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Un gendarme des Transports aériens s’est suicidé le 18 septembre dernier avec son arme de service. Il a mis fin à ses jours sur son lieu de travail, à Issy-les-Moulineaux, après avoir évoqué « les pires années de sa vie » dans une lettre.
Le siège de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) à Issy-les-Moulineaux Crédit : STEPHANE DE SAKUTIN / AFP
Après avoir mis en cause sa hiérarchie, il a mis fin à ses jours. Un gendarme des Transports aériens s’est suicidé sur son lieu de travail, dans les locaux de la Direction générale de l’aviation civile à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), le 18 septembre dernier, a indiqué une source proche de l’enquête.
Avant de se tuer avec son arme de service dans le sas de la salle des coffres, le gendarme a laissé une lettre dans laquelle il met en cause son supérieur hiérarchique, selon cette même source. L’association Profession gendarme l’a publiée sur son site internet : « C’est la seule solution que j’ai trouvée pour attirer l’attention sur ce qui se passe depuis deux ans dans notre formation. Nous avions besoin d’un chef et nous avons obtenu un tyran totalement imbu de lui-même, colérique, méprisant avec tous (…) Je prends mon travail à cœur, trop sans doute, mais il en découle une pression énorme (…) Bien évidemment, je pourrais partir mais ce serait un aveu d’échec « .Une seconde lettre, adressée ce coup-ci à un certain Chris, a également été publiée par l’association. « Désolé de te laisser seul mais là je n’en peux plus. Ces deux dernières années ont été les pires de ma vie de gendarme (…) Je n’arrive plus à supporter ce climat qui règne au boulot (…) Bien qu’extrême, la seule solution que j’ai trouvée pour tenter de faire bouger les choses c’est de partir définitivement », explique-t-il.
L’inspection générale saisie
Ce gendarme était major à la Gendarmerie des transports aériens, selon le magazine de la gendarmerie, L’Essor , qui a révélé son suicide. L’inspection générale de la gendarmerie nationale a été saisi e alors que la direction essaie de comprendre pourquoi le major n’avait jamais saisi aucune des autorités compétentes concernant les problèmes de ce genre.
Depuis le début de l’année, 47 policiers municipaux, nationaux ou gendarmes se sont suicidés, selon les informations du Parisien .
Source : RTL
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