Syndicat France Police : Communiqué / Affaire Théo
Communiqué commun du Secrétaire Général du syndicat France Police et du Général Antoine Martinez
Le syndicat France Police tient à s’insurger contre les manipulations médiatiques et politiques autour de l’affaire dite « Théo », trop rapidement présentée comme une bavure ayant pour origine la présumée violence policière. Les Volontaires Pour la France s’associent à cette démarche.
Si la blessure infligée à l’individu arrêté est regrettable, il faut cependant souligner qu’elle est la conséquence – sans qu’on puisse à ce stade affirmer qu’elle était intentionnelle – d’une interpellation violente que l’intéressé a lui-même provoquée et à laquelle il a tenté de se soustraire par la force. Il faut, en outre, noter que le rapport établi par l’Inspection Générale de la Police Nationale (IGPN) après l’interrogatoire des policiers et l’étude des vidéos conclut à un accident et met sérieusement en doute les déclarations de la « victime » quant aux circonstances de son arrestation. Le parquet lui-même a d’ailleurs dû appeler à la prudence.
Par ailleurs, cédant à l’émotion orchestrée par des groupes d’influence, le Président de la République a, quant à lui, démontré encore une fois son absence de maîtrise dans la gestion d’une telle affaire en se précipitant au chevet de la « victime », semblant se désolidariser de l’ensemble des forces de l’ordre et accréditer, sans preuve, la thèse de la bavure policière. Il a ainsi favorisé de nouvelles violences urbaines inacceptables et inadmissibles. Il a, en outre, affaibli et discrédité sa fonction, ce qui est dommageable pour l’image de nos institutions, d’autant plus que l’ensemble de la famille de Théo fait depuis juin 2016 l’objet d’une enquête pour suspicion d’abus de confiance et escroquerie.
On ne peut d’ailleurs que regretter le fait qu’il se déplace au chevet d’un individu blessé au cours d’une arrestation mouvementée et ne l’ait pas fait pour les deux policiers gravement brûlés dans leur véhicule il y a quelques mois par des sauvages.
Circonstances aggravantes pour le pouvoir, il entraîne ainsi le risque de nouvelles émeutes urbaines dont la France et en particulier ses forces de l’ordre se seraient bien passé. Ce n’est, en effet, pas la première fois que les pouvoirs publics laissent se dérouler sur le territoire national des manifestations violentes et idéologiquement engagées alors même que nous vivons sous le régime strict de l’état d’urgence.
Les forces de police savent pouvoir compter sur le soutien affirmé de l’immense majorité des Français. La violence des attentats qui se sont déroulés ces deux dernières années en France ont permis de resserrer encore les liens entre les forces de l’ordre et la population.
Mais le risque est maintenant important de voir instrumentaliser la justice pour justifier a posteriori le lynchage médiatique dont ont été victimes les policiers dans cette affaire.
Pris au piège et sommés par les idéologues de tout poil et les groupes de pressions de donner des gages, les pouvoirs publics pourraient être tentés de forcer la main de la justice et de faire traduire les policiers devant les tribunaux plutôt que de reconnaître le caractère accidentel des faits incriminés pour tenter de sauvegarder ou rétablir un semblant de paix civile.
Nous condamnons fermement le comportement de ces apprentis-sorciers qui voudraient se draper dans les habits d’une prétendue raison d’Etat. Nous dénonçons leur lâcheté qui les conduit à salir, pour des raisons idéologiques, l’honneur de la Police. Nous apportons notre soutien à tous ceux qui, quotidiennement, luttent dans des conditions difficiles et se mettent en danger pour la sécurité de la France et des Français.
TAIR Marc
– Secrétaire Général Adjoint Syndicat France Police
Général (2s) Antoine MARTINEZ
– Coprésident Volontaires Pour la France
et président du Comité de soutien au général PIQUEMAL
Source : Volontaires pour la France
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