Envoyé spécial. Assaut de Saint-Denis : la contre-enquête

Envoyé spécial. Assaut de Saint-Denis : la contre-enquête

Le Raid devant l'immeuble où a été donné l'assaut à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), le 18 novembre 2015.

– « Sens caché » : les coulisses de l’assaut du Raid

Le 18 novembre dernier, après les attentats de Paris, les policiers du Raid lancent l’assaut contre un appartement de Saint-Denis. « Envoyé spécial » fait des révélations sur les coulisses de cette opération aux nombreuses zones d’ombre. C’est le « Sens caché » du 21 avril 2016.

Envoyé spécial. « Sens caché » : l’assaut de Saint-Denis

Le 18 novembre dernier, les policiers du Raid lancent l’assaut en pleine nuit contre un appartement de Saint-Denis. C’est là que se sont retranchés Abdelhamid Abaaoud, le « cerveau présumé » des attentats du 13 novembre à Paris, sa cousine Hasna Aït Boulahcen et un membre du « commando des terrasses », Chakib Akrouh. Une nouvelle fois, les policiers se trouvent face à des terroristes prêts à mourir.

Que s’est-il passé exactement lors de cet assaut ? Des informations contradictoires vont très vite circuler. Les questions sont nombreuses, et la polémique ne tarde pas.

Assaut de Saint-Denis : la contre-enquête

Les terroristes avaient-ils vraiment des kalachnikov ? La porte était-elle blindée, comme les autorités l’ont affirmé ?

L’équipe du magazine a pu accéder à des rapports confidentiels, qui éclairent d’un jour nouveau les coulisses de cette intervention. Elle ne s’est pas déroulée tout à fait comme les autorités l’ont raconté. Révélations sur cette opération et documents exclusifs dans ce reportage.

Un reportage d’Yvan Martinet, Perceval Briclot, Luis Marques, Karim Annette et Guillaume Beaufils, diffusé dans « Envoyé spécial » le 21 avril 2016.

Source : France TV Info/Replay magazine

VIDEO. Envoyé spécial. Le témoignage d’Ahmed, victime collatérale de l’assaut de Saint-Denis

L’assaut contre l’appartement conspiratif de Saint-Denis après les attentats de Paris soulève encore de nombreuses questions. Dans la confusion, les hommes du Raid ont-ils confondu des voisins avec des kamikazes ? Voici le témoignage d’Ahmed, extrait du magazine « Envoyé spécial ».


Envoyé spécial. Le témoignage d’Ahmed, victime collatérale de l’assaut du Raid

Cinq jours après les attentats du 13 novembre à Paris, les policiers du Raid lancent l’assaut en pleine nuit contre un appartement de Saint-Denis. C’est là que se sont retranchés Abdelhamid Abaaoud, le « cerveau présumé » des attaques, sa cousine Hasna Aït Boulahcen et Chakib Akrouh, membre du « commando des terrasses ».

Que s’est-il passé exactement lors de cet assaut ? Aujourd’hui encore, les zones d’ombre restent nombreuses. Pourquoi les tirs ont-ils continué alors que les occupants de l’appartement étaient décédés ? Les hommes du Raid ont-ils confondu des voisins avec les terroristes ? Voici le témoignage d’Ahmed, blessé par une balle tirée par un sniper du Raid… cinq heures après la mort des kamikazes.

Grande confusion et mauvaise communication

Le 18 novembre 2015, il est 10 heures du matin quand cet Egyptien de 52 ans en situation irrégulière reçoit une balle qui lui pulvérise le coude. « J’étais le dernier dans l’immeuble. Un policier m’a dit : ‘Tu veux sortir, l’ Egyptien ? Va faire un signe à la fenêtre’.  » J’ai pensé qu’il avait prévenu les snipers du bâtiment d’en face pour qu’ils ne me tirent pas dessus. Mais dès que j’ai levé la main à la fenêtre, j’ai cru que l’on m’arrachait le bras. »

Menotté quatre jours à un lit puis sous le coup d’un arrêté d’expulsion, Ahmed a finalement obtenu le droit de rester en France. Mais il ne pense pas retrouver un jour l’usage de son bras. Deux autres occupants de l’immeuble ont été blessés par les balles du Raid.

Extrait de « Sens caché : les coulisses de l’assaut du Raid », un reportage du magazine « Envoyé spécial » diffusé le 21 avril 2016.

Source : France TV Info

APG Bannière

Après avoir visionné la totalité de l’émission  « Envoyé Spécial »  Présenté par Guilaine Chenu, Françoise Joly le 21 avril 2016 à 20 heures 55, l’Association Professionnelle Gendarmerie (APG) ne peut rester silencieuse…

Sans vouloir rallumer une polémique stérile et non constructive, l’APG tient à rappeler à madame BERTHON et messieurs LOPEZ et CAPON, l’un et l’autre secrétaire général du SCPN, de l’UNSA Police et l’UNSA Officiers, qu’il était inutile de s’en prendre ainsi à notre institution.

En effet ils sont tous les trois cosignataires d’une lettre, adressée le 1er Janvier 2016 à notre ministre de tutelle, mettant gravement en cause la Gendarmerie Nationale.

Le 26 janvier 2016 l’APG leur avait donné réponse par le communiqué suivant : SCPN, UNSA FASMI : « L’arroseur arrosé » ou « est pris qui croyait prendre ».

Ce 21 avril 2016 au vu des propos tenus par les journalistes d’Envoyé Spécial, nous constatons que notre réponse était encore bien en dessous de la vérité.

Bien que n’attendant aucune excuse de madame BERTHON et de messieurs LOPEZ et CAPON, l’APG souhaite que dans l’avenir ces syndicats de police cessent leurs attaques injustifiées et prônent au contraire une franche collaboration entre les différents services de sécurité au profit des citoyens de ce pays.

Ronald Guillaumont

président de l’APG

 

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