Le Drian refuse de dire pourquoi les soldats à proximité du Bataclan ont reçu l’ordre de ne pas intervenir
Ce silence pèse lourd, très lourd. Des centaines de jeunes terrorisés, en train de mourir, sous le feu nourri des kalachs et le peuple souverain ne pourrait obtenir de réponse à cette inacceptable et coupable non intervention ?
Qui est responsable du désastre ? Qui a empêché les soldats présents d’aller défendre leurs concitoyens ? Hollande ? Le Préfet ? le Drian ? Le préfet Michel Cadot semble avoir voulu faire du Bataclan sa chasse gardée, refusant toute intervention autre que celle de la capitale… Bref, quand l’ambition passe avant la vie de ses concitoyens… Et ce préfet est toujours en place.
Ils ne sont même pas capables d’assumer…
Les ordures.
Et en plus, selon Le Drian, les soldats de l’opération Sentinelle ne sont pas compétents face au terrorisme…
A quoi sert l’opération Sentinelle ?
A quoi servent tous ces soldats qui patrouillent dans les gares et métros ?
Les militaires ne sont «pas les plus compétents» en cas d’attaque de type Bataclan, estime Le Drian
Les soldats de la force Sentinelle ne sont «pas les plus compétents» pour intervenir en cas d’attaque de type Bataclan, a estimé le 12 janvier le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Il est également revenu sur plusieurs polémiques.
«Le principe c’est que dans un lieu clos avec potentialité de prise d’otages, la force Sentinelle n’est pas la plus compétente», a fait savoir Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, de manière assez surprenante.
Lors d’une audition devant la commission d’enquête parlementaire sur les moyens mis en œuvre par l’Etat pour lutter contre le terrorisme, le ministre a tenté de répondre aux nombreuses interrogations concernant le rôle de l’armée au soir du 13 novembre.
Dans une atmosphère tendue, Jean-Yves Le Drian a notamment affirmé qu’il y avait des «forces de police et de sécurité intérieure qui sont plus importantes et qui peuvent intervenir plus vite et plus efficacement», dotées d’un «savoir-faire» précis en la matière.
«En cas de péril imminent, [si] la force Sentinelle est primo-arrivante elle intervient [….], on fait feu», a-t-il expliqué, avant d’ajouter : «Sauf s’il y a un ordre inverse.»
Et justement, un ordre inverse a été donné le 13 Novembre aux militaires qui se trouvaient à proximité du Bataclan mais qui ne sont pas intervenus. Georges Fennech, député Les Républicains (LR) et président de la commission d’enquête a bien entendu souhaité connaître l’analyse du ministre de la Défense sur ce point.
«Je ne vais pas vous le dire quinze fois […] la force Sentinelle avait des ordres contraires» de la préfecture de police de Paris, a martelé le ministre. Pour en connaître la raison, il faudra repasser.
Des questions demeurent
Autre point problématique : le refus des militaires de prêter leurs fusils d’assaut aux policiers alors que ces derniers en avaient fait la demande. Voici ce qu’a déclaré le locataire de l’hôtel de Brienne à ce propos : «Il faut d’abord obéir aux ordres et en plus on ne prête jamais ses armes !»
Ces réponses évasives risquent de ne pas éteindre la polémique née des révélations du Canard Enchaîné en novembre 2016. L’hebdomadaire avait affirmé que les militaires n’avaient pas reçu l’ordre d’intervenir mais également qu’ils ne devaient en aucun cas prêter leur équipement aux policiers déjà présents à proximité du Bataclan le soir du 13 novembre.
«Dès 22 heures, le capitaine constitue « une colonne d’assaut » pour progresser vers le Bataclan […] Les troupes d’élites de la BRI, elles, ne sont pas encore arrivées. Mais les pandores reçoivent l’ordre ne de plus bouger. Pour le préfet de police de Paris, qui compte sur ses seuls flics pour faire le boulot sur son territoire, ils ne sont pas les bienvenus. Chasse gardée !», avait écrit le palmipède. Avant de s’interroger : «Une heure plus tard, d’ailleurs, le même préfet refusera aux super gendarmes du groupe d’intervention dépêchés à la caserne des Célestins, à deux pas du Bataclan, de prêter main-forte à ses poulets de la BRI. Peur de la concurrence ?»
Source : Résistance Républicaine
Mentionnons que la rédaction de Profession Gendarme a publié deux articles concernant l’intervention des militaires de l’Escadron de Gendarmerie Mobile de Reims qui se trouvait en service à proximité du Bataclan au moment du déclenchement de la tuerie. Il s’agit des articles suivants :
– Le 13.11.2016 Bataclan, qui a ordonné aux gendarmes présents de stopper l’assaut ?
– Le 15.11.2016 Attentat : Pourquoi ont-ils interrompus l’action des gendarmes ?
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