le paludisme :

Maladie infectieuse qui affecte principalement les zones tropicales et subtropicales, avec des taux d’incidence les plus élevés en Afrique subsaharienne, causée par des parasites du genre Plasmodium. Ces parasites sont transmis à l’homme par la piqûre de moustiques femelles du genre Anophèles infecté. Le paludisme est une maladie grave mais évitable et traitable.

Les symptômes apparaissent généralement 10 à 15 jours après la piqûre d’un moustique infecté et incluent : Fièvre, frissons, transpiration, maux de tête, douleurs musculaires, fatigue, nausées et vomissements.

La prévention du paludisme repose sur plusieurs mesures : Utilisation de moustiquaires imprégnées d’insecticide (1) , surtout pour dormir, port de vêtements longs et légers qui couvrent la peau, utilisation de répulsifs contre les insectes, prise de médicaments prophylactiques dans certaines zones à risque.

(1) Les moustiquaires imprégnées d’insecticide représentent une solution pour lutter contre les maladies transmises par les moustiques, mais il est important de souligner que ces produits chimiques peuvent être toxiques, avec toutes les conséquences que cela va entraîner sur tout ce qui est vivant, la flore, la faune mais également les humains.
De plus, il est à noter que l’efficacité de ces moustiquaires diminue avec le temps.
En effet, à mesure des lavages, les résidus d’insecticide s’estompent et finissent par disparaître complètement des fibres de la moustiquaire. Cela réduit la capacité à repousser les insectes.

Le traitement du paludisme dépend de la gravité de la maladie et du type de parasite.

Les médicaments antipaludiques couramment utilisés incluent :

  • Les dérivés de la quinine, un alcaloïde naturel antipyrétique (agit sur la fièvre), analgésique (qui supprime la sensibilité à la douleur) et, surtout, antipaludique, extrait du quinquina, un arbuste originaire d’Amérique du Sud.
    Auparavant utilisée pour la prévention du paludisme avant d’être supplantée par ses dérivés : quinacrine, chloroquine, et primaquine.
  • Les artemisinines (comme l’artéméther et la luméfantrine).
    Les polythérapies à base d’artémisinine sont les meilleurs traitements antipaludiques disponibles à ce jour et constituent une composante essentielle du traitement recommandé contre le paludisme.Les polythérapies à base d’artémisinine associent deux produits pharmaceutiques actifs dont les mécanismes d’action diffèrent, notamment des dérivés de l’artémisinine extraits de la plante Artemisia annua et un médicament associé.
    Le rôle de l’artémisinine est de réduire le nombre de parasites au cours des trois premiers jours de traitement, tandis que celui du médicament associé est d’éliminer les parasites restants.
  • D’autres traitements comme la méfloquine (LARIAM®) ou la doxycycline (DOXYCYCLINE BIOGARAN®) selon le cas.

Vaccination ciblée en Afrique

Vaccin contre le paludisme : le RTS,S®commercialisé sous le nom de Mosquirix®

Conçu par les laboratoires du groupe britannique GlaxoSmithKline en collaboration avec l’association PATH depuis les années 1980, ce vaccin à base de protéines recombinantes est le premier à avoir été examiné par une autorité réglementaire.
En juillet 2015, le Comité des médicaments à usage humain (CHMP) de l’Agence européenne des médicaments (EMA) a émis un avis positif, suite à la phase III de l’étude clinique qui a inclus 15 459 enfants dans sept pays d’Afrique subsaharienne : Burkina Faso, Gabon, Ghana, Kenya, Malawi, Mozambique et Tanzanie. (voir ci-dessous “ Comment biaiser un vaccin pour recevoir son AMM”)

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a par la suite estimé que, bien qu’il soit modérément efficace, ce vaccin présente un intérêt pharmaceutique justifiant de réaliser un pilote à plus grande échelle.

En 2022, il a été approuvé et administré dans trois pays d’Afrique subsaharienne. Ce vaccin nécessite l’administration de quatre doses. Il est peu probable qu’il soit bénéfique pour les voyageurs.

Source : Wikipédia – Vaccin RTS,S en cliquant ici

Source : Wikipedia en cliquant ici

Le Cameroun, champion d’Afrique de la vaccination contre le paludisme !

À partir de janvier 2024, le Cameroun a décidé de jouer les pionniers et lance la vaccination gratuite de tous les enfants de six mois avec le vaccin Mosquirix®.
Dix-neuf pays d’Afrique ont vacciné les bébés en routine contre le paludisme, l’Ouganda étant le dernier en date.

Article France Info – 05/04/2025 – en cliquant ici


Comment biaiser un vaccin pour recevoir son AMM

Le groupe britannique GSK a utilisé des milliers d’enfants comme sujets d’expérimentation uniquement pour des études de tolérance concernant son nouveau produit. Cela est strictement interdit depuis les accords de Nuremberg.

Les deux premières études épidémiologiques qui ont conduit à l’autorisation de mise sur le marché (AMM) du vaccin Mosquirix© découlent d’essais réalisés en comparant l’innocuité de Mosquirix© à celle de vaccins anti-méningococciques et antirabiques, réputés pour leurs effets secondaires, plutôt qu’à un placebo.
Cette approche aurait donc biaisé les résultats en favorisant la perception de tolérance du vaccin.

La première étude du Mosquirix®, de mars 2009 à janvier 2011, a été effectuée sans double-aveugle, sur 8 922 bébés et 6 537 jeunes enfants, issus d’Afrique sub-saharienne, divisés en trois groupes.

  • 1er groupe : A reçu trois doses de Mosquirix® à un mois d’intervalle et une quatrième dose après 20 mois.
  • 2ème groupe : A reçu trois doses de Mosquirix® à un mois d’intervalle puis une dose de vaccin « contrôle » à 20 mois.
  • Groupe « contrôle » : A reçu le vaccin « contrôle » à un, deux, trois puis 20 mois après le début de l’étude.

Sauf que le vaccin “contrôle” n’était pas un produit biochimiquement neutre, (placebo) mais était un vaccin anti-méningococcique ou un vaccin antirabique (contre la rage !), tous deux universellement connus pour leurs effets secondaires fréquents et graves !

Des enfants “cobayes” ont donc reçu des vaccins contre la méningite et la rage en lieu et place d’un placébo !

Il était nécessaire d’utiliser un vaccin placebo (c’est-à-dire une substance inerte) pour la comparaison d’un produit. Remplacer celui-ci par un produit reconnu pour sa toxicité révèle clairement et de manière délibérée l’intention des laboratoires GSK de dissimuler le véritable profil de tolérance du vaccin testé.

Article complet AIMSIB du 26/04/2020 : “ Essais Mosquirix®, quand des investigateurs méritent la prison” en cliquant ici

2) Le chikungunya :

Maladie infectieuse causée par un arbovirus, le virus du chikungunya (CHIKV) est principalement transmis aux humains par des moustiques, notamment Aedes aegypti et Aedes albopictus, également connus sous le nom de moustiques tigres.
Ces insectes peuvent également transmettre la dengue et le virus Zika.

Aedes aegypti

Le chikungunya est surtout présent dans les régions tropicales, telles que l’Amérique du Sud et centrale, la Caraïbe, les îles de l’océan Indien, l’Afrique, l’Inde et l’Asie du Sud-Est. D’après l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire), les risques de transmission de maladies par ces moustiques augmentent de manière significative en France métropolitaine.


Chikungunya à La Réunion : “ Plan blanc “ activé

L’épidémie de chikungunya touche ce département de l’océan Indien. A la date du 05/04/2025, il y a eu deux personnes âgées de 86 et 96 ans, confirmées comme décédées du chikungunya.

Plusieurs autres décès sont actuellement « en cours d’investigation » afin de déterminer leur éventuel lien avec le virus, selon Santé publique France.

Selon le directeur de l’agence sanitaire, “ le pic épidémique est anticipé pour mi-avril ou au début de la troisième semaine d’avril, avec une baisse espérée d’ici la fin avril. “

Article France Info – 05/04/2025 – en cliquant ici


Nouveau vaccin contre le chikungunya : le Ixchiq®

L’Agence régionale de santé (ARS) a annoncé que la vaccination contre le chikungunya débutera le lundi 7 avril 2025, avec 40 000 premières doses du vaccin Ixchiq®, de Valneva, réservées en priorité aux “ personnes les plus vulnérables ”.

L’ARS de La Réunion rappelle que ce vaccin n’est pas recommandé pour les femmes enceintes, et qu’il est contre-indiqué chez les personnes immunodéprimées, car il s’agit d’un  » vaccin vivant atténué « .

Article France Info – 04/04/2025 en cliquant ici


Le vaccin Ixchiq® désormais autorisé chez les adolescents dans l’UE

Valneva, l’entreprise spécialisée dans le développement de vaccins, a annoncé que la Commission européenne a délivré une autorisation de mise sur le marché pour son vaccin Ixchiq®, le vaccin à dose unique de Valneva destiné à prévenir la maladie causée par le virus du chikungunya chez les personnes âgées de 12 ans et plus.
Cette nouvelle indication s’ajoute à l’autorisation de mise sur le marché obtenue pour les adultes en juillet 2024. Le vaccin Ixchiq® est désormais disponible à la commercialisation pour les adolescents dans l’UE, la Norvège, le Liechtenstein et l’Islande.

Article My Pharma Edition – 03/04/2025 en cliquant ici


« On se dit que tout le monde va l’avoir »

Les autorités sanitaires de l’île s’attendent à ce que le pic de l’épidémie soit atteint dans la semaine. Peu de personnes se présentent pour se faire vacciner, car beaucoup ont déjà contracté le chikungunya.

Depuis lundi 14 avril, 120 militaires sont déployés en renfort sur l’île pour des opérations de démoustication.

Article France Info – 14/04/2025 en cliquant ici



3) Agnès Buzin vient de créer “Evidences”

L’ancienne ministre de la Santé, Agnès Buzyn, qui occupe désormais le poste de magistrate à la Cour des comptes (section défense et armement), inaugure le think tank « Evidences », un projet élaboré depuis plusieurs mois.

Ce dernier bénéficie du soutien de centres de recherche français tels que le CEA, le CNES, l’Inserm, l’Institut Curie, l’Institut Pasteur et Gustave Roussy, ainsi que la Fondation Gates, BNP-Paribas et le fonds AXA.

Lors de son interview donnée au magazine Le Figaro le 12 mars dernier, elle affirme : « La science est un rempart contre l’obscurantisme, le complotisme et la désinformation »

Sur le site “ Evidences” nous pouvons lire ceci :

Notre travail est de produire des recommandations concrètes pour que la culture scientifique soit au cœur de la vie démocratique et de la conversation publique. Ce plaidoyer repose sur la production de notes, rapports, analyses et séminaires fondés sur des données probantes.

Le combat d’Evidences est apolitique. Notre travail repose sur l’engagement de nos partenaires et de nos experts issus du monde scientifique et technique, des médias ou du monde politique et de l’action publique. Notre comité éditorial est composé de personnalités indépendantes de la société civile.

Evidences reçoit son financement de ses partenaires publics et privés, qui sont associés à sa gouvernance à titre consultatif. “

Comment peut-on espérer une intégrité, des informations non biaisées, quand on voit que les principaux acteurs sont par exemple, parmi la liste ci-dessus nommée, la Fondation Gates ou l’Institut Pasteur ?

Article Le Figaro – 12/03/2025 en cliquant ici



RAPPEL : Assemblée Générale de la LNPLV

Samedi 26 avril 2025 à Saintes (17) Pensez à réserver !

Possibilité de suivre l’Assemblée Générale et les interventions de l’après-midi via un lien Zoom, en s’inscrivant auprès de Marie-Pierre par mail : ln*******@****ge.fr

Le lien sera envoyé quelques jours avant cet événement.

Retrouvez toutes les informations en cliquant sur ce lien


INFORMATIONS GENERALES à diffuser largement

SOS Ecoute “ Numéro Vert : 0 972 129 808

Ligne téléphonique de soutien et d’écoute confidentielle pour les victimes d’effets secondaires de l’injection contre le Covid 19 et du Covid long, ce groupe d'aide a été créé par le Dr Louis Fouché. Il recherche des bénévoles pour 3 h minimum par jour, avec une formation proposée pour devenir “écoutant”. Contact par le numéro vert ci-dessus ou par mail : so**********@****on.me 

Présentation de “ SOS Ecoute ” par Louis Fouché en cliquant ici


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Source : Ligue Nationale Pour la Liberté des Vaccinations

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