Un Docteur en microbiologie et génétique microbienne s’exprime sur Profession-Gendarme

Un Docteur en microbiologie et génétique microbienne m’adresse un écrit dans lequel il explique sa vision de la crise sanitaire qui secoue actuellement le pays.

Avec son autorisation mais en gardant son anonymat voici ce qu’il nous dit :

images Resized« Coaching et équicoaching le langage de la confiance »

Bénéficiant effectivement de plusieurs titres doctoraux dont un en microbiologie et génétique microbienne, j’ai consacré la plus grande partie de ma carrière en tant qu’hygiéniste pour évaluer, prévenir et gérer les risques liés aux contaminations microbiennes et chimiques.
Ce qui m’a amené naturellement à être en première ligne dans les crises majeures qui ont touché la santé humaine et les filières agroalimentaires:  grippe porcine, grippe aviaire, maladie de la vache folle, salmonelloses, botulisme, listeria, fièvre aphteuse etc…
J’ai eu la chance dans ce cadre de diriger plusieurs labos d’investigation en France et à l’étranger, dont un réputé en Allemagne.
J’ai eu l’opportunité aussi de fréquenter régulièrement les couloirs de Bruxelles (et les restaurants du quartier de la loi!) pour y défendre les normes sanitaires pouvant avoir un impact sur les produits français, afin d’éviter tout excès de « principe de précaution » qui auraient eu un impact majeur sur certains pans de la production alimentaire française.
J’ai vu les réactions de panique démesurées s’installer de plus en plus violemment au cours des 2 dernières décennies, entretenues par l’intérêt politique et financier, loin de toute considération de santé publique.
Mes fréquentations des lobbyistes de l’industrie pharmaceutiques dans le quartier de la loi à Bruxelles et dans les couloirs du ministère de la santé à Paris m’ont vite déniaisé sur leurs intentions !!!
Le fait nouveau en ce qui concerne la France est l’absence de tout regard critique de la grande majorité des médias qui sont sous perfusion financière de l’état depuis plusieurs années. Ces mêmes médias qui n’hésitaient pas à parler de panique au regard de la crise de la vache folle ou de la grippe porcine, ou de l’affaire listeria (baptisée à l’époque l’hysteria) se contentent maintenant de diffuser à l’unisson les données communiquées par le gouvernement (et bien entendu non vérifiées).
J’ai assisté et participé au développement des techniques PCR qui balbutiaient déjà il y a 40 ans. J’y ai eu recours pour évaluer à grande échelle différents risques microbiens, puis abandonné au profit d’autres méthodes à cause des risques de mauvaise interprétation qu’ils comportaient en termes de surévaluation du risque réel.
En d’autres termes, ils peuvent être utiles pour préciser un diagnostic, mais leur utilisation massive dans une politique de prévention et de dépistage n’a aucun sens scientifique et médical.
Hélas, ces conclusions étaient déjà connues du temps de la grippe porcine mais les gens ont la mémoire (volontairement ?) courte.
Pour comprendre : "Casedemic" ou l'"pidmie de cas positifs"
Le graphique que j’ai joint montre en Grande Bretagne le pic de l’été 2009, qui correspond à un pic brutal de consultations suite à des PCR positifs au virus H1N1, tests qui venaient d’être mis sur le marché (ça nous rappelle quelque chose…).
En parallèle, la courbe de mortalité est à son niveau le plus bas puisque l’épidémie de grippe hivernale est finie (tiens tiens!). Depuis, l’utilisation forcenée des tests PCR H1N1 s’est arrêtée.
Un autre graphique intéressant montre le nombre de virus habituellement détectés dans la population, dont des coronavirus. En extrapolant, on peut aisément imaginer que si la population était testée à l’aide de la PCR sur l’ensemble des virus en circulation participant de la mortalité hivernale, l’ensemble de la population serait en quarantaine !
Pour comprendre : "Casedemic" ou l'"pidmie de cas positifs"

 

L’article du Spiegel en 2009 est aussi édifiant sur le rôle non reluisant de l’OMS et le pouvoir d’influence des laboratoires pharmaceutiques pour entretenir la panique.
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Pour relativiser la gravité de l’épidémie de coronavirus, il suffit de jeter un coup d’œil à la courbe de mortalité en suède depuis le 19° siècle (en lien) : on est très loin des grandes épidémies et pandémies qui ont frappé l’Europe depuis la grippe espagnole !!
Corona hysterie
La courbe française est similaire, à ceci près que la politique adoptée en particulier en interdisant aux médecins d’utiliser certains traitements a probablement provoqué plus de décès que l’épidémie aurait provoqué sans aucune autre mesure que les mesures d’hygiène adoptées chaque année vis à vis des personnes fragiles et des personnes enrhumées.
Le manque de transparence sur les causes réelles des décès communiqués à la presse comme « COVID » est préjudiciable à l’appréciation et la compréhension de l’épidémie.
Des infirmières évoquent même la nécessité de déclarer COVID des malades testés négatifs, afin de ne pas vider les services COVID créés pour la crise.  Leur témoignage est bien entendu difficile à diffuser par crainte de leur hiérarchie.
Voir le témoignage du docteur Bellier à ce propos, censuré par Mediapart :
« J’estime que 80% des diagnostiques de covid sont faux. Surtout sur les causes des décès. J’ai moi-même rempli les certificats de décès en 2009, à l’époque du H1N1 « morte du H1N1″ alors que c’étaient des cancéreux en phase terminal, j’ai honte » 

Il me semble important à ce stade de rétablir le calme et de tirer les conclusions de ce mauvais rêve sur le plan médical, économique, scientifique, préparation à la gestion de crise et que la vérité soit rétablie en termes de communication. D’autres crises nous attendent et notre pays ne peut se permettre d’improviser comme c’est encore le cas aujourd’hui.
Un autre graphique intéressant lors de la crise H1N1 est ce graphique des états unis qui montre le nombre de tests positifs aux différents virus habituellement testés lors de la grippe saisonnière, les couleurs représentants la réponse à différents virus. La courbe hivernale suit la courbe de mortalité de façon logique. Les pics de l’été et de l’automne correspondent à la mise sur le marché du test PCR H1N1 (en ocre) et l’avalanche de cas positifs qui y sont liés, alors que l’épidémie de grippe hivernale est terminée. L’histoire se répète sans tenir compte des enseignements passés.
Pour comprendre : "Casedemic" ou l'"pidmie de cas positifs"
Suite au dernier graphique communiqué : il me parait étrange que le décompte des décès liés aux autres virus de la grippe saisonnière ait disparu des radars cette année, alors qu’ils sont toujours en circulation, à moins qu’ils n’aient été comptabilisés COVID pour maintenir la panique….
La libéralisation de l’accès aux tests sans avis médical est probablement l’une des graves erreurs de la crise COVID, obéissant aussi à une logique et des intérêts qui n’ont rien à voir avec la santé publique.
Il est temps que les praticiens de terrain reprennent la main!

 

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